samedi 29 décembre 2007

mercredi 12 décembre 2007

I'm am the boss


Recemment intronisé, hier en fait, je suis désormais (preque) le seul maître à bord dans mon équipe. En tout cas le responsable car maître est un peu fort. Et puis bon, la transition va se faire en douceur avec le départ de mon chef actuel progressivemetn pendant 2 mois. Mais bon ça fait juste plaisir d'avoir une équipe de 8 personnes à manager juste après un peu moins de 3 ans d'expérience et à tout juste 25 ans.

Mais bon ce qui sonne aux yeux de certains comme une promotion n'est que le début d'une nouvelle aventure. Nouvelle aventure qui scelle aussi le sort de ma toute première ambition de jeune travailleur : avoir mon équipe. Et à 25 ans je trouve cela pas mal du tout.

Bon maintenant il va falloir assurer, gérér les moments un peu chauds (avec deux mises en production en 6 mois ca devrait l'être) et puis aussi et surtout continuer à apprendre. Car je crois que je suis là pour ça. Certes j'ai acquis certaines bases mais il va y avoir beaucoup de remises en cause dans les prochains mois. Et à vrai dire je n'ai pas vraiment idée de tout ce qu'il va se passer ou comment on va y arriver. Mais bon tout l'intéret est là. Sinon c'est vraiment pas du jeu.

Voilà qui fait un peu sérieux dans ce monde blogueux drôle. Ceci dit c'est pas avec des matchs comme hier que j'ai envie de rigoler sur du foot aujourd'hui. Mais je vous le demande en mile : Pourquoi Boudjewin Zenden ? Tout est dit.

mercredi 5 décembre 2007

Viens jouer à la poupée avec les grands


Non c’est pas déviant juste un peu violent comme il faut. Quoi donc ? Bah les Pupps évidemment. Petit nom de mes amis de Perpignan : les Hushpuppies. Groupe phare pas magicien mais presque de la scène rock garage classe française du moment. Ouais le nom est pompeux mais la définition doit être précise. Remarque pour les plus perspicaces d’entre vous : il y a le jeu de mot le plus capilotracté au môôôôôônde dans les premiers mots de la définition. Ceux qui trouvent auront droit à du rabe de pâtes, comme à la cantoche.

Donc hier soir à la cigale (kss kss kss) se trouvaient quelques centaines de personnes dont PY, So, moi mais aussi des têtes plus connues genre Pierre Mathieu ou Julien Ukulélé nouvelle star. Et sur scène une première partie dont je n’ai jamais réussi à saisir le nom, mais dont la prestation n’était pas très bonne mais pas mauvaise non plus. Un groupe avec ses propres compos pas trop mal. Le dernier morceau valait le détour cependant.

Une bière plus tard c’était le début du vrai concert. Les petits chiots arrivaient sur scène comme lors du dernier concert : mise en scène pour l’entrée, costard et cravate pour tout le monde. On retrouve ici la gueule du bassiste, pattes (pas carbo) petit piercing, le guitariste qui ressemble à un des Charlots, le clavier avec des cheveux partout, le batteur et le chanteur. La salle est pleine et prête à bouillonner.

Clairement les Hushpuppies n’ont rien perdu de leur superbe et de leur énergie. Les premiers morceaux sont là pour le prouver. Mélange du second album et des très très bons morceaux du premier. La salle saute à l’unisson, la résonance et le sol mouvant y aidant aussi. Le bassiste a un style incroyable. Mimiques déformantes, balancements chaloupés du bassin, il tient sa basse bien en bas, comme un second sexe. J’adore vraiment son style. A son opposé sur scène on retrouve le guitariste, aussi doué techniquement il assure une partition à une vitesse incroyable puisque le groupe n’a qu’une seule guitare. V’la la prouesse technique. Il enchaîne solos et riff à fond les ballons. Il est vraiment fort le bougre.

Le joueur de clavier est plus effacé. Il bouge moins et est plus en retrait. Mais l’apport musical des claviers est une pièce maîtresse de la musique des Pupps. Le batteur lui déménage. Je ne suis pas assez expert pour évaluer son niveau mais il assure une cadence vraiment incroyable pendant tout le concert. Une performance vraiment énorme.
Et tout cela ce n’est que pour mettre en exergue le chanteur. Sans instrument il assure le show. Chants déjantés, slamms de bout en bout de la salle, bonne répartie et vannes à l’encontre du public un peu trop jeune du premier rang. Très bon style. Il apporte un plus au groupe.

Alors je redis ce que j’avais écrit lors du dernier concert , les Hushpuppies sont pour moi « le » groupe rock français du moment. Techniquement très forts, ils jouent vites et assurent le show. Petites phrases bien placées, rythmiques de fous, énergie à te renverser la salle et solos incroyables. On ne sent partir.

Les bougres se sont améliorés en quelques mois. Ils ont pris de la bouteille, jouent mieux, plus vite, plus fort, plus loin. Avec deux albums le concert n’a pas de baisse de régime.
Clairement ils ont électrisé une salle qui ne demandait que cela. Le public était plutôt , en moyenne 25 ans était assez survolté. Les petits jeunes devant ont foutu le dawa. En plus du Pogo non stop on a du voir une bonne centaine de slamms pendant tout le concert. Festif. Avec des perruques, bisous aux musiciens, bombes à fil et autres conneries. Bien sympa. Il en reste un concert monstrueux.

Le groupe plus mature possède une énergie inégalée en France. Et les 40 minutes de concert des
Arctic Monkeys en mars donnent encore plus d’ampleur aux 100 minutes de show déjanté assuré par le groupe. Merci les Pupps !

lundi 3 décembre 2007

Pas le temps, la dérive

Dormir 1h, prendre le train, le RER et en bosser 13 ou 14h, résumé rapide et complet de ma journée. Une pause café cet après-midi et pour le reste c'est juste du boulot.

Et je me retrouve à 11h du soir à bloguer ici depuis Nanterre. Mais bon tout cela a un sens, juste l'éclate totale, le sentiment d'avancer vite sur les tâches avant d'avancer tout court. Ca progresse mais les challenges sont nombreux.

Alors le week-end je suis un peu HS. Ma famille en a fait les frais. 12h de sommeil la nuit et une sieste l'après-midi, j'ai besoin de repos. Vivement Noël. Les cadeaux, les courses, les achats, le train, les repas et les vacances. Bref que du repos.

En attendant je compte bien sur quelques sorties jeudi vendredi et samedi pour égayer la semaine. En attendant let's work.

Remarque ce matin j'ai eu de l'action, du surprenant. Non pas mon heure et demi de dodo dans le TGV bercé le tapotis des hommes cravates portables du lundi matin. Mais après le RER (sans encombre par ailleurs) en sortant à Nanterre. Je marche et j'entends un cri. Loin derrière moi. Le temps de me retourner et j'aperçois au loin un mec qui essayer de voler un ordi portable à une jeune Madame. Civiquement 3 ou 4 mecs lui barrent la route, il en perd son butin mais tourne et disparait derrière un immeuble poursuivit par 3 ou 4 téméraires.

Moi j'étais trop loin, mon sac sur le dos. Pas eu le temps d'esquiver une mouvement ou de mettre un slip rouge par-dessus mon pantalon, histoire d'avoir des supers pouvoirs. J'étais dans ma torpeur matinale et du coup j'ai pas joué au héros. Remarque je saurai pas faire je crois. Je resterai tétanisé à regarder l'action béatement. Comme quoi pas la peine d'avoir un slip rouge dans son sac.

Bon la dame allait bien, son sac a été récupéré mais le voleur était pas fûté.

Allez hop je rentre. Dodo simpson si tout va bien.

lundi 19 novembre 2007

Passe-temps, la clepsydre

Tel le nain chauve ou presque, celui qui court en levant les jambes comme des compas à travers les ruines d'une prison au plein milieu de l'océan. Remarque quand t'étais en prison là-bas, même que genre tu arrivais à briser tes chaînes, à péter ta porte, à résoudre une énigme de l'autre vieux (si si il était déjà là), à passer l'enceinte et à nager jusqu'au rivage, tu te retrouvais ... en Charente(Martine). Genre le pays des femmes pantoufles. Non je ne finirai pas cette blague graveleuse, c'est plus le style du blog je vous l'ai dit. Non non je vous dirai pas la fin . N'insistez pas. Je suis fort je ne dirai rien. Même pas qu'on a honte de sortir avec mais qu'on est un bien dedans le dimanche. Zéro mental.

Donc pour revenir à mon histoire ce matin j'ai joué à Passe-temps avec mes (nouveaux) amis des transports publics français. Ca a commencé par un réveil à 5h, frais et dispo chez mes parents. Bisous à tout le monde et départ en voiture dans le froid de l'Ain, le pays où c'est qui caille. Mon popa m'a laissé à la gare. Jusque là je n'avais pas été en contact avec mes amis du rail alors ça allait plutôt bien.

Ca a commencé par de la bonne petit blague de campagne. Train annoncé à 6h28 sur le quai n°1. 6h30 le train est désormais annoncé sur le quai n° 2. Branle bas de combat et changement de quai.
6h45 le train arrive à l'heure du retard. Je suis voiture 8 au bout du train. Le train s'approche
et je vois sur la voiture... n° 18. Nickel j'ai plus qu'à courir à l'autre bout du double train (genre 500 m) pour pouvoir monter dans le bon train. Bilan je traverse 4 wagons mon sac à la main. Et j'arrive tout au bout à ma place, enfin. Bon évidemment on vit dans un monde de cons et les gens à Lyon ils ont pas été capables de trouver le bon train. Du coup je me retrouve entourée de jeunes russes hurlantes que j'avais envie de tabasser à coup de Wyborowa ou autres douceurs du Gremlin. Mais j'ai tenu.

Alors j'ai lu et dormi. Et bien dormi. Le dernier Radiohead sur les noreilles. Je me suis réveillé à 8h35. Cool mon train arrive à ... 8h05. Sûrement encore une bonne blague des controleurs à caquette, je suis fan. Encore une comme ça et j'avais des crampes. Du coup j'arrive à gare de Lyon avec 50 minutes de retard.
Mais il faut le dire les gars de la sncf c'est des sacrés tarlouzes à côté des mecs de la ratp.

