mardi 14 septembre 2010

Parisian way of life : Urban sport

Petit résumé des derniers jours parisiens et sportifs.
En commençant par mercredi comme ça, parce que j’en ai envie. Fin de la journée de travail, direction le cinéma pour voir Benga Bilili, après hésitation avec Avatar et Toy story. Comme quoi on est assez éclectiques (de Glasgow). Pour ceux qui ne le savent pas, Benga Bilili c’est un reportage sur des handicapés vivant à Kinshasa dans une grande misère et entourés d’enfants défavorisés de la ville. Pour entrevoir un avenir, ils jouent de la musique sur leurs fauteuils-vélos roulant. On va suivre 5 ans de leur histoire, de 2005 à 2010, des prémices de la formation du staff Benga Bilili (le nom du groupe) à la tournée finale en Europe.

Le reportage est centré sur leur musique et ne tire pas vers le larmoyant ou l’apitoiement. Néanmoins on est forcément émus par leur histoire, touchés par leur musique et on passe de l’admiration, aux larmes et enfin au rire en 1 minute. Un beau voyage.

Jeudi fut consacré au sport. Urban foot hebdomadaire à Mewdone (comme on dit aux US). Bon match d’une heure avec toujours de la bonne ambiance. Et comme je cours tous les 2 ou 3 jours depuis quelques semaines, ca devient vraiment un moment de détente et de plaisir.

Vendredi rebelote mais cette fois-ci avec des collègues et à Puteaux soit à 5 minutes à pied de l’appart. Bon petit match même si les jambes tiraient un peu à la fin. Ca fait plaisir de retrouver un niveau correct physiquement. Je me suis bien éclaté. Petite soirée tarot chez Chti arrosée d’Absinthe mais pas beaucoup quand même.

Samedi lever en douceur avant de vouloir profiter du beau-temps. Du coup 2 ou 3 coups de fil et nous voilà à Paris, un guide à énigmes sous le bras pour visiter le 9ème arrondissement. Au menu, 4 heures de marche vers l’opéra Garnier, les grands magasins, la Sainte-Trinité, la nouvelle Athènes (ancien quartier littéraire et des demi-mondaines mais on sait pas trop ce que ça veut dire), la place Blanche, Notre Dame de Lorette, les passages couverts et finalement retour à Saint-Lazare pour boucler notre périple. Repas pâtes et Simpsons.

Dimanche, lever aux aurores ou presque. C’est le jour de la Parisienne. 22 000 participantes cette année et toujours le départ sous la Tour Eiffel pour 6km de course contre le cancer du sein. Sympa.
Pour reprendre des forces, enfin moi ça va c’était pas trop dur, on est allés bruncher au Catz, 57 rue Rodier. Dans le 9ème (comme quoi).
Brunch sympa (bon choix de thés et cafés à volonté), buffet avec salades, pâtes, tartes, petits gâteaux délicieux et jus d’orange frais. Un bon brunch mais un tout petit peu cher tout de même (24 euros) : mode buffet, un choix de plat un peu limité bien qu’ils soient tous excellents, quelques pots de confitures pour tout le monde. Mais avouez que c’était bien mérité non ?

mardi 31 août 2010

Le lundi au soleil

Comme on dit en Normandie : « Ah ben c’t’année l’été c’est pas d’chance c’est tombé un lundi ! »

Mois d’août studieux avec un nouveau travail Jeanne Ma(a)s pour moi et donc la découverte d’un nouvel environnement. Après 4 semaines dans ma nouvelle équipe, je peux dire que je pense avoir fait le bon choix.
Mon nouvel environnement me plaît. Humainement j’ai trouvé une structure qui me convient avec des rapports que je trouve sains. Le projet comporte des enjeux motivants et qui me donnent envie d’aller plus loin. Enfin je travaille à 20 minutes de chez nous à pied, dans un cadre que je trouve assez cool. Et je dis pas que ça pour la machine Nespresso à 2 mètres de moi.
Bref et malgré une semaine un peu chargée sur laquelle j’ai travaillé à mi-temps (12h de travail et 12h de repos) le ciel est bleu dans ce nouveau pas professionnel.

C’est donc pour compenser ce beau mois d’août que nous avons tenté, et ce, à plusieurs reprises c’est dire si on est cons, d’aller ou de nous approcher de la Normandie pour nos week-ends aoutiens.

Et on peut dire que Dame Nature est généreuse. Un beau mois d’été bien pourrave avec au choix du 8°, de la pluie, de la bourrasque, encore de la pluie, de l’orage, du 10° et pour finir de la pluie.

