mercredi 24 février 2010

Cochon : Nom masculin désignant la matière première du saucisson.

Famillier : Caillon

Parisien affirmé et heureux de pouvoir en profiter, je ne renie pas mes origines campagnardes, voires même fermières. Au contraire.Même s'il est parfois difficile d'entendre son frère hurler un "Rahindiou c'est 'rai dur mais j'vais y faire..." et de se rappeler de la douceur de la jeunesse d'en être passé par là aussi.
Après à chaque région sa spécificité, en Normandie on apprend à clancher et éplucher la salade. Pas de quoi faire les marioles.

Fier de mes origines et donc fier de ces petites traditions familiales qui subsistent encore : eau de vie qu'on apporte à l'alambic, plumage des volailles et donc tuée du cochon.Car c'est bien de ça dont il s'agit. Après avoir déjà vécu l'expérience il y a quelques années, la date de la cuvée 2010 était planifiée au mercredi 17 février.
Un RTT et un aller/retour plus tard, nous voilà présents à la retombée du ballon pour participer en famille à cet événement annuel dont on profite ensuite toute l'année.
Etant plutot cartésien je vais me le faire en mode chronologique.

21h48 : Arrivée du train sous les applaudissements. Si vous avez bien suivi le blog, en fait c'était pour le but de Jean II. Nugs et Vince sautent par dessus le canapé.

22h30 : Victoire de l'OL sur le Real. Jean II est intronisé Pape par Vince et Nuggs. Bon en même temps il avait déjà le nom.

23h30 : Un coup de JO. Dodo. Vince et Nugs jouent à Mario Kart. Le cd de Mario Football est rayé.

4h40 : Le réveil nous arrache la gueule. La vache, commencer à travailler à 5 heures c'est rude.

4h45 : Vince et Nugs jouent toujours à Mario Kart. Le cd de Mario Football est toujours rayé.

4h50 : Le boucher est arrivé. Il prend le café.5h : On sort. La bête (140 kg tout de même) rejoint son dernier lieu.

5h10 : Vince et Nugs sont présents aussi, accompagnant le boucher, mon pater et moi.

5h12 : Âmes sensibles sautez cette ligne. Les pattes arrières attachées à la fourche du tracteur, un coup de masse en bois puis un petit trou d'environ 3 cm au niveau du coup. Le sang est récupéré dans une poêle puis dans un seau.

5h13 : Nugs me hurle dans les oreilles "On a tué le cochon ! On a tué le cochon !".

5h20 : Début des opérations, le cochon est déposé au sol puis recouvert de paille que l'on fait brûler. Cela nettoie les poils mais aussi toute forme de saleté. On balaye ensuite la paille brûlée. Même opération recto / verso.

5h30 : Nugs arrête de crier quand le boucher lui demande ainsi qu'à moi et Vince de soulever le cochon pour le déposer sur la table. Nugs est un peu surpris.

5h45 : Séance lifting, épilation, manucure gratuite pour le cochon. L'ensemble de la peau est râclée, les pieds nettoyés puis coupés, les oreilles et yeux enlevés. Il est tout propre désormais.

6h : Un coup de couteau hyper aiguisé et la tête et les pattes sont désormais à part, dans un seau d'eau.

6h15 : Le cochon est désormais attaché par les pattes arrières à la fourche via des crochets. Un coup de couteau et le ventre s'ouvre. Deux autres coups très adroits et l'ensemble coeur-poumon-appareil digestif est désormais séparé du reste.La carcasse n'est désormais composée que de "viande". Longe de côtes, cuisses, lard.

6h30 : Le boucher sépare tous les organes, gardant le foie, le cerveau ou encore le coeur et les poumons. Les autres sont jettés. Les intestins sont gardés puis lavés à l'eau chaude. Ils serviront pour les saucissons.

7h : Fin de la première partie. Nugs et Vince sont repartis.

7h30 : Changement de lieu, on rentre à l'intérieur dans l'ancienne étable. Au mobilier, deux tables (une pour travailler , une pour laisser reposer la viande), un réchaud avec une gamelle de 80 cm de diamètre et une gazinière.