Bah ouais parce que une fois le quai parcouru, j'ai pris le seul métro fonctionnant un peu. Le number ouane ! Bon à peine les portiques passés le couloir de 5m de large est blindé comme jamais. On est sans mentir plusieurs centaines à attendre d'avancer (drôle un peu). Forcément ils ont bloqué l'arrivée sur le quai, question de sécurité... Tout le monde décroche le portable : "Oui je suis à Gare de Lyon, c'est pour te prévenir que je vais arriver... avant ce soir." Rire gras. L'ambiance est d'ailleurs calme. Genre les gens ont la blague facile. Genre on lâcherait un agent ratp en grève au milieu on pourrait rigoler 5 minutes. Gnark

J'ai mis 45 minutes pour accéder au quai, laissé passer 2 trains et j'ai pu pousser pour monter. Le métro blindé comme jamais. 5 stations plus loin, pouf petit malaise derrière moi. Signal d'alarme et petit message "Je vous demande de patienter. Nous avons plusieurs malaises dans le train." Ah ben tiens. Bon on s'en fout on est à Paris, on est aigri alors ca nous fait marrer. Rire collectif gras. Gnark
Finalement 10h40 j'arrive vers chez moi. Je suis preque détendu. Je passe les portiques et je regarde le vendeur de ticket. C'est Passe partout !!!! Oui oui le pote de Passe-temps. Si c'est pas un signe (oui comme le canard mais en blanc).

Bilan
je suis arrivé au boulot exactement 6h après mon réveil. Frais et kinder bueno.

dimanche 18 novembre 2007

Ouh mais il fait vrai froid !

Pour reprendre une expression typique de l'Ain. J'aurai même pu dire qu'on était franc fous d'aller se cailler les miches sur le bord du terrain comme trois pélos. Même que j'ai fait tous ça pour pas prendre une gâche à l'église.

Vrai sûr, pélos, gâche et autres petites douceurs nord-lyonnaises, retour au pays les habitudes reviennent à vélo. Un week-end oukikaille. Parce sérieux je suis parti vendredi de Paris au milieu des grèves, donc du métro un (peu beaucoup chargé), puis j'ai pris le train qui roulait et je suis arrivé.

Arrivé à l'heure même mais avec un sacré coup de froid. Y faisait quand même un bon -5 en arrivant et j'ai eu le temps d'avoir froid je vous le dis. D'ailleurs tout ça m'a très clairement motivé pour le reste du week-end et a même donné le la. Lever à 13h, rien l'après-midi, Ecosse - Italie ouais on est qualifiés, raclette et simpsons. Que du bon. Enfin j'ai quand même joué au technicien Darty mais que serait la vie sans cela.

Aujourd'hui j'ai été intronisé au rang d'arbitre assistant de la 3ème journée du championnat de football des - 15 ans de la première division de district de l'Ain, match au combien important entre le ES Franc et le FC Dombes Bresse. Bon ok j'ai couru dans la boue pour faire arbitre de touche. Oui mais j'ai pas eu froid. Nananère ! Et même que j'ai loupé la messe de communion. Deux fois nananère. Quelle vie trépidente je me dis parfois.

Du coup j'ai juste profité du repas. Et mazette quel repas. Feuilleté aux gambas, rôti de boeuf feuilleté aux morilles, gratin dauphinois et carottes, avant les fromages, les gâteaux, les désserts, le café, le café et la gnôle. Bref un gueuleton de papy.

En plus j'ai trouvé un pote Lucas, 10 ans. Lucas, qui a auto-déclaré être mon meilleur ami pour la journée pour seul motif qu'il avait le sentiment que j'étais "gentil". Comme quoi les enfants sont formidables. Bon à un moment le Lucaramel il est devenu Lucascouille mais bon c'est pas grave c'était une belle journée.

Everybody's got to live together...

Un poil plus

Un style plus déjanté, un brin de décalage supplémentaire, des métaphores comme un turc et des calembours (et bourre et ratatam). Voilà la nouvelle ligne éditorialiste. Gros challenge je vous l'accorde mais la langue française est si riche que l'on doit toujours trouver le mot juste décalé qui conviendra (poil au doigt).

Alors je le dis haut et fort, fini le caca prout, moi je dis stop aux cheveux cassants. Je me veux le fils spirituel des cahiers du football et de bashfr. Je veux de la répartie, de la blague qui claque et du clairon qui sonne sans tambour ni trompette. Encore mieux je veux du style grave. Et j'irai puiser mes sources dans la culture infinie de l'érudit Eve Angeli, de l'omnisciente Evelyne Dhéliat ou encore dans la répartie de Loana. Bref il s'agit là d'un puit de bonheur sans fond.

Reste plus qu'à trouver quoi vous raconter. Parce que, du coup, je pourrai pas vous raconter le retour de Musclor aux toilettes alors que j'ai changé de bureau. Et comme je ne crois pas encore au don d'ubiquité même pour Musclor , je pense soit à une persécution personnelle, soit au fait que Musclor ait un pote, genre son Robin à lui, en moins gay. Si si je vous l'assure Robin est aussi gay que Sarkozy couche avec Dati. Tout le monde le sait mais personne n'ose le dire délibérément. Ah bah si tiens je viens de le dire. Putain je suis un fou moi.
Je pourrai aussi vous parler de Malajube parce que c'est trop bien mais je me rends compte que ca a déjà été fait tout dans l'avant-dernier article. Alors je vous fais juste le début de la Monogamie … 3…4 :

Tiiiin tiiiiin tiiiiiiin tin tin tiiiiiiin tiiiiin tin tin tiiiiiiin Tiiiin tiiiiin tiiiiiiin tin tin tiiiiiiin tiiiiin tin tin tiiiiiiin. C'est trop bien je vous dis…

Je pourrai aussi vous dire que je suis méga calé en rois du XVIème siècle et que même si ça vous intéresse pas bah moi je suis hyper content de savoir tout ça. Des descendances de François 1er, des régentes et autres histoires palpitantes. Le tout en briques et en couleur.


Just happy !


lundi 12 novembre 2007

A l'école de la vie

Les excuses sont nombreuses et peut-être trop faciles à mon goût. J’écris ici quand j’en ai envie et depuis un mois je n’ai rien écrit. Pas besoin d’invoquer des raisons diverses et variées et surtout plus ou moins véritables (ou vraies). Non très clairement la seule raison pour laquelle je n’ai pas (pu) écrit(re) c’est que j’en avais pas envie. Ou du moins envie que d’autres choses.

Donc pas d’excuse ou encore moins de pardon. Ecrire ici est un bonheur mais ce n’est pas forcément évident. On a du temps pour ne rien dire mais pas assez pour raconter le meilleur. Alors au final on perd un peu le fil. Et puis une fois que c’est décroché on ne sait plus comment repartir, ni où ni avec quoi. Arianne et le Minotaur version moderne. On ose plus trop. Comme une pudeur qui sortirait comme par magie comme le lapin du chapeau. Etonnant que ce blocage alors que j’ai déjà raconté ici moultes histoires décapantes et décapées.

Bien sûr vos sollicitations sont très agréables et dénotent tout l’intérêt et le plaisir d’écrire ici. Je vous en remercie. Je sais aussi que je relirai dans quelques années tous ces mots et que j’apprécierai d’y revoir tracer ma vie en filigrane. Ma vie. Comme le mot fait peur. En ces jours heureux les temps d’introspection sont nombreux. Pas de béatitude hébétée, de mièvrerie shamallowée ou autres douceurs trop sucrées - sucrées. Beaucoup de réflexions, de repères à trouver, de choix, d’envie. J’ai clairement l’impression de mûrir depuis quelques temps.

Comme une sorte de recul, de profondeur d’âme. Un supplément parfois complexe à assimiler mais un passage obligé pour se connaître, mieux. Beaucoup de questions aussi. Les évidences sont bousculées, d’autres les remplacent. Illusions passées contre rêves d’avenir avec la magie de l’instant. Difficile de tout conjuguer sans perdre le fil d’ailleurs.

Alors on tâtonne, on boucle un peu, on patauge et on avance comme un grand que je suis pas et que je ne serai jamais. Et puis on se rend compte que le temps joue pour nous, toujours. Jamais il nous abandonne. Il nous semble parfois trop court ou trop long. Il ne nous en laisse pas un bout alors qu’on en voudrait des tonnes. Mais, c’est juste pour nous aider. Parce qu’au final il joue clairement pour nous. A 25 ans, heureusement.

Pas besoin de se demander ou tout cela nous mène. L’évidence est là. Etre heureux. Parce qu’après tout c’est juste ça le but de la grande expérience de la vie non ?

Please don't put your life in the hands of a rock'n roll band who'll throw it away...

mercredi 17 octobre 2007

Malajubilatoire !!!!

Hier soir c'était soirée concert. Et pas nimporte qui. Le concert d'une des révélations de l'année. Un ptit groupe de québecois qui monte et qui avec Trompe l'oeil leur deuxième album sort largement du lot avec des chansons en français, du bon rock avec du rythme endiablé, des mélodies travaillées et des paroles succulentes : Malajube.

Mais avant
Malajube il y avait un autre groupe : Montevideo. Inconnu pour moi avant ce concert l'impression a été très très bonne pour ce groupe belge (qui avec dEus ou Ghinzu possède une scène rock pleine de talents). 4 jeunes garçons, encore un peu sages peut-être, qui propose une musique vive et rapide, des riffs qui rappellent Franz Ferdinand mais, et c'est plus intéressant, lorgnent largement sur l'électronico-rock de !!!. Quand on sait qu'ils viennent de sortir leur premire album, qu'ils travaillent avec Ghinzu et qu'ils ont du talent on ne se fait pas de souci pour leur avenir.

Leur album mérite clairement plus d'une écoute et le live valait nombre de groupes déjà vus et largement plus connus. Alors merci Montevideo.

En même temps, ne jouons pas les hypocrites et sans Malajube juste après, jamais je n'aurai eu la chance de découvrir Montevideo. Parce que pour moi et pour la salle, le clou de la soirée était bien évidemment Malajube, quintet québecois (qui avec Arcade Fire (meilleur groupe du moment Rock 'n Folk staïle, Les cowboys fringants et Isabelle Boulay (rayé la mention inutile) possède une scène musicale au moins aussi intéressante que la scène belge. Et la France dans tout ça ? Ben nous en rock on a Johnny...

Malajube a démarré son concert par Montreal -40° un des titres dansants de l'album. Devant une petite salle (300 personnes) tout acquise à leur musique, le quintet est déjanté, habillé excentrique, coiffé (et perruqué) en pire. Ils enchaînent alors par la pâte filo puis par, selon moi, leur meilleur titre La monogamie. Après 3 morceaux j'étais tout content d'être venus et la suite m'a encore plus enthousiasmé.