Dès le début du mois d’août, et sans aller en Normandie pour le coup, on a eu un bien beau samedi de merde comme on dit chez moi. Un samedi à rien foutre d’autre que de rester à la maison avant finalement de regarder le multiplexe, top départ de l’année foot et quelques bonnes parties de Guitar Hero pour se réchauffer.
Mieux, le lendemain, on se sentait d’aller tester l’Eure et Loir, comme ça juste pour la frime.
Déçus par un pique-nique ensoleillé et un après-midi agréable, on a compensé la journée en taillant des ronces de 3 centimètres de diamètres à la main et en tabassant de l’ortie de 2 mètres de haut, le tout en short bien entendu. A scar is born.

Largement pas échaudés par de telles aventures on a remis ça par un week-end en Normandie. Gros mental car on a même poussé jusqu’à la limite de la Picardie. Samedi soft avec un dimanche de toute beauté. Balade en bord de mer picarde sous un déluge de flotte, du vent froid et une mer gris marron. Avant de rester à la maison pour le reste de la journée. Bien sûr le retour s’est fait en passant par Beauvais et sous un déluge d’eau, sorte de feu d’artifice local.

Un autre soir, alors que nous accueillions des amis expatriés au Caire, l’idée nous a effleuré de vouloir allumer le barbecue. Magnifique idée mais largement abandonnée par les 14° degrés ambiants. Au final un repas marmiton cuisine au miel, bien arrosé de Gewurztraminer plutôt réussi.

Petit interlude estival le week-end suivant puisqu’en gagnant le sud nous y avons trouvé le soleil. Au menu : restaurant familial et fête de famille, le tout sous 33°.

Revigorés par ces températures incroyablement extrêmes, nous avons tenté de nous rapproché à nouveau de la Normandie. Tout proche mais quand même pas en Normandie. Ca nous a évité la grosse pluie mais pas les 8 degrés nocturnes, les bourrasques et autres aventures. Mais ça c’est encore une autre histoire à vous conter.

mardi 10 août 2010

20 bonnes raisons d’aller en Auvergne

Pour sortir un peu de la France ça fait du bien.
Pour faire de la route sans trop savoir son heure d’arrivée, même avec le GPS, surtout avec le GPS.
Pour revoir les virages, les sapins et les étoiles.
Pour aider un chef d’entreprise à déménager avec un électricien.
Pour acheter des cageots de fruits et de viande.
Pour apprécier la conduite de Darfy (cf Point 3).
Pour détester la conduite de Darfy (cf Point 3).
Pour s’envoyer de la charcuterie, 2 Saint Nectaire et du calva d’il y a 30 ans.
Pour presque sortir en boîte même le premier soir et même si c’est fermé
Pour dormir 3h ou presque.
Pour les bonnes tablées entre copains là juste sous le saule pleureur, un peu de barbac et de barbeuc, un peu de bière et beaucoup de rires.
Pour jeter ses couverts par terre, juste pour le plaisir.
Pour couper à travers les bois et se faire charger par les vaches.
Pour découvrir Vieille Brioude, sa fête de village, son groupe qui joue sur son char, son bal et ses pintes à 1 euro 50.
Pour la musique de Disco Sandy, pour Lady Gaga et pour toi (Hey) Baby.
Pour les croissants ramenés religieusement depuis la Chaise-Dieu par Françoune et Pob comme chaque année depuis 6 ans.
Pour faire une randonnée dans les ronces, la boue, les arbres et aussi à la base la rivière en tongs.
Pour voir tomber l’orage juste avant de partir.
Pour repartir le cœur lourd des si bons moments passés.
Pour avoir hâte que l’été prochain arrive.

mardi 27 juillet 2010

Bières, frites et chocolats en maillot à pois

Le Prologue
Joli week-end envoyé en ce mois de juillet. Tout commence par un petit cinéma : Shrek en 3D parce qu’il était une fin. On rit on pleure tout est bien qui finit bien. Histoire de bien se mettre en jambe.

Echappées belles et étapes de plaine
Lever aux aurores et départ pour la Belgique, le plat pays qui n’est pas le mien. 3 petites heures de route, une pause essence et une pause pipi pour le contrôle antidopage. Pas de crevaison ni de chute et nous voilà dans la capitale belge : Bruxelles.
On dépose la voiture près de l’hôtel classieux que l’on a réservé et on commence notre périple à pied par la place de Brouckère. Les cafés style 1900 nous tendent les bras mais nous avançons pour passer devant le théâtre royal de la Monnaie dans lequel sont joués des opéras.
Le centre-ville est encore calme à cette heure là et c’est vraiment agréable de s’y balader. On a le temps de voir le paysage et admirer la devanture et l’intérieur de « A la mort subite », café faisant référence à la bière belge du même nom.