7h30 à 9h : Les activités s'enchaînent. Il y a du travail pour trois. Le boucher maîtrise les coups de couteaux mais joue aussi le chef d'orchestre : actions, ingrédients, mesures, calculs. Nous on s'active autour.Lavage, pesage d'ingrédients, cuisson du lait puis du riz pour le boudin, puis de la graisse, des oignons et du persil (toujours pour le boudin).Les pièces de viande sont réparties : lard, pièces pour saucisson, rôti, côtes, grillades, côtilles. La tête et le pieds cuisent pour faire de la tête roulée.
Les boudins sont préparés à base du sang récupéré, sel, poivre, crème, riz et lait, graisse, épinards, oignons, persil. Ils sont déposés dans des boyaux puis ensuite cuits dans la même eau que la tête et les pieds.On en profite pour les récupérer et le boucher fait alors la tête roulée : Morceaux de pieds, tête, avec de la moutarde, des cornichons et condiments, enroulés dans un tissus pour laisser sécher.

9h : Petite pause café. Passage au chaud à la maison. Vince et Nuggs jouent à Mario Kart (puisqu'on vous dit que le cd de Mario Football est rayé !!)

9h - 10h : Préparation des saucissons. On passe au hachoir la viande et la graisse puis le boucher l'assaisonne. Sel, poivre, poudre magique qui sort de la poche, vin rouge, calvados. Grâce à une machine spécifique le boucher fabrique les saucissons sous nos yeux avec une dextérité incroyable.
Petit échange :
- Le boucher (à mon père) : Tu veux une rosette ?
- Mon père : Oui.
- Moi (au boucher) : La rosette c'est un morceau spécial de l'intestin ?
- Le boucher (sourire) : C'est le trou du cul
.

10h : On rentre au chaud. Vince et Nuggs jouent à M... Euh non Nuggs est pas là et Vince dort sur le canapé. Clap de fin.

Au final et comme à chaque fois, une expérience incroyable. Le boucher est impressionnant. Précis il a des couteaux aiguisés comme jamais. Il a des gestes sûrs et maîtrise parfaitement. De plus il y a beaucoup de travail autour de lui et on se retrouve forcément sollicité. On apprécie au final encore plus d'être présent.

Pour nous ce sera ensuite un café et une petite sieste. Le boucher s'en va découper une bête pour l'après-midi histoire de garder la main sûrement.

lundi 22 février 2010

Escapade normande à la crème ( et deux fois de rab de champignons)

Il est des samedis matin où l'on se dit qu'ils ne sont pas comme les autres. Alors on les rend différents. Petit déjeuner brunch avec de la brioche perdue au caramel, bien délicieux. Puis on parle, on hésite, on met notre ciré jaune et on part. Direction la Normandie, voir la mer, manger un bon bout et rentrer dormir à la maison, comme ça tranquillou.
Donc direction Etretat, ses falaises et sa petit ville toute sympa. 2h de route avec bien entendu beaucoup de pluie, une éclaircie puis beaucoup de pluie, puis une éclaircie et encore beaucoup de pluie.Au passage merci le télépéage. C'est tout con comme truc, ca vaut rien mais alors qu'est ce que ca peut faire plaisir. En tant que conducteur parisien frustré qui râle au moindre bouchon et au petit pequenot qui avance pas, vous imaginez pas que ce que peut représenter la satisfaction de doubler 500 voitures arrêtées...

Donc 2h, même pas le temps de s'arrêter et nous voilà déjà à Etretat. Quelques badauds ici et là, juste assez pour pas tourner dans le glauque et pas non plus trop pour se sentir oppressés. Bref tip top.La pluie s'arrête à notre arrivée, on escalade donc les falaises profitant de la lumière, de l'air frais, de l'embrun, du paysage. Une vraie bouffée d'air pur et d'oxygène. On respire un peu. Le temps s'arrête quelques instants le temps d'une balade sur les galets et d'une bière pour se réchauffer...