Ils ont alors commencé un titre sans parole des plus réussis, mélodies travaillées, rythmes changeants, clavier et guitare très présents. Un grand moment du concert. Ils ont ensuite déroulé Le crabe, Fille à plume ou Casse cou, le chanteur hurlant pour couvrir ses instruments. Car la mélodie, la technique et le décalage se transforment sur scène en une puissance musicale vraiment suprenante. Le groupe assure un live vraiment impressionnant entre puissance, vitesse et énergie capable d'emmener très loin des salles beaucoup plus grande que la Maroquinerie, par ailleurs très bonne salle (lumière, son, accueil). Clairement le groupe a du potentiel

Sur la fin ca s'accélère encore et c'est avec ravissement qu'on se laisse aller sur les riffs prononçés des guitares, les chants hurlants des différents membres, des cheveux aux vents des 5 rockeurs. Car oui ce sont des vrais rockeurs, avec des cheveux portnawouak, des t-shirts absconds, de la barbe et des guitare. Et même qu'on comprend rien à ce que je dis le chanteur quand il parle entre les chansons. Du vrai rock.

Au final du concert de fan que j'étais venu cherché j'ai eu mieux, j'ai eu ce que j'attendais d'eux, les chansons que j'ai en tête depuis quelques temps, du rythme, du son en vrai, mais en plus j'ai eu tout une partie plus rock, plus puissante qui m'a agréablement surpris. Au final un vrai vrai bon concert avec un gros plus par rapport à l'album.

Malajube a de l'avenir c'est évident. Avec la qualité des musiciens (ce qu'ont beaucoup de groupes), la qualité d'écriture et l'approche de la musique (ce que n'ont pas beaucoup de groupes) et aussi la puissance scénique, ils ont tout pour exploser et emmener des milliers (ions ?) de fans avec eux. Moi je les suis !!!

dimanche 14 octobre 2007

Raide bubu women & Men in Black out

Au départ le soirée s'intitulait Red Women & Men in Black, joli titre prometteur d'une soirée de belles ogives carressées par le joueur (Faut vraiment que la coupe du monde de rugby s'arrête parce que ça va plus du tout. Je parle ave un acceuant à couper avec uneuh petiteuh serpetteuh, je fais "Huuuuuuuuuuum CHABAL" à chaque fois que je vois un steack haché et j'ai des fortes envies de plaquage.

Mais revenons en à nos moutons rouges et noires, soirée dédiée à l'embauche de la petite So dans la grande entreprise en rouge et noir que Jeanne Mas elle exilerai sa peur là-bas et même que elle irait plus loin que ses montagnes de douleur. Bon d'accord ça veut rien dire mais bon c'est pas moi qui est commencé. En tout cas la soirée s'annonçait très très bien avec du beau beau monde pour la soirée : Sandy, Darfy, JD, Els, Grumly, PY, So, Tom, Gabi, Vallux, Yan et même Yog. (Note : Je ne cite ici que ceux qui le souhaitent, c'est à dire tant qu'ils n'ont pas dit qu'ils ne voulaient pas y apparaître, sur feuille manuscrite et enveloppe cachetée.

Donc il y avait du beau monde. Il y avait le vidéo projecteur mon nouvel ami de soirée, il y avait le match, il y avait la tireuse à bière qui n'a malheureusement pas fonctionné. Ca a même provoqué quelques drames et autres geysers de bière. Tout va bien.

Le match était frustrant à souhait. Mais la défaite n'a pas plombé, loin de là, l'ambiance de la soirée. Sitôt le match terminé, l'appart est devenu Pompédeup comme jamais avec le video projecteur au plafond et les "animations" winamp, bref tout parfait pour une ambiance Pompedeup. On a fait la tektonik sur un tabouret avec Darfy. On a pété le tabouret mais on est même pas tombés. Juste la classe. On a mis une grosse grosse ambiance avec du bon et gros son italo-dance d'il y a 3 ans. Hum un vrai délice.

Tom avait même amené son ordi et un bon karaoke géant a été lancé avec le petit bonhomme en Metallica, remix de la musique de Metallica et des paroles du bonhomme en mousse. Vraiment bon.

Ensuite ça s'est compliqué. En effet le chantier finissage de bouteilles que j'ai entamé tout seul comme un grand à petit à petit mal tourné dans moi. Tout allait à peu près bien jusqu'à ce que je termine une bouteille... que j'avais ouverte. Là tactiquement j'ai pas été clairvoyant. J'ai donc eu quelques errements entre les différentes pièces de mon appart : toilettes, salle de bain, chambre, aidé par mon fidèle destrier et colloc PY il faut le reconnaître. En même temps je jouais à domicile ça allait.
On m'a rapporté des dialogues décalés, dirons nous :
- Quelqu'un derrière la porte : Ca va ?
20 secondes de blanc matérialisées par ces points ...................
- MOI : ...mouais

Quelques minutes plus tard dans la salle de bain :
- Ca va ?
- Moi (dans un grand moment de clairevoyance et de lucidité) : Naaaan !
Parce que bon a priori ça se voyait que j'étais pas au top. J'allais pas essayer de faire illusion...

Et aujourd'hui ca a été rude. J'avais Chabal dans la tête et un ruck dans l'estomac. J'ai mangé une banane parce que c'est bon et parce que c'est moins pénible dans l'autre sens. Et après plusieurs essais (sans transformation) j'ai pu déroulé tranquillement mon après-midi devant des épisodes des Simpsons (dans le futur, Lisa est présidente des USA, Flanders est aveugle et ses fils sont gays). Bref c'était tranquillou.

Ce soir j'ai même pu acheter du couscous et des merguez à 19h30 un dimanche, merci les petits commerces de proximités (ou arabes) avant d'aller déguster tout ça chez Pilvain et Fwed et leur chat Kwiski qui est le chat le moins énervé du monde.
Pour le reste il y a aussi le résumé de Grumly. Grumly chez bubu

mercredi 10 octobre 2007

Blague et d'équerre

Alors là je crois que j'ai comme un instant de fierté devant le plus beau titre écrit depuis longtemps. Et en plus ça colle au sujet, à savoir ma relation à l'humour. Comment se font ces petites connexions dans mon cerveau, pourquoi est-ce que je vais trouver ça drôle et pas d'autres. J'avoue avoir du mal à saisir.

Par exemple je ne m'explique pas pourquoi quand je reçois un mail d'un mec qui s'appelle Thomas Gruyer j'ai une forte envie de lui demander s'il veut du pain ?

Et du coup ca m'embête un peu. Parce que ce genre de connexions qui se font dans ma tête ca explique beaucoup de choses du genre que cette blague me fait beaucoup rire :
Un singe rentre dans un bar et demande au barman :
- Vous avez des bananes ?
- Non on n'a pas de bananes.
- Vous avez des bananes ?
- Non on en a pas.
- Vous avez des bananes ?
- Non, t'es sourd ou quoi ! Si tu me demandes encore si j'ai des bananes je te cloue la langue au comptoir !
- Vous avez des clous ?
- Non.
- Vous avez des bananes ?


Alors j'aimerai bien comprendre pourquoi ca connecte comme ça en haut. Pourquoi le diaporama des cahiers du foot me fait toujours autant rire :
http://www.cahiersdufootball.net/diaporama.php

Ou même encore pourquoi http://bashfr.org est devenu ma source principale de connerie quotidienne :
http://bashfr.org

Bref je ne comprends rien, ni même pourquoi j'ai fait ce poste. Tant pis je le laisse quand même, si au moins ça vous a permis de visiter le site des cahiers et bashfr ...

dimanche 7 octobre 2007

Les schtroumpfs contre Dark Vador

Je pense être le seul mec au monde capable de sortir un titre comme ça pour parler du match de rugby entre le France et les blacks de la Nouvelle-Zélande.

Et quelle soirée ! Le match tout d'abord, sur la télé qui va bien en demi-HD, bah oui parce que le HD il marchait pas en première mi-temps. C'est d'ailleurs pour cela que les français gagnaient pas. Une fois en HD on a vu la différence.

Le match était vraiment très beau, très intense. La France a fait déjouer les blacks. Elle a fait ce qu'elle devait faire. Les faire reculer et trouver des failles. Ne pas les laisser s'enflammer et prendre un avantage psychologique. C'est ce qu'on a fait. On a été costaud à l'avant. Très technique et surtout très propre avec très peu de fautes. On a perdu quelques ballons en touche. Dommage parce qu'on aurait pu les utiliser à fond.

Derrière on a parfaitement défendu. On a plaqué comme jamais (qui à perdre Betsen dès la 5ème minute). On a occupé le terrain. On les a fait reculer. Clerc a vraiment été très bon.

Une fois le mini-orage passé on est revenus petit à petit. Et surtout on a marqué sur une belle phase de jeu avec deux fois du jeu à l'aile. Enfin même si on a pris un essai en force on a su faire rentrer les bons joueurs (Michalak et Chabal notamment) pour dynamiter et mettre une peu de folie et d'envie dans le jeu. Cela a suffit pour passer, une fois.

Belle soirée avec une belle euphorie dans l'appart. Ca fait plaisir et ca donne envie de continuer. Moi depuis le début, envers et contre beaucoup, je les vois au bout ces petits quintaux.

Black à part

J'ai pronostiqué une victoire finale des bleus à la Coupe du monde. Sans vous raconter tout mon week-end, ce qui sera chose faite d'ici peu, la vision du match en fut un moment fort. Et même si tout le match était absolument passionnant avec une grande grande intensité tactique, physique et technique je trouve que la note psychologique est la plus grande.

Avant le match quand lors du traditionnel haka néo-zélandais, les français en bleu blanc et rouge se sont avançés au plus près, ont affronté cela, les blacks s'en sont trouvés presque ridiculisé. Toute la puissance de leur chant et de leurs gestes se retournait contre eux. On ne le voyait pas, on ne les entendait pas. Les français leur renvoyait en pleine figure et c'était vraiment impressionnant. Ca restera un grand grand moment de sport, au sens noble que je lui accorde. Quand il est capable d'emmener tout le monde dans son sillage, comme un seul homme. Si on oubli les commentaires de Gilardi, c'est ici :

Prout La grosse caisse

Oui le titre est vaseux mais bon je me suis senti obligé de le faire quand même. Tout ça pour dire qu'après mes parents et mon week-end j'ai enchaîné avec une soirée.