L’étape du baroudeur

Avant de rejoindre le centre ville nous basculons sur la cathédrale des Saints Michel et Gudule du nom des deux saints de la ville de Bruxelles. Une jolie façade, différents étages de construction, une chaire délicatement sculptée, des statues imposantes, un orgue tout juste rénové et un autel particulier (facile celle là) qui donne un côté atypique à cette étape.


Enfin les Alpes !
Puis direction les galeries royales Saint-Hubert : celle du roi, de la reine et des princes. Autant de Galibier, Croix de Fer et autre Madeleine. Jolies galeries style 1900 qui renferment les plus belles boutiques de Bruxelles : maroquinerie, chocolats, champagne. On en profite pour craquer sur une boîte de chocolat Neuhaus. Mais qui ne l’aurait pas fait ?
On oblique ensuite par la rue des bouchers toute commerçante, puis le théâtre de Toone, descente par De Bier Tempel (où l’on peut trouver un énorme choix de bière) avant la montée finale sur la Grand Place.
On reste ébahis devant l’hôtel de ville, les splendides maisons de corporations et les autres bâtiments de la place (musée de la ville) vraiment magnifiques.
Mieux encore on mange sur la terrasse du ‘t kelderke déjà éprouvé en 2006 mais qui sert de délicieux stoemps (pomme de terre, choux et lardons) accompagnés de saucisses ou encore de carbonade. Le tout arrosé de délicieuses Gueuze et Framboise bien évidemment.

On continue notre périple à pied vers la Bourse avant d’enchaîner par les différentes fresques de BD qui s’affichent un peu partout dans la ville.
On débouche sur le Manneken-Pis, petit garçon urinant devant tout le monde, symbole de la ville et de l’autodérision des bruxellois.










La journée de repos
Une petite marche à travers les galeries commerçantes avant d’arriver à notre hôtel. Chambre plus que spacieuse et assez classe quoique un tantinet délavée. Le point d’orgue de l’hôtel reste la piscine disponible au 30ème étage dans laquelle nous nous prélassons durant la fin de l’après-midi. Enfin pour bien nettoyer les toxines nous optons pour le sauna.

Tactique de course
A l’aide du guide et sans partir en chasse-patate comme dirait Dark Vador euh Laurent Fignon, on se dirige vers la place Sainte Catherine pour découvrir l’église du même nom et les bassins de la place bordée de nombreux restaurants. Après hésitations et comparaison dans notre guide on opte pour le Vistro (vis signifie poisson en skreukreu (flamands pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler un flammad, vlaams pour eux même)).
Au menu on laisse partir l’échappée : homard, huîtres et moules délicieuses et copieuses. Puis on fait rouler les coéquipiers pour rejoindre le Manneken-Pis, le café en face du garçon pisseur pour déguster une bière trappiste et une Delirium Tremens. Finalement tout se joue au sprint vers l’hôtel (en taxi).


Etapes de transition
Un peu fatigué de notre périple de la veille, nous décidons de nous ressourcer à la piscine avant de boucler nos paquetages et de descendre profiter du petit-déjeuner offert. Et pour une fois l’offre n’est pas négligeable. 26 euros par tête, digne du standing de l’hôtel.
Au menu : tout. Viennoiserie, pains, thés, cafés, cacao, cappuccino, jus frais d’orange, de pamplemousse ou de pomme, charcuteries, fromages, saumon fumé, fruits, omelettes, saucisses, œufs à la coque, bacon, champignons et pour finir en beauté gaufres aux chocolats et crêpes au sirop d’érable. Bref de quoi nous restaurer jusqu’à plus faim et prendre des forces pour la deuxième journée.

On fait un arrêt à De Bier Tempel pour embarquer quelques bières dans notre musette puis on file direction Bruges et le pays des Skreukreu.


On atteint des sommets

Visite de Bruges donc depuis la ‘t Zand vers la Gross Markt en passant par la Zuidzanstraat, la Steenstraat et Simonstevinplein.
Petite note linguistique.
Pour parler correctement le Skreukreu :

- mettre une patate chaude dans la bouche (ou l’équivalent en noyaux de cerise)
- oubliez tout ce que vous savez sur les consonnes il n’y en a que 6 : g,k,r,j,w et s.