Ensuite on passe à l'étape gastronomique. Direction Le Bicorne, repéré sur l'Internaute, rarement utilisé mais qui pour le coup était de bon conseil. Petit resto avec décoration locale (noeuds marins, hameçons) mais sobre. Sur les tables c'est tip top, pas trop classe, pas trop cheap. Et c'est là que commence le régal. Moules et huîtres en entrée. Les huîtres délicieuses avec leurs sauces et assaisonnements. D'ailleurs c'est toujours un peu paradoxal les huîtres pour moi car n'ayant pas aimé (ou croyant ne pas aimer) cela pendant des années, j'ai toujours comme un sentiment d'appréhension en même temps que le plaisir d'y avoir goûté. L'équilibre étant si parfait que non seulement j'arrive à me réjouir d'en manger, puis à les déguster, puis à ressentir une certain soulagement d'en avoir fini avec ce plat. Double effet kiss cool...
Ensuite vient le plat principal, entrecôte au camembert servie avec des légumes de saison (pommes de terre, endives et patate douce) et une présentation originale et soignée. Il en était de même pour l'aile de raie bien évidemment.Le tout arrosé d'un doux Chablis qui accompagnera tout le long du repas.

Pour finir petit camembert fondu dans de la feuille de brick et en guise de dernières douceurs crême brûlée au calvados et poire belle hélène. Là aussi présentation très soignée (assortiment de caramel au beurre salé et pana cotta) et délice en bouche.

Au final, une super adresse dénichée au dernier moment. Un délice pour les papilles, un service parfait et un effort remarquable et agréable pour la présentation et les essais tirant sur la cuisine moléculaire. Pour un prix vraiment délicieux lui aussi.

Un café et quelques kilomètres de route plus tard, nous voici de retour pour dormir avec des images plein les yeux, de l'air frais plein la tête, des odeurs et du goût plein les papilles.
Dimanche on se réveillera avec la chance d'avoir passé un samedi vraiment différent.

vendredi 19 février 2010

Football, OM et rock 'n roll - Saison 1 Episode 1

L'actualité du foot et parfois du sport revu et corrigé par moi-même, éminent et fin critique sportif, supporter de l'OM.

Dimanche Bordeaux gagne 3 - 1 contre Saint-Etienne. Bordeaux marque sur une tête de Chamakh avec sa détente de 2m24, double le coup par Wendel 100 Watts (avec sa tête d'ampoule).Sainté égalise par Sakho d'un missile sous la barre que les filets ils en tremblent encore.
Bon les Sakho c'est comme les traore, sissoko et camara, ca pousse partout et ça s'appelle jamais pareil. Putain de chiendent.Sainté bouffe ensuite Bordeaux et craque à deux mètres du pot de sangria. Bergessio l'argentin craque son péno, Bordeaux déroule et garde son avance au championnat.Mais Bordeaux ne sera pas champion j'en suis certain : un entraîneur qui sait pas s'il reste, Gourcuff à la peine, la fin qui tourne un peu. Ca va être compliqué pour eux.


Lundi : Je lis que Stéphane Bern a dit sur Louis Nicollin (président de MHSC : Montpellier Herault Sporting Club Nom à la Con) : "Nicollin c'est un gros con c'est écrit sur sa gueule!". Bon ça a le mérite d'être vulgaire et bon ça sera pas pour déplaire au personnage.Loin des tractations politiques dont je me contrefous moi il me fait marrer Nicollin. Certes il est vulgaire mais bon ca fait aussi du bien d'entendre des gens normaux à la télé, qui parlent comme nous quand on regarde le foot. Et moi il me fait marrer.


Mardi Lyon mange le Real. Arrivée par le train (pas merci le retard de la sncf) à la 48ème minute du match, lorsque l'on rentre dans la maison, tout le monde se met à sauter dans tous les sens. Bon on se dit que c'est sympa comme accueil mais en fait non c'était pas pour nous c'était pour Makoun.Putain Makoun, milieu de terrain et ... 10 ballons joués dont une frappe de 30 mètres en lulu. Chelou les stats. Lyon tient jusqu'à la fin, le Real fait nimp. Attention au retour mais on y croit.