Une soirée entre anciens et collègues actuels. Où ça ? A la grosse caisse bien sûr. Un bar recommandé par Nanne qui était présente. Un bon bar à vin avec du vin bio, la cuvée des Caquous (je suis pas sûr de l'écriture). Un bon bar pour se détendre.

Et puis comme on était lancés on a même mangé et même très bien mangé. De l'axoa pour certains, de l'onglet de veau pour d'autres et pour moi une belle enctrecôte succulente. Et avec de la purée de céleri que j'ai tout mangé et bien aimé que ma maman tu peux être fier de moi. Le tout avec du bon vin tout au long du repas. En déssert le fondant aux framboise était succulent. Du coup ça fait deux bonnes adresses pour la semaine. Mais c'est ça qui est bon !

On a fini la soirée au O'sullyvan près des Grands-boulevards, avec une bonne Guinness qui termine bien une soirée. Et en plus l'OM a gagné à Liverpool. Que demande le peuple...

Deux fois quatre Kart un quatre octobre

A répéter 10 fois très vite sans écorcher les "r". Et si vous y arrivez, vous aurez quand même bien eu l'air d'un con.

Jeudi soir dans ma semaine marathon, on a été faire un kart, près de la Vilette. Pour le coup il y avait Pob d'Auvergne, Darfy, JD, Vallux et la collègue-de-JD-et-son-mari-qui-partent-aux-US. Le kart est assez classe avec un bar, des grands écrans et une piste qui donne envie. Bonne ambiance.

On lâche nos 50 euros, c'est le tarif malheureusement avant d'aller enfiler combi et cax. Puis la tention monte les karts sont démarés et règlés et on est partis pour des tours de qualification. Histoire de faire un chrono pour la course de 20 tours. Les sensations sont assez bonnes, vu qu'on est près de la piste. Le circuit est rigolo avec une montée et un tunnel. On apprivoise les bêtes. Je claque le troisième temps derrière Darfy et JD.

Puis c'est le retour aux stands, la mise en place des karts sur la grille et le départ. Je colle Darfy et JD avant un malencontreux tête à queue. Je repars derrière mais j'entamme une remontée. Ca ne frotte pas, ca déboîte carrément parfois. En tout impunité. Je claque des temps pas trop mauvais mais difficile de se situer. Darfy et JD me prennent un tour, en me défonçant au passage pour Darfy. Mais je les rattrape à nouveau avant un nouveau tête à queue, poussé dans le décor par je ne sais plus qui.

Au final je finis avec le 3 eme temps mais à la 4eme place du fait de mon irrégularité. JD finit premier mais Darfy a le meilleur temps.
La collègue-de-JD-qui-part-aux-US repart avec une entorse. Aie, qqs jours avant son départ (aux US pour ceux qui suivent pas dans le fond).

En tout cas c'est un très bon concept, avec une belle structure. Une bonne idée de soirée entre potes.

Dans la famille En voyage à Paris je voudrais les parents

Juste après SMSG, dans les faits environ 30 minutes, soit juste de le temps de décharger la voiture et de ranger ce qui pouvait l'être je suis allé accueillir mes parents pour 3 jours sur Paris.

Retrouvailles puis aperçu de la Défense, de l'Arc de Triomphe et de la tour Eiffel by night. Puis retour à l'appart pour déguster un truc sur le pouce avec les restes de SMSG. Dodo

Pendant que je travaillais mes parents n'ont pas chômé : visite de la mosquée de Paris, du jardin des plantes, de Mouffetard, la contrescarpe, le Panthéon, des jardins du Luxembourg et même du musée d'architecture au Palais Chaillot près du Trocadéro. Bon programme. Après une journée de travail bien rempli j'ai pu les rejoindre et sur les conseils de PY et So on est allés manger à "La boussole", rue Guisarde. Pas très loin du O'neill et d'autres douceurs.

Soirée en voiture, pour reposer les jambes et apprécier Paris by night et resto très sympa. Service rapide et nickel. On a dégusté du foie gras, sûrement le meilleur que j'ai mangé depuis longtemps, du tartare de boeuf, du thon aux baies ou de la bavette. Avant de finir sur un café excellent et pour ma maman un tajin de mangue, kiwi et autres douceurs. Une super adresse donc. Avec en prime une seconde salle au sous-sol et même des toilettes originales, tout en bois style western. Une super adresse dans le quartier, beaucoup meilleur que L'enfance de lard, juste en face, avec un nom aguichant mais des mets décevant.

La rue Guisarde n'est elle pas décevant du tout par contre. Toutes les devantures ou presque ont été recouvertes d'images et d'inscriptions d'encouragements aux rugbymen français. Vraiment très beau et impressionnant. Avec même un maillot géant étendu au milieu d'une rue perpendiculaire. La balade vaut un détour. On est ensuite rentrés tranquillou le long des quais, sur le pont Alexandre III, le grand et le petit palais, les Champs-Elysées et autres douceurs.

Mardi fut pratiquement identique. Pendant mon TT (temps de travail), mes parents ont enchaîné : Musée Marmottan sur Monnet, buttes chaumont, église de la trinité, balade dans le coeur de Paris (Saint Lazare, Opéra, Rivoli...) avant la soirée.

Au lieu d'aller au resto on a opté pour un théâtre. Le Dejazet, superbe théatre un peu vieillissant typique parisien. Avec des peintures et une atmosphère typé et typique. Je suis fan. Sur scène il y avait Roland Magdane pour son "Best of". Je connaissais pratiquement tout ou presque. J'ai beaucoup ri, mes parents aussi. Parfois c'est un peu convenu ou vieillissant mais il y a des phrases qui font mouche. Ca valait le coup.

Encore un retour by night, un diner sur le pouce et c'était déjà le départ de mes parents, à 7h le lendemain matin à Gare de Lyon. Ce fut bref mais intense. Vivement la prochaine remontée !!!!

mercredi 3 octobre 2007

SMSG : Du bonheur à tartiner...

Motivation générale

Et ca marche ! Là j’ai bien avancé cette semaine. Au boulot j’ai pu faire avancer quelques points importants. Du coup j’ai même finalisé quelques menus travaux. Et ça ça fait bien plaisir. Enfin surtout à moi parce que bon vous, vous vous (trop de vous tue le vous) en brosser les orteils (ouais je suis comme ça moi). Mais bon au moins la suite va forcément vous intéresser. Bah oui du coup je peux en profiter pour vous raconter un peu ma vie ici. Ah là ca vous va mieux !!

Donc oui mon week-end était parfait. Tout simplement. Soirée tranquillou vendredi soir avec un repas typique de chez ma môman : quenelles, sauce tomate maison et riz, le tout accompagné de fondants faits maison plutôt coulant mais sacrément bons quand même. Délicieuse cette soirée.

On a enchaîné le samedi par une préparation avant le départ à 11h06 tout pile comme prévu initialement. On récupère Darfy et le reste de sa voiture dans les Yvelines et hop direction Dreux et son Décathlon. Pour acheter une aiguille de gonflage pour PY et son ballon. Au passage j’ai craqué pour un ballon de foot… Ridicule je sais.

Après ce passage dans le temple de l’architecture, du bon vivre et de la night qu’est Dreux on est partis direction Saint-Maurice-Saint-Germain dans l’Eure-et-Loire, appelé plus communément SMSG par tous les gens de la hype.

Arrivés à SMSG on a retrouvé la vieille maison déjà visitée il y a un an, avec son portail imposant, son jardin luxuriant, son intérieur un peu vieillot et surtout son 2ème jardin. Clairement par rapport à novembre dernier la maison a perdu de son côté maison reculée limite hantée avec sa poussière et l’impression que personne n’est entré ici depuis des années. Ici on y trouverait un charme champêtre avec le soleil, les pièces éclairées, le jardin nettoyé de ses ronces. C’est juste différent.

Clairement les potes sont à la bourre mais après tout, peu importe… On est tous là réunis, avec le soleil. Ca suffit. Sous la tonnelle en état de délabrement plus qu’avancé on installe un canapé une table basse restaurée à la vite (on a juste coupé les pieds), des fauteuils et on s’est tous posés là.

On a mangé des supers bons hamburgers faits maisons (avec des vrais oignons dedans). On s’est posés tranquillou, on a écouté Ro. et JD jouer Creep revisité par leurs soins. Une bien belle réussite. On s’est marrés quand Grumly et Els ont joué un duo mirliton et baudruche. On a tapé quelques belles chandelles au ballon de foot américain, juste au-dessus de la tonnelle, histoire de chercher les ennuis. Le tout avec bières, cognac et soleil…

L’après-midi s’est même continué par une balade vers le château des Vaux, résidence d’orphelins, absolument superbe (le château pas les orphelins). J’ai convaincu Grumly de ne pas tuer ses parents pour venir habiter ici, parce qu’elle est déjà majeure. Ca semble encore tenir pour cette semaine. Va falloir que je trouve une autre excuse pour plus tard.

La soirée était fraîche et rafraîchissante. Entre le jardin et le salon, barbecue, discussion de refaisage de monde avec Wlad (Que c’est bon !), et grosse grosse soirée Pompédeup. Avec ordi, chaîne, lumières, strobo, lumière noire et même machine à fumée. La grosse classe. On a bien retourné le dancefloor et quelques verres et autres bouteilles. On avait même fait une présentation pour le cadeau de Ro. Quelques blagues de bas niveau genre une photo de Kit (la voiture de Mickaël dans K2000) et un bout de tissu écossais pour faire « KILT ». Oui je sais c’est nul mais c’est moi qui l’est fait. Tout ça pour en offrir un de kilt à Roro et un voyage en écosse aussi. Une belle réussite.

Le dimanche le réveil fut un peu rude, un peu d’eau froide sur la tête et hop c’est reparti. Il faisait toujours aussi beau, il y avait toujours des gens sous la tonnelle et un ballon de foot américain. On a mangé tous dehors, abreuvé des blagues de l’inénarrable, intarissable et incroyable Grummly. On a même regardé le match de rugby initialement prévu sur grand écran sauf que JD a un mac et que les macs ca se le pète, donc ca met pas les mêmes sorties vidéos que sur les vidéoprojecteurs. Donc on a regardé le match sur petit écran.

On a donc passé encore un super bel après-midi, sous le soleil. On a rangé, on est partis. Joce était déchaîné, debout sur sa voiture, avec Nénou. C’était trop trop bien.

Avant de partir Els a salué, comme la reine d’Angleterre, on s’est tous faits des bisous et on est rentrés sur Paris. Juste avant que mes parents n’arrivent. Mais ça c’est une autre histoire…

Si j'avais le temps ...