- de plus ces consonnes sont toujours utilisées par combinaison de 2 ou 3

- ajouter quelques voyelles
Ca y est vous êtes autonomes au pays des Skreukreu. A minima vous pourrez toujours vous payer une bière.
Bruges mérite plus qu’un détour. La cathédrale entourée d’arbres nous donne un premier aperçu de la ville puis nous fonçons sur la Grand Place avec son beffroi et ses maisons à pignons. Assez grande, elle est assez ouverte et donc très courue par les touristes. Juste à côté on tombe sur la place du Bourg tout aussi somptueuse. Les bâtiments sont splendides. Le centre des villes belges est vraiment atypique.
On continue par le passage du singe aveugle (je vous l’évite en Skreukreu c’est imprononçable) puis on longe les canaux, profitant de points de vue sur la ville et d’un calme agréable avec une température idéale.
On récupère un peu dans le plus vieux café de la ville (1515, Marignan 1515 magnifique) avant de boucler la grande boucle par la Grand Place.







Un dernier contre-la-montre

On profite des dernières heures pour gagner la Mer du Nord et la plage de Zeebruges. Une plage immense bordée de quelques cabanons et la mer évidemment. On va faire trempette dans la mer plus chaude que prévue et on se repose quelques temps sur la plage. Il est 19h et le retour sur Paris s’annonce.



L’arrivée à Paris
Une dernière étape dans notre voyage du week-end. 3h de routes sans encombre, juste le temps d’admirer Lille au loin puis de se restaurer au Quick(step). Nous voilà enfin chez nous après un super week-end belge rempli de bières, chocolats, frites et autres douceurs locales. En plus il ont dégagé la grue qui obstruait notre vue sur Paris. On se couche et la tour Eiffel scintille.

lundi 26 juillet 2010

J'aime pas rien, j'suis parisien. (II)

La visite de la famille est toujours l’occasion de profiter un peu plus de Paris et de ses délices.

Une belle vue sur Paris gratuitement

Lundi soir après le travail direction les Grands Magasin, boulevard Haussman. Un petit tour dans les ascenseurs vitrés assez stylés, observation de la coupole inscrite aux monuments historiques et même petit détour sur le toit. De là on peut observer au choix : la tour Eiffel, le palais Garnier tout proche, Beaubourg, Notre Dame, etc… Le tout dans un calme assez surprenant, les clameurs de la rue ne parvenant pas jusque là.

Un bon repas bien accompagné

Après quelques hésitations nous décidons d’aller manger dans un repaire bien connu : Le P’tit Canon.
On se retrouve une petit place dans un coin et les automatismes reviennent très vite. Petit table avec nappe à carreaux. Grands plats mitonnés avec soin et carte des vins à très bon rapport qualité / prix.
Pour notre table ce sera une petit terrine à l’échalote, classique des classiques, en entrée, une salade bien fournie en fourme et autre charcuterie et une escalope au cantal gigantesque. Quant à moi je m’essaye au tartare gargantuesque.
Pour arroser le tout on choisit un Saint-Amour.

Les plats sont non seulement copieux mais aussi délicieux. On se régale dans l’assiette mais aussi de l’ambiance et de ses murs recouverts de bouteilles, pots et autres caisses de vin.

Bien évidemment la clé de la réussite du restaurant reste le service : toujours présent, doux, pro et souriant. Et puis toujours un mot personnel. Ça fait réellement plaisir qu’on se souvienne de vous.

Au final, on repart repus et ravis. Comme à chaque fois.

Le P’tit Canon
17 rue Legendre
75017 Paris

Un tour du monde pour pas cher

Mercredi soir direction le Café de la Gare, heureux de découvrir ce lieu marqué par Coluche notamment et ce même si le café de la gare est avant tout une troupe qu’un lieu.
Le lieu, parlons-en, est assez atypique. Situé à l’écart de la rue, sur une petite place à laquelle il faut accéder par une porte cochère, le théâtre comporte 450 places. Les places sont alignées bizarrement en V par rapport à la scène plutôt petite et l’ensemble est assez (volontairement on dirait même) vétuste.
Sur scène était joué "Le tour du monde en 80 jours", livre de Jules Verne revisité par Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Il y a quelques temps nous étions allés voir Mission Florimont de la même troupe que nous avions adoré aussi
Les deux pièces sont hilarantes. Les scènes s’enchaînent avec des bons mots, des discussions avec le public (et surtout avec moi au deuxième rang pour Mission Florimont), des runnings gags, des anachronismes, des personnages différents joués par le même acteur. Bref une vraie bouffée de bonheur. On rigole vraiment pendant tout le long des deux pièces et je vous conseille fortement de vous y rendre les yeux fermés.
Pour avoir plus d’information Compagnie Sebastien Azzopardi

A vous de jouer pour partager aussi ces quelques plaisirs.