Mercredi Arsenal se fait littéralement refaire l'arrière-train par Porto. Déjà qu'ils jouent sans gardien c'est pas évident parce Fabianski bon c'est écrit dans son nom que c'est pas son sport (pas terrible celle là mais je vous la laisse). Mais là le coup (pas) franc indirect joué rapidement dans la surface pour aller marquer alors qu'il y a aucun joueur d'Arsenal revenu, le tout validé par l'arbitre tranquille le chat.
Bon c'est vrai qu'Arsenal l'a cherché. Faire jouer Sol Cambpell, 36 berges et demi, pas fichu de jouer en 4ème division à Notts County (on en reparlera). Mais bon pour une fois que c'est pas un club français qui se fait avoir dans le même genre. Bon encore que Arsenal c'est presque un club français.En plus ils le savaient Arsenal qu'en jouant à Porto ils tomberaient contre les "petites putes portuguaises à la Deco" (remember Pays-Bas - Portugal 2004). Ils ont pas volé leur surnom pour le coup.


Mercredi toujours, mais pas en foot. JO oblige, on regarde la descente dames. Alors que s'avance la dernière concurrente française, le coq sur son tas de fumier gonfle les plumes et les commentateurs aussi :
"Alors que voilà la dernière chance de médaille française !! Regardez bien ça va être énorme. Elle a tous les espoirs de la France sur ses épaules !! "
Bon ben chute au deuxième appui de la française et j'avoue gros éclat de rire avec mon pater. On est toujours un peu présomptueux en France...


Jeudi, on s'est fait chier à Copenhague. 70 minutes indignes avec des danois d'un niveau affligeant. Ensuite Mamadou claque son but puis donne un péno aux autres histoire d'avoir un peu de suspense.Ensuite Hatem Ben Arfa fait l'amour au défenseur avant de planter un but improbable. Nickel c'est exactement ce qu'on attendait de lui et il garde confiance dans cette bonne période. Dimanche match contre Nancy, si tout va bien on revient à 3 points potentiels de Bordeaux.


Aujourd'hui, j'apprend qu'Aulas risque de vendre pour 30 millions cet été à Lyon. En effet, avant les résultats sportifs, ce sont les actionnaires qui priment. Finalement l'OL c'est pas un club juste une société classique ou les abonnés sont de simples employés...
Petit florilège d'Aulas tout de même :
“Je ne suis pas satisfait de notre cours de bourse, mais bon, il faut être démocrate.”
“La fréquentation du stade est en baisse mais cela est notamment dû aux travaux du métro qui gênent l’accès au stade [...] Les critiques régulières des médias diminuent également le nombre de spectateurs.”
“Malgré notre modestie habituelle nous remarquons que nous sommes en tête dans trois domaines. Les produits des activités hors cessions de joueurs, le résultat net et les capitaux propres.”
Il est fort quand même.


Pour finir, ils ont découvert à Gueugnon (Nuuuuuuuuusss) qu'Areva avait planqué des déchets nucléaires à 70 cm de profondeur sous le parking des joueurs. Entre ça et la gueule du père Vairelles (veste en cuirs, boucles d'oreilles, banane et tatouages) qui préside le club, Tony Rock 'n Roll Vairelles qui avec ses contrôles du genou et sa banane (il tient ça du père c'est sur) est le meilleur joueur mais aussi actionnaire majoritaire, et les 3/4 de la famille Vairelles qui sont dans l'équipe première, ils sont mal barrés les Forgerons.

vendredi 12 février 2010

Vous êtes bien urbain le jeudi ?

Depuis un peu plus d'un an, à mon grand bonheur, le jeudi c'est pas Ravanelli (Chti) ou Basile Boli (Jidi). Comme je l'avais écrit il y a un peu plus d'un an on a fixé notre base à Meudon.
D'ailleurs à l'époque j'écrivais "Meudon ou plus Miew Down comme on dit aux Etats-Unis, enfin je crois..." Ce qui a le don de me faire rire moi-même.

Tout ça pour dire qu'on joue au foot de manière très urbaine dans la forêt de Meudon, accueillante même si très très louche.