Je vous raconterai mon week-end parfait en Eure-et-Loir, à SMSG, avec beau temps, tonnelle, rugby, chevaux, orphelins, punch, musique, lumière et fumée.
Mon dimanche rugby amis.
Mon resto du lundi très très bon.
Ma soirée théâtre de ce soir.
Ma soirée de demain resto/bar.
Ma soirée kart de jeudi.

Promis si j'ai le temps vous saurez tout ça. Sinon vous pourrez toujours imaginer...

lundi 24 septembre 2007

Ca vole pas haut ! Et alors ?

Ou comment remercier l'évolution de l'homme et de l'humanité...

Bah oui parce que tout a commencé il y a 4 milliards d'années et quelques. Au moment du Big bang et pas du tout quand Eve a bouffé une pomme (pedup). Bref ca a commencé tout doucement, il y a eu quelques crises plus ou moins grave, des ères glaçiaires et d'autres petites réjouissances et de fil en aiguille est né l'Homo Sapiens Sapiens. Doté de deux jambes il peut se tenir debout, il a les pouces opposés, ce qu'il lui permet de saisir les objets et d'être agile de ses doigts.

Profitant de l'aubaine l'homme évolue et utilise de mieux en mieux les objets, il évolue à travers les âges et sait désormais communiquer. Tout un système se met en place. Petit à petit l'homme repousse les limites et il y a près de 150 ans désormais il commence à inventer des machines. Machines de plus en plus sophistiquées. Et puis grande découverte par Edison : l'électricité.

Grâce à toutes ses inventions, petit à petit l'homme des machines capables de calculer seules il y a environ 50 ans. Là aussi ses machines s'améliorent en puissance et en miniaturisation. Les PC font leur apparition, de plus en plus petits et puissants. En parrallèle on arrive désormais à enregistrer des sons ensemble et à en faire de la musique. On dépose tout cela sur des supports et on peut les écouter quand on le souhaite. Les supports évoluent eux aussi gagnant en qualité jusqu'à devenir immatériels et à être stockés sur des ordinateurs.

Toujours en même temps la musique évolue en apportant des nouveaux instruments et donc des nouveaux sons.

Enfin la communication se développe de manière forte via internet. Tout récemment on arrive même à transmettre des informations via les ondes, sans fil, grâce au Wifi.

Et tout ça pour quoi me direz-vous ? Pourquoi ou comment 4 milliards d'années d'évolution pour en arriver où ? Et bien moi j'ai la réponse. Il aura fallu tout ça, toute cette évolution, toute cette recherche, tout ce travail pour que moi, à l'heure où je vous parle je sois assis, un portable dans les mains, en train de bloguer en wifi sur blogspot, avec la musique de Radiohead et de The Strokes tout en faisant caca.

Et alors on dit merci qui ?

Du blog, y'a pas d'heure pour en manger

Bon week-end triple soirées comme je les aime. Ca a commencé vendredi soir à Nanterre. Soirée chez Grumly (oui oui celle du blog). Comme quoi les gens sur internet ont un vrai coeur dans le vie. Première fois que je pouvais venir à une invitation de chez Grumly, autant dire que c'était la fête. Cacahuètes et bonbons à foison.

Après le visionnage du match France - Irlande avec une Guinness le clou de la soirée a été de jouer à un Quizz sur PS2 avec des manette buzzer qui vont super bien. C'était un peu grosse ambiance surchauffée avec questions diverses et variées puis questions musicales. Avec des tarés du buzzeur comme Djidai ou Joce ca a été déjanté mais franchement marrant.
Du coup dodo vers 3h du mat.

Samedi soir c'était chez Alix et Guigui à Saint-Cloud, deuxième repère des soirées du 92 après Puteaux. Alix comme d'hab avait cuisiné toute la journée et nous a régalé. Le petit truc parfait était le : toast, confiture de myrtille, fromage de brebis basque, huile d'olive et piment d'espelette. Un régal pour les papilles. Avec aussi quiches, saucisses, cake poire chocolat et tarte poire chocolat. Que du régal.

Soirée vraiment sympa où j'ai bien pu discuté et je me suis bien marré en grande partie grâce à Sam, Emile et Guigui. J'ai adoré. On a un peu chambré Guigui et Alix sur le mariage, entre les yeux qui brillent d'Alix et la tête baissée de Guigui on a vite compris le deal et on a bien insisté :) . Gab était en forme, il parlait à 5 cm de toi et sortait des théories énormes. Pour lui le métrosexuel c'est has been, vive le ubersexuel, genre bucheron qui se met du parfum.
Pour plus de détails, lui demander. Dodo vers 3h (on garde le rythme).

Aujourd'hui profitage du beau temps avec golf. A Vilennes (dont les habitantes sont les vilennoises (et non les moches comme on pourrait le croire)). Des débuts difficiles pour moi avec des règlages non trouvés. Puis ça a été un peu mieux. En tout cas il faisait vraiment bon et on était bien dehors au soleil.

Pour finir la journée on est retournés avec PY, So, Darfy au O'Neill, rue des canettes. Repère facile pour boire un coup sans souci, grignoter une flamekuche tranquillou. La bière est brassée sur place et donc bonne. Les serveuses sont sympas et l'ambiance détendue. On aime bien. Bref on adore y aller.

Et hop nous voilà repartis pour une semaine avec en prévision un gros gros gros week-end en Eure-et-Loire, à SMSG. Anniversaire de Romain oblige. Hum yabonnnnnnnnnn !!!!

PS : Oui tout est parfait et j'adore.
PS 2 : Désolé Gael c'est pas encore pour ce week-end. (D'ailleurs tu habites loin de Paris ? Question ouverte :) )

vendredi 21 septembre 2007

J’explique l’informatique à ma maman : le buzz

Aujourd’hui je lance une rubrique dite de vulgarisation scientifique de termes du domaine de l’informatique, du web et autres plaisirs binaires. Ca s'appelle L'informatique, ma maman et moi.

[Aparté musical]
Avant tout je dois vous dire que j’écoute le très très jouissif Vision of division des Strokes et j’avais oublié comme c’était incroyable comme morceau.
[Fin Aparté musical]

Alors un buzz c’est à la base un concept marketing pour lancer un nouveau produit. On utilise tous les media pour diffuser l’information de la sortie dudit nouveau produit. Le but étant de créer une émulation autour du lancement, en misant sur l’effet boule de neige, en cachant la date de sortie du produit s’il est attendu. Apple est d’ailleurs très très fort à ce petit jeu là.

Sur le web je trouve que le mot buzz a désormais un autre sens. Il désigne une chose, un événement, un artiste, un site, une info, bref un rien mais qui par le biais des moyens de diffusion actuels, mails, forums ou sites, se retrouve au centre de tout. Car la grande force du media web est bien entendu la vitesse de diffusion et le nombre de personnes touchées. Le buzz est éphémère parfois mais il permet de divertir, de faire découvrir, d’informer. Bref inutile donc essentiel.

Ce que j’apprécie dans ce concept c’est le libre arbitre de chaque personne qui participe ou non au buzz. En effet l’information est disponible et accessible partout sur la toile. Libre au websurfeur d’aller chercher l’information, de l’apprécier, de la relayer, de la diffuser. Du coup je trouve qu’il n’y a pas du tout la notion de joug ou d’embrigadement qu’on retrouve à la télé avec des émissions formatées pour vendre des artistes inutiles, une information filtrée par son format, les choix éditorialistes ou encore l’heure fixée de diffusion. Et les radios ne sont pas en reste avec la diffusion en boucle des mêmes titres. Du coup je n’aime pas cette impression qu’on me force la main. Mais ça vous le saviez déjà.

Bref pour moi le vrai buzz c’est l’émulation créée autour d’un événement, d’un site, d’une personne, émulation issue des choix et du libre arbitre de tous ceux qui y participent. Et je trouve que ca apporte un gage de qualité ou d’originalité. Et c’est ça que j’apprécie.

Alors maintenant que j’ai fait le tour du principe voici quelques exemples des derniers buzz récents.

Le buzz qui rapporte :
http://www.milliondollarhomepage.com : Une idée tout bête. Faire un site avec une page de 1 million de pixels et vendre chaque pixel 1 dollar. Ca parait bête mais ca marche. Les annonceurs se dépêchent d’acheter quelques carrés et rapidement le buzz fait son effet. Tout le monde veut sa place sur la page et les deniers pixel se vendront bien plus cher. Aujourd’hui la page est encore disponible pour la postérité, le créateur a gagné 1 million de dollars. Paraît-il qu’il aurait recommencé avec la million loto page…

Le buzz musical :
Surement le meilleur moyen de faire découvrir et d’apprécier des vrais talents. L’exemple le plus flagrant est pour les Arctic Monkeys qui ont depuis fait deux albums, remplissent des salles surchauffées et produisent un des meilleurs rock de ces dernières années en dépoussiérant le genre. Depuis les sites de diffusion d’artiste (comme Myspace) se sont développés et tous attendent leur heure de gloire.

Le buzz rigolo :
http://www.sauvezbuddy.com : Même si le site a fermé depuis, l’idée est assez cruelle mais drôle. Ne voulant plus s’occuper de son lapin pour des raisons a priori pécuniaire, un internaute créée un site en disant « Si vous ne me donnez pas d’argent je tue mon lapin ». Le site est agrémenté de photos du lapin mais aussi d’éventuelles recettes pour le manger. Bien sûr que ca a marché.

http://www.monsterslovesushi.com/ Révélés par google idol (ou quand google joue a La nouvelle star sur internet, ils ont fait une vidéo déjantée, drôle et géniale. C’est clair je ne me lasse pas de la voir et la revoir.

Comme quoi je vous disais que le buzz a du bon. J’ai pas osé finir l’article par « Il est si bon de buzzer ».. Ah ben si en fait ! :-D

mercredi 19 septembre 2007

Mais ils sont un peu cons les gens non?

Attention ce poste s'adresse tout particulièrement aux parisiens ou assimilés.

Tout avait plutôt très bien commencé pourtant. Un resto pour fêter l'embauche d'une des stagiaires de mon équipe, un resto certes mais un resto à Aulnay-sous-bois (traduction pour les non parisien : tout au nord de Paris, loin de tout et de chez moi en particulier avec temps de transports longs pour s'y rendre).

Le resto était d'ailleurs fortement sympathique. Une salle réservée pour nous, une super ambiance et du bon manger. Foie gras avec les oignons s'ilvouplé, tournedos au roquefort avec des légumes et une présentation impeccable et déssert peut-être un poil décevant (moelleux au chocolat un peu riquiqui et boule de glace enrobée de chocolat fondue, certes bonne mais sans non plus être incroyable). Mais dans l'ensemble c'était très bon. Avec du Montbazillac pas mal du tout en plus.

Bref la soirée était vraiment sympa. On a bien mangé, bien ri et bien discuté. Ca fait du bien. Vers la fin du repas on s'est organisé pour les voitures afin que tout le monde rentre à bon port et c'est là que le drame a commencé.

En fait pas tout de suite tout de suite, car vu l'extrême éloignement de la ville par rapport à chez moi il a d'abord fallu rouler. Et on a roulé. Periph' nord, enchaînement des panneaux lumineux, vision de la Tour Eiffel, pas tout à fait un Paris by Night mais presque. Et puis ca a été le drame.

On savait que le périph était fermé à Porte Maillot (soit la porte que l'on devait prendre). Pas de souci donc pour nous tout était ok. Mais bon du coup tout le monde sortait à Porte Maillot comme nous. Jusque là rien d'alarmant.

Sauf que les gens sont cons. Et cela il ne faut jamais le sous-estimé. Après avoir vérifié sur sytadin (site de parisiens) il s'agit des cons de la DRE cette fois : la Direction Régionale de l'Equipement pour ne pas les nommer. Bah oui parce que je conçois qu'on ferme le périph' pour y faire des travaux et même on est avertis sur le site et on peut anticiper. Donc pas de souci. Mais par contre je conçois pas qu'on ferme des routes qui se bloquent. Ca c'est franchement débile.

En l'occurence c'était l'A14 sous la Défense. Pour les non initiés parisiens, une des principales sortie de Porte Maillot donne sur Neuilly, son avenue centrale qui tout au bout donne sur ... la Défense, à environ 2km. Et là vous commencez à voir le bordel. On ferme le périph', tout le monde sort à Porte Maillot et hop 2km plus loin on bloque l'A14. Du coup c'est un bordel sans nom sur l'avenue. Gros embouteillage sur les deux kilomètres incriminés et 45 minutes pour faire 1km à 1h du matin ou presque.

Et tout ça à cause de la connerie de quelques mecs posés dans des bureaux qui ne réfléchissent a priori pas du tout. Les gens sont cons...

lundi 17 septembre 2007

Terima kasih ZamZam

J'utilise deux termes du voyage en Malaisie avec tout d'abord : Terima Kasih qui signifie merci beaucoup. D'ailleurs l'expression en retour est vraiment magnifique. Il faut répondre Samma samma, si possible avec le sourire et un air joyeux. Je vous jure que c'est magnifique à entendre. Surtout quand c'est Elvis ou Aziz qui vous le disent sur Perhentian Island. Mais ca n'est pas la question.

Zamzam c'est un resto arabo-indien que l'on a fait le dernier jour à Singapour, complêtement gargantuesque et typique. Et surtout ca sonne comme Sam.

Et oui car tout cela ce n'est que pour remercire Sam de ce géniallissime week-end au Mesnil chez lui. Cela fait d'ailleurs qu'il organise avec succès ce grand événement de la fin de l'été et cette année il a même couplé tout ça avec ses 25 ans pour une super fête.

Et comme d'habitude il a fait super beau, grand ciel bleu et magnifique soleil. La grande classe. D'ailleurs tout le week-end s'est déroulé dehors. Barbeuc, football entre potes, apéro, soirée autour du feu et camping. Bref que du bonheur d'être là tous réunis à envoyer des vannes par paquet de 20 toute la soirée. Plus calme que d'habitude mais pas mal du tout.

Le dimanche la famille de Sam était aussi conviée. Du coup on a mangé dans une annexe de sa maison, vraiment magnifique par ailleurs. Au menu une paëlla préparé par un ami cuisinier après un apéro en plein air absolument génial puis après une tarte au citron et sa mousse au chocolat absolument dantesque. Bref vraiment génial.

Avec la remise des cadeaux et des chauds applaudissements, une émotion générale qui hérisse les poils et me rappelle il y a quelques mois la BBB Party. Qu'est ce que c'était bon.

En tout cas merci Sam d'être là, merci d'être mon ami, merci pour tout. Je finirai sur ces quelques mots : "Certaines choses heureusement ne meurent jamais".

mardi 11 septembre 2007

Le loup blanc, un resto qui gagne à être connu

Comme le loup blanc... Mouhaha jeu de mot approximatif mais pas si mauvais que ça.

Le restaurant est situé rue Tiquetonne, près de Montorgueil, au nord des Halles. Dans ce quartier à rues piétonnes on trouve beaucoup de restos, cafés et autres commerces. Dès l'entrée le restaurant fait envie. Une grande carte avec des plats originaux. Et l'intérieur confirmera tout le bien que la devanture laisse aperçevoir.

L'intérieur est assez sombre mais très sympa. Les serveurs sont très prévenants et toujours au service. Les toilettes sont vraiment clean et presque cosy. Au niveau nourriture c'est là que c'est absolument génial. Des plats très originaux avec un assortiment de légume au choix. Des mélanges sucré-salés, des légumes fondants, des fruits, de la viande bien cuisiné. C'est vraiment super bon. Sûrement le resto où j'ai le mieux mangé à Paris, pour la qualité et l'originalité des plats. C'est vraiment succulent.

On ajoute à ça les cocktails délicieux, le service sympa, le prix correct et l'ambiance du resto, quoique bruyante. On m'avait dit le plus grand bien de ce resto et j'en repars conquis. Un vrai endroit délicieux comme Paris en contient beaucoup.

Ainsi soit-il

Retour aux sources, déjà hier soir et aussi cet après-midi, avec le caks sur les noreilles. Pour bosser sereinement et en toute tranquillité j’en reviens à un groupe de base : AqME. Quoi qu’en dise certains, malgré les critiques acerbes et parfois justifiées moi j’aime vraiment beaucoup. Ca hurle un peu, c’est parfois pas en place, le chant n’est pas tout juste mais c’est sacrément efficace je trouve.

Et puis c’est mes premières amours, ca ne s’oublie jamais vraiment. Des concerts de furie, un groupe déchaîné et vraiment à fond. Jusqu’à la soirée il y a quelques mois au Divan du Monde avec, j’avais l’impression, seulement eux, Sandy, PY et moi. La grande classe !

Là j’écoute le 3ème opus, La fin des temps, peut-être l’album que j’ai le moins aimé des trois. Et pourtant là j’adore. J’écoute, je chante, je dodeline, j’apprécie les gros riffs et le son bien gras(ve). Même les hurlements de Koma sonnent juste. C’est rare.

En même temps c’est clair que j’avais pas saturé l’écoute de cet album un peu décousu, dirons nous. Des rythmes plus calmes, mais toujours là même énergie. Même si on va me dire qu’il faut vieillir (je n’ose dire grandir) que c’est passé d’âge. Bah moi j’aime bien. Ca m’éclate et ca me fait du bien.

En plus l’album regorge de titres vraiment bons. Les hurlements de Koma sur Rien au monde ont quelque chose qui me touche. La fin des temps, Une vie pour rien et Ténèbres assurent un bon tempo, bon rythme, bonne mélodie et paroles piquantes. Ainsi soit-il beaucoup plus calme au début fini en chaos musical débridé et décérébré. Enfin Pas assez loin vrai claque de l’album ferait sauter et se renverser même le public du Téléthon (oh quoi j’ai le droit hein !).

Bref ca date un peu mais c’est vachement bien et moi ca me fait du bien. Et si y a d’autres concerts je serai tout devant à me bagarrer avec mon PY à moi. Comme à 15 ans !

lundi 10 septembre 2007

Martine ...


Non pas comme Maaaaaaatine dans C'est arrivé près de chez vous. Les connaisseurs apprécieront.
Non Martine, l'héroine des livres de notre enfance, celle qui vit dans un monde sucré et acidulé. Et bien certains s'amusent à en détourner les titres. Et moi j'aime bien.

Martine




dimanche 9 septembre 2007

4 raisons d'aimer Paris

Quatre petites raisons. Mais il y en a tant d'autres... Et j'aurai pu écrire "quatre raisons pour lesquelles j'aime Paris".

Tout d'abord les balades. Avec le beau temps de ce week-end, ciel bleu, soleil et 25 degrés, ca donnait envie de sortir. En plus grâce à So et ses parents j'ai récupéré un bouquin d'énigmes et jeux de pistes sur Paris. En prévision du grand rallye sur Paris j'ai décidé de tester les énigmes.

Premier essai hier avec départ de la concorde. Difficile de trouver les indices. Du coup je me repère à mes connaissances et souvenirs mais je loupe le début. Je me reprends par la suite pour déguster la balade, avec tout plein de petits détails, de coins à découvrir et d'infos sur Paris. Je suis fan. Je finis presque avec l'église Saint-Roch. Grosse surprise car je ne la connaissais pas. Et l'église est pas mal du tout. Une perspective assez originale et plein de peintures. J'ai été agréablement surpris. Ensuite j'ai continué le parcours mais j'ai pas résolu le reste. J'étais un peu claqué.

Du coup j'ai décidé de rejoindre Sandy, ôd et Tom pour une balade direction Bastille. On se retrouve alors dans un des bars les plus cool de Paris : le lèche vin. Déco biblique kitsch en opposition aux toilettes dont les murs sont tapissés d'images porno. Je suis fan. Les serveurs sont cool, les tarifs pas trop mal et donc ça en fait un coin vraiment super sympa à Paris. 2ème raison !

Aujourd'hui ce fut une deuxième balade en partant de l'hôtel de ville avec Adri et Darfy après. A l'hôtel de ville il y avait un écran géant avec le match de rugby. Super ambiance en plus, un peu pro-portugaise mais c'était vraiment agréable. Toujours avec le temps parfait. Le jeu de piste est vraiment pas mal du tout. Mieux que celui de la veille. On se balade et on s'amuse avec Adri et Darfy.

Après un moment on décide d'aller manger. On trouve un resto pas très loin de la place Sainte-Catherine. Ca s'appelle Les bougresses et ca fait longtemps que j'avais pas fait un resto aussi sympa. Farfalles au magret, carpaccio de boeuf et super moelleux au chocolat. Le service est vraiment sympa et la nourriture pas mal du tout. Bonne présentation, bonne ambiance, bonne musique. J'ai vraiment bien aimé. Avec la place à côté c'est une bonne adresse. Raison 3.