La sortie N118 et premier rond point ça roule il y a toujours quelques trublions pour y faire des travaux et d'autres pour y amener leurs satanées voitures. Du coup ça ralentit un peu.
(Pour rire essaye de remplacer "trublions" par "connards", "satanées" par "putain de" et ralentit "mega-bouchonne", tu verras la phrase devient vachement drôle). Voilà les enfants si j'ai d'autres jeux comme ça pour vous amuser le soir je n'hésiterai pas. (oh oui oh oui, en mimant).
Donc une fois la zone de turbulence passée, direction la forêt, seul territoire du 9-2 (ouais ouais) non urbanisé (mais pourtant il y a un urban dedans alors ca veut dire qu'il est quand meme urbanisé non ?). Bon ok je reprends pour les nazes seul territoire du 9-2 (toujours ouais ouais) non urbanisé (ca veut dire sans maison, rues tout ça mais des terrains de foot t'as le droit). Du coup c'est plutôt arbre (pas douve ni rempart) et au bout de la longue allée sombre (qui sent très bon d'ailleurs) il y a... une grande tour moche. Genre ... je sais pas trop quoi. Une tour ronde haute et moche.
Donc tu fais le tour et après vas-y accroche toi, pas de panneau de direction, et que de le forêt. Tu continues et t'arrive sur un autre rond-point et là il faut pas aller vers la lumière où tu te dis que c'est là qu'il faut aller parce que t'es comme les moustiques et les papillons de nuit tu vas là ou il y a de la lumière. Il faut continuer dans le droit chemin et après moultes péripéties tu arrives à l'urban.
Moultes péripéties c'est si tu t'appelles Gilou et que tu es beauuuuuu. Et que comme tu es beauuuu et que même tout le monde le voit malgré les phares ben il t'arrive plus de péripéties qu'aux autres. Du genre une voiture roule doucement en mode parade nuptiale, trois clignos à gauche et trois clignos à droite, puis rebelote. Genre "Viens avec moi dans la clairière tu verras de quoi elle a l'air". Bon Gilou il est pas trop clairière il a pas vu de quoi elle avait l'air. Mais bon la forêt de Meudon c'est louche.

Bon une fois le chemin fait il te reste une dernière étape à savoir la marche à pieds. En effet avec des terrains Urban dans la forêt faut bien se douter qu'ils ont pas construit un parking couvert 4 étages. Non le parking c'est à l'arrache dans la forêt et faut marcher à pied, il fait sombre, et les voitures déboulent à toute vitesse sans te voir. Chaud.
Il y a bien un autre chemin mais là tu passes directement dans la forêt, à travers les arbres, t'as peur de voir débouler un malsain derrière un bouleau (ou un frênes je suis pas racistes sur les arbres) et au fond tu vois les lumières des terrains qui t'éblouissent, comme dans les meilleurs épisodes d'X-Files. Sauf que bon à la fin y'a pas Mulder qui cherche sa soeur (Marlène).

Pour repartir c'est facile tu continues la route. Au stop tu vas vers la lumière cette fois et t'arrives à un stop ou tu peux pas tourner à droite mais que tout le monde le fait parce que c'est débile sinon. (Ouais moi je suis un fou. J'ai pas peur. D'ailleurs si t'es policier t'as qu'à venir au carrefour là le jeudi à 21H20 (ou 22H si on boit une bière après). Tu verras de quel bois (jeu de mot!!!) je me chauffe.) <== Ouais faut bien pas oublier de fermer la paranthèse là.
Bon on parle on parle mais en oublie l'important, le foot, la tactique, la technique... Ah on me dit dans l'oreillette que j'ai plus temps. Bon ben le prochain coup je refais le match, tableau noir, schéma tactique, images avatars et tout le toutim.
PS : Je viens de me relire, je vais directement m'interner pour schizophrénie caractérisée.

mardi 9 février 2010

Yaka ski and potatoes



Après tout il n'y a pas de bon moment pour recommencer.