Et pour finir un pub écossais typique. Ca paye pas de mine mais c'est pas cher. Et on y était avec des vrais kiltés et de la vrai musique. Une ambiance assez cool, de la bière, du whisky et un arrière goût d'Ecosse. Bon point. Le genre de bar dans lequel on peut venir à 15 sans souci avec une bonne soirée garantie. On y retournera. Raison 4.

Le week-end fut vraiment bon. Des nouveaux coins, des nouvelles infos, deux bars, un resto. Je suis encore plus fan. Et puis tout ces gens. J'adore la tolérance de cette ville. On peut croiser tous les styles dans la même seconde, un mec en costard cheveux gominés, un autre en short, un noir en short avec une noire en tailleur à carreaux, un mec en vélo, un autre fashion. J'adore l'ambiance, j'adore cette ville, j'aime cette ville...

samedi 8 septembre 2007

A la mi-temps

Et hop j'enchaîne les titres d'articles facile...

A la mi-temps de ce week-end sportif, début de la Coupe du Monde et match de l'Equipe de France contre l'Italie ce soir. Et pendant ce temps-là l'Italie, mais au rugby, est en train de se prendre ce qu'on appelle très clairement une belle branlée. Il n'y a pas vraiment d'autres mots pour appeler ça. Appelons un chat un chat ! Parce que bon 38 - 0 en 20 minutes ca peut pas s'appeler autrement.

Et un petit coup d'oeil par la fenêtre il fait super beau je vais aller me balader cet après-midi c'est sûr. Avec genre une petit bière en terrasse qui va le faire je le sens. Avant un petit match tranquillou ce soir.

Hier soir le match de rugby c'était chez SPI et Fred avec JD. Petit combo rugby et un enchaînement vodka-martini-noix de cajou puis risotto - magrets de canard au miel - glace au chocolat. Avant de finir sur une Chimay. Bref c'était parfait. En tout cas beaucoup plus que le match, même sur une télé LCD en HD. Seul consolation j'ai presque sympathisé avec le chat, celui qui me regardait avec des yeux qui voulaient dire "Je veux te tuer!!". Désormais je sens presque de l'indifférence dans son regard.

Bon pour le match c'était pas ça. Tant pis y'en aura d'autres. Et après on a joué à la Wii histoire de se maintenir en forme. Enfin de faire semblant. Retour Boulogne Puteaux by night avant un bon 10h de sommeil. Ca fait du bien !

jeudi 6 septembre 2007

A mi-temps

J'ai l'impression d'être à mi-temps cette semaine. Genre 12h au boulot et 12h en dehors. Pas mal de boulot, des trucs à finir, plein d'investissement et donc aussi de la fatigue.

Du coup je suis un peu malade même si ca m'arrive pas souvent. Pas de quoi ne pas bosser mais juste me fatiguer. Bref juste pour embeter en fait. Et le soir je suis claqué. Donc je mange, je téléphone et je dors.

Finalement la seule distraction de
la journée fut le pourrissage de collègue, petit jeu qui a commencé tout doucement mais qui monte crescendo. Un bureau dérangé, une balle de tennis par la fenêtre et voilà ma chaise de bureau scotchée et plastifiée.

Du coup je cherche une vengeance, pense d'abord à jouer avec le transfert d'appel depuis le poste de mon collègue avant de me raviser. J'opte pour une solution plus classe : la mise sur cales de ... son fauteuil. Aidé par mon chef de proje
t.




mercredi 5 septembre 2007

Amy amy

Depuis deux mois j’achète Rock’n Folk. Ca m’arrivait parfois avant mais en consécutif pas encore. Et les deux fois je me suis régalé. Articles plutôt bien écrits, critiques honnêtes et reportages bien faits. Bien sûr on est pas toujours d’accord, ils s’enflamment pour des trucs qu’on comprend pas mais dans l’ensemble je l’aime bien ce magazine. Je pense que l’abonnement va pas tarder. Et puis si il y a bien un truc avec lequel je suis d’accord avec eux c’est sur Amy.

Amy Winehouse ou l’album d’une des grosses révélations de l’année (avec Malajube evidemment). Révélation musicale mais aussi désormais commerciale. Et quand c’est réussi comme ça l’est, je dis tant mieux pour la musique. Parce qu’à la base Amy Winehouse n’a pas grand-chose pour me plaire. La soul n’est pas mon style musical le plus connu et donc pas mon préféré. Il paraît qu’elle chante comme les groupes des années 60. Super ca va pas aider non plus.

Et voilà on prend son album, on se le cale sur les oreilles et on se laisse guider. Et c’est une bombe ce truc. Je trouve que cet album a vraiment la grosse classe. Alors que la chanteuse pourrait faire penser à l’inverse, avec ses tenues de pute de l’est, ses tatouages de marin et ses déboires people-isés, je trouve que le style musical est très très classe. Un truc qui te fait aimer la soul. Ca fait surement rétro mais en tout cas ca le fait parfaitement bien.

Et puis Amy c’est quand même une voix que si t’en entend deux comme ca en 10 ans t’es content. C’est vraiment incroyable ce timbre. Alors si on ajoute à cela des rythmes vraiment réussi et des arrangements parfaits. On obtient un putain d’album je vous le dis.

Certes on sortira peut-être « Rehab » , « Back to black » ou « Just friends » mais tout l’ensemble tient largement la route et mérite beaucoup plus qu’une écoute. Même qu’on aurait envie de l’écouter sur vinyle, avec les craquements et une espèce de chaleur moite du sud des Etats-Unis…

Alors quand j’écoute l’album et que j’entends que Ghinzu et Radiohead prévoient un album pour la fin de l’année, je me dis que décidemment même musicalement 2007 est une putain d’année !

lundi 3 septembre 2007

Un lever difficile

Et hop trois pour le prix d'un aujourd'hui. Avec le résumé de samedi matin.

Ce matin c’est branle bas de combat dans l’appart. La colloc est en agitation. Dès 8h le samedi matin c’est rare. PY et So partent vers Lille, moi vers Macon. Chacun son we, chacun ses plaisirs. Et on se reverra lundi ravis, les uns comme les autres.

En fait ca a commencé par un réveil tout doux pour moi. De loin j’entends So qui discute clé usb avec sa maman au téléphone. Ca me fait sourire, de si bon matin un samedi. Un peu dans le coltard je sors de la chambre et vais à la cuisine. Je me baisse je ne sais plus pourquoi et au moment où je me relève juste devant l’ampoule PY fait irruption et allume.

Petit choc quand même. Je le regarde en disant un truc hyper compréhensible genre « baaaaaaaaaaah non quand même ». Lui se marre et moi aussi. J’adore ce réveil.
Derrière je sens que So est pressée. Le rendez-vous qu’elle a promis à ses parents ne sera pas tenu au niveau de l’heure. Et en plus je sens que PY prend son temps. Cela m’amuse.

Du coup j’ai l’impression qu’on prend avec PY notre café tranquillou pendant que So tourne et bourdonne tout autour. C’est rigolo. Un peu pris de remords pour la situation je dis à So : « Prends une quetsch ca ira mieux ». Et là elle me fait des gros yeux et me dit « C’est la phrase la plus ridicule que j’ai entendue ! ». Gros rires communs.

Finalement ils sont partis et moi aussi. Vivement lundi !

La vie parisienne

Jeudi soir c’était resto avec des potes. C’était décidé comme ça, depuis super longtemps, genre mardi. Une envie de revoir du monde, la rentrée, un peu de détente. Bref que du positif.

Le problème c’est qu’on est nombreux et que du coup ca devient difficilement gérable. Après deux heures de recherche tant bien que mal j’ai abandonné l’idée de réserver un resto pour 12 dans Paris, 2 h avant le diner. Trop de contraintes : tarifs, localisation, horaire. Impossible de trouver un truc qui conviendrait à tous. La vie est parfois dure.

Peu importe, on est des fous on improvise. Rendez-vous 20h30 Bastille et ensuite on avise. Ca sent la soirée loose et alors. On sera tous là, on va discuter, marcher, se marrer, boire un peu, manger si on y arrive. Ca sera génial quoi qu’il arrive.

Et ça le fut. Arrivé à 20h30, heure initiale prévue, Grim n’est pas loin derrière moi et arrive. On discute un peu. So m’a dit qu’elle serait en retard, comme PY, ca je le savais. JD traîne et on ne sait pas qui sont ses mystérieuses invitées, Sandy on en parle même pas. Tu parles elle avait d’autres lacets à fouetter comme on dit (ca c’est un peu private je l’avoue).

Donc du coup on a vu arriver tout le monde au compte goutte, avec une mention spéciale pour Darfy qui arrive en Vélib met qui subit les foudres du sarkozisme local. Forcément à griller un feu rouge et à prendre un sens interdit on se prend une ramonée par les flics. Normal. Moi j’aurai bien vu aussi 4 points en moins sur le papier rose avec la photo moche qu’on a dessus.

Bah oui ca c’est un truc assez véridique et encore plus avec les jeunes comme moi (oui ca fait du bien de l’écrire) qui ont appris à conduire avec la conduite accompagnée. A 16 ans on t’inscrit à l’auto-école, on te demande 3 photos et tu files celles que t’as fait il y a un an pour ta carte du judo ou du foot. Du coup t’as bien l’air con à 25 d’avoir ta gueule d’ado boutonné, pas réveillé, habillé par ta mère sur ton permis. Alors tu fais comme moi, tu te le fais volé et tu fais une photo potable (pour l’époque). Dans 10 ans on se dira : « Putain qu’est ce qu’on avait l’air con avec nos lunettes carrées et ces coupes de merde ». Mais bon la vie est un éternel recommencement.

Et la soirée fut géniale, on a mangé au 66 rue de Lappe, parce qu’il y avait de la place, parce qu’il y a de la Guinness, parce qu’il y a des burgers et parce qu’il y a des potes. La soirée était géniale je vous le dis…

Tu coinches ou pas ?

Voilà j’ai une heure trente, le temps d’un Paris-Macon en TGV pour vous raconter ma semaine et plus si affinités. Oui je sais j’ai rien posté cette semaine mais je n’ai absolument pas pu. Boulot et soirées s’enchaînent, à moins que ce ne soit l’inverse. Alors je vais tout refaire. Dans l’ordre ou presque.

Tu coinches ou pas ?

Mercredi c’était soirée coinche. Avec une deuxième soirée et une troisième en préparation cela pourrait bien devenir une sorte d’institution. Alors certes on ne joue pas à la coinche comme chez moi, les annonces ils s’en balancent, seule une belotte traîne encore ici ou là. C’est dommage je trouve que ça perd son charme, de pouvoir annoncer des 240 comme on veut, de retourner une situation incroyable en sortant un carré de dames derrière les fagots. C’est pas grave une fois la frustration passée on retrouve toutes les subtilités du jeu.

L’entente, la connaissance du partenaire, ca reste le must. Tout est dans l’annonce orale de toute façon. Après si ya feeling ca fait des étincelles. Ca reste vrai avec ou sans les tierces, cinquantes et autres cents. Et puis l’impasse ou la recherche du 10 improbable ca fait toujours plaisir.

Bon mercredi j’ai perdu, deux fois. Ca arrive mais c’est pas grave. La soirée était de toute façon réussie. Petit appart de Nanne, ex-collègue, déjà-amie-avant, avec Jeanfi, son Monsieur à elle et aussi Paulo. L’appart est géant. A côté de nation, une sorte de loft avec un grand salon, un coin cuisine extra, une chambre en haut avec une grande salle de bain et le must : une terrasse de 10 bons mètres carré. Le pied vraiment cet appart !

Bon la terrasse ca reste quand même le drame. Bah oui parce qu’elle est située en plein milieu d’une cour intérieure, du coup ca résonne un peu et les gens à côté ils sont pas contents. Et ca fait des histoires. C’est dommage parce qu’elles étaient bien les histoires coquines de Nanne.

Le premier épisode fut bref mais intense. Pendant le repas.
Une fenêtre s’ouvre, un mec hurle :
- On n’est pas à la campagne !!!!
Jeanfi se lève, ne sachant pas trop d’où ca vient il répond :
- Et bien t’as qu’à y aller… Connard ! (Attention tout est dans l’intonation sur « Connard »)

Le deuxième fut plus mesquin. Un moment après le premier épisode, on entend un bruit sur le toit, puis une tomate vient s’écraser sur la terrasse, un bon mètre derrière nous. Après étude de l’impact et de la direction, on s’aperçoit que la tomate ne peut venir que d’une seule fenêtre, possédée par un être qui en plus d’être courageux m’a l’air d’être un sacré con. Finalement Jeanfi aura encore le mot de la fin en nous disant :
- C’est qui est bien c’est qu’ils commencent à jeter des trucs qui ne sont plus périmés… Bientôt on aura des homards et des bouteilles de whisky.

Finalement on est rentrés, sous les hourras de la foule et je suis tombé amoureux du Nabaztag/tag, l’objet le plus inutile du monde donc totalement essentiel. Il s’agit d’un lapin, connecté en wifi (Maman ca veut dire sans fil) à internet, qui parle et bouge les oreilles, te raconte sa vie et que si tu lui demandes il peut te donner la météo, le trafic ou ta radio préférée. Bref inutile donc essentiel.

Il paraît même, d’après Darfy, que sur leur site internet on peut s’enregistrer pour faire dire n’importe quoi aux lapins. De là à balancer des insanités…

mardi 28 août 2007

Musique du jour

Petite playlist inspirée ou personnelle mais assurément excellente :

Un petit Led Zeppelin qui donne bien la patate


Malajube evidemment et Montreal -40°C


Bob evidemment et son Blowin in the wind


Iggy Pop et the Passenger

Et même Janis Joplin

Kekeland

L’autre jour je me suis surpris à retourner sur thejackytouch, le site qui aura marqué mes études. Je me souviens d’attendre tous les mois pour découvrir le nouveau jacky. Pour ceux qui seraient nés après 97 ou à qui ils manqueraient une case culturelle : le jacky ou Kéké ou McFly ou Oin-oin, appelez le comme vous voulez, désigne celui qui aime à ajouter diverses accessoires toujours plus voyants à sa voiture.

Bref celui qui pratique le tuning. Ajout de néons, déformation de la carrosserie, ajouts de prises d’air, d’ailerons, de bas de caisse, de triples pots ou encore de paupières aux phares. Et je ne parle pas des autocollants partout, des couleurs de mauvais goût et bien sûr de l’intérieur de voitures. Et là sans parler de la décoration à faire pâlir d’envie une Valérie Damidot (sisi celle qui repeint les murs en violet et marron sur M6 le dimanche soir) on peut y trouver différents accessoires allant de caisson de basse à la batte de base-ball.

Car bien sûr être jacky, c’est plus que cela c’est tout un état d’esprit. C’est passer tout son maigre salaire (car en général le Jacky est plutôt pauvre) dans sa voiture, c’est rouler à fond, c’est faire des concours de décibel et c’est se garer sur deux places « handicapé » (sisi je vous assure vous la trouverez sur le site). Bref ce sont des êtres adorables qu’on aime à croiser.

Et c’est vrai qu’avant de quitter l’Ain je ne mettais pas forcément rendu compte qu’il y avait une forte concentration vers chez moi de ces fabuleux êtres. Et je dois reconnaître que je me suis vraiment moquer du MacDo de Vitry le François il y a peu en le décrivant comme un lieu à part en France, l’endroit de la beaufitude extrême, le point culminant de la ringardise à la française. Alors je leur dois bien ça en parlant du Mac Do de Bourg-en-Bresse.

Ah la la quel spectacle mes amis. Je me serai cru dans un film. Il faut dire que le contexte était là. Derniers jours de l’été scolaire, premiers jours d’été réel, soirée agréable, match OL-ASSE à 21h (soit les deux clubs du coin, les quarantenaire soutenant l’ASSE et les ados l’OL). Autant dire que tout était réuni pour un grand moment.

En fait, juste après s’être garés, ma sœur rencontre une amie et commence à discuter. Ces 5 minutes me permettent de vivre un moment formidable. Je ne sais pas si le contexte a suffi mais je crois que tous les beaufs du coin se sont donnés rendez-vous à cette heure précise. Et encore si le beauf est gentil, en voiture il devient sacrément con.

Et là c’est le défilé. Défilé de blondes au volant de 106 avec le « A » derrière qui font nimp, tentent des marche-arrière on ne sait pas pourquoi, défilé de jeunes beaufs qui sentent l’après-rasage Menen et qui sortent débardeurs et chaînes en or au volant de la Seat Corrado ou de leur Fiat Punto aux couleurs et accessoires improbables.

Ah un Jacky, un vrai déboule, grosses jantes, aileron, il fait patiner les roues pour piler 5 mètres plus loin. Il est à 100 mètres mais on sait qu’il écoute de la musique. Vraiment très fort. Il passe devant nous en nous toisant, puis déboule à 145 km/h dans le parking du MacDo.

Plus loin dans la file du Mac Drive on tient notre champion. Déjà il a pris la file avec un camion beaucoup trop long. Du coup à chaque virage, il galère, il frotte, il monte sur les trottoirs et il s’en sort on ne sait trop comment. Mais il s’agit d’un champion ca c’est sûr.

En sortie de la file MacDrive, il ne regarde absolument pas à droite et serre, serre, serre jusqu’à bien frotter la voiture, enfin l’Opel Kadett, qui venait de là. Bizarrement comme si c’était normal ou comme si cela ne dérangeait aucun des deux, ils s’en vont sans rien dire. J’avoue ne pas trop comprendre.

Et le défilé continue, des jeunes, des filles, des vieux, des t-shirts de foot, des bananes, des portables à la ceinture. Le beauf a mille façons de s’exprimer. Pour notre plus grand plaisir.

Après 5 minutes, nous quittons ce coin si fabuleux, dédié à la culture et au savoir-vivre français. A regret je peux le dire…

Le bonheur des choses simples

Etre assis les pieds dans l’herbe, sous le soleil d’une fin d’été qui n’aura pas existé, obligé de plisser les yeux pour voir quelque chose, un petit café à côté de moi, un peu de musique (Malajube en l’occurrence) le tout après une bonne nuit de sommeil, la vision de la campagne et le calme ambiant. Pour moi rien que ça, ça pourrait ressembler au bonheur. Un truc juste tout simple.

Et alors si rien que cela me suffisait tout le reste du week-end ne ferait qu’ajouter au bonheur ? J’aime à hésiter à répondre mais dans le fond je sais consciemment que c’est absolument vrai.

Samedi a été une journée géniale. 60 ans de mariage des mes grands-parents. Ca reste un truc assez inimaginable pour moi. Si on regarde d’ailleurs les faits il y a peu de chance que je vive un moment comme eux. Ca ajoute encore à la beauté du jour. Après 4h de route depuis Paris, j’étais enfin là à midi, près à revoir frères, sœurs, oncle, tante, cousins et cousines. Bref la crème de la crème, mon essentiel à moi (au moins pour un côte de la famille). On a commencé par un apéro au soleil chez mes grands-parents. Assis les uns à côté des autres, premières discussions et évidemment premiers rires.

Après cet échauffement on est allés au resto. Et je dois dire qu’on a sacrément bien mangé. Foie gras, grenouilles délicieuses, veau aux cèpes, fromage et dessert. Le tout arrosé de très bons vins locaux (Bugey, Côte du Rhône). Et puis surtout on était tous réunis. On était bien. Comme à chaque fois en fait. Avec mes cousins c’est comme ça. On se voit que 3 ou 4 fois par an peut-être, mais à chaque fois on a l’impression qu’on s’est vus la veille. Le courant passe toujours très bien, on s’amuse toujours et c’est un vrai bonheur.

La journée a continué sur son rythme heureux avec le soleil et la famille. On a joué aux boules, on a mangé, on a bu, on a pris des photos, on a parlé, on a ri. Rien que des choses simples. Tout est là je vous le dis.

Samedi soir on s’est retrouvés en famille proche et on a pu montrer les photos de nos vacances respectives (à ma sœur, mes parents et moi). Singapour et autres plaisirs malaisiens. Le tout sur vidéoprojecteur silvouplé !

Dimanche est passé à une vitesse folle. Je me suis levé. On a mangé. Puis j’ai fait jouer ma mère à la Wii. Elle assure pas mal au golf. Ensuite on a été voir ma sœur jouer au foot. Il faisait beau et on était heureux de la voir souriante et s’amuser autant. On a fini la journée chez mon autre sœur avant d’aller manger tous ensemble au Mac Do (ce qui vaudra d’ailleurs un autre post d’ici peu). Rien que des choses simples je vous dis. Mon frère était au stade à Gerland, ramasseur de balle pour Lyon – Saint-Etienne.

Allez vous reprendrez bien une petit part de bonheur ?