J'avoue être une élève peu assidu ici depuis de longs mois preque un an finalement au vu de la rareté des mes postes. Alors oui je sais installation, bonheur, vacances tout ça c'est vrai mais bon là aujourd'hui je me dis pourquoi pas. Bon il n'y a pas d'excuses à trouver car C'est avant tout une histoire de rencontre avec l'autre. Moi si je devais résumer ma vie avec vous aujourd'hui, je dirais tout d'abord que ma vie est faite de rencontres, des gens qui m'ont tendu la main à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez bizarre de savoir que ces hasards, ces rencontres forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais le miroir qui nous aide à avancer. Alors moi ce n'est pas du tout mon cas puisque moi au contraire j'ai pu, et d'ailleurs je remercie la vie je chante la vie je danse la vie je ne suis qu'amour.Et quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent mais comment fais-tu pour avoir cette humanité et bien je leur répond très simplement je leur dis: c'est ce goût de l'amour, ce goût qui aujourd'hui m'a poussé à entreprendre une construction mécanique et demain qui sait peut-êtr eà me mettre au service de la communauté, enfin le don de de de de de soi (Merci Edouard Bear)




Et donc nous voilà réunis, vous et moi. Alors je reprends le fil évidemment. Si j'ai le temps je vous chuchoterai quelques notes de Tunisie, de Lamothe 2009, de mariages, de vacances, d'Indonésies (hummm) , d'opéra, de concerts (Ghinzu, Deus et autres douceurs), de football, de Mesnilliades, de crémaillère et de tout ce que j'oublie et de Noël.




Revenons à nos moutons (à poil laineux, àààà poiiiil). Donc séjour de ski en Haute (Savoie bien sûr). Allez cette fois la team est au grand complet. Vallux est dans la place, PapaDarfy aussi, Martoche-la-bonne-pioche est en approche, Grummmly mon amie Grummmly, Romaing revieng et puis les rôdés de l'an dernier Grimko, E(accentué)LE(accentué)GANTS JDAY, Lik, Py&So, Pedro sur la fin. Avec même un pic à 13 avec nos ptits suisses locaux (Fabulous and Kourou). Bref du beau monde.






Question neige on était bien équipés. 50 cm avant notre arrivée, enfin pendant l'arrivée du camion de PapaDarfy qui joue au chasse-neige il adore ça. Ensuite gros temps froid (-15 à -5) et donc super poudre avec alernance de soleil et temps gris de montagne. Bref de quoi s'éclater grave. Avec deux fois les crêtes pour le fun, une recherche de ski dans la poudre pendant 1/2 heure (ah lala le "C'est bon je l'ai de Martoche. Non je déconne"), une chute à l'arrière du peloton, chute à l'arrière Jean-René!!!, et deux traversées de forêt (putain !). D'ailleurs en voulant éviter notre premier passage dans la forêt, Py a eu comme une hésitation pour retrouver le bon chemin. Bon en fait c'était encore pire le deuxième coup... Normal.




Question ski on était bien équipés. Toujours le même magasin, toujours les mêmes bons conseils et toujours les pas mêmes skis qui étaient trop bien pour tout. Les mauvaises langues diraient presque que certains s'inventent des problèmes de bobos (au pied, à la jambe, au ski, à la neige) juste pour aller les voir. Ah là là. Bref comme rien ne m'interdis de faire de la pub ici (je suis chez moi merde) ben n'hésitez pas à aller chez eux ce sont juste les meilleurs : Delavay




Question patates on était bien équipés. Courses le samedi soir pour changer, 10kg de patates, autant ou preque de fromage et de charcuteries et combo magique : raclette, tartiflette, fondue, crêpes (et soupe quand même), saucisses aux choux et fondue aux cêpes. Bon on ajoute un peu de café, Nutella et 4Quarts pour équilibrer tout ça.




Question bière on était hyper bien équipés. Comme je disais à PapaDarfy, de toute façon au niveau bière on est jamais assez équipés. Ben cette fois ça allait. Bon on a aussi écumé le pub le soir histoire d'avoir un peu de Guinness et de Shit on the grass fifty-fifty sinon c'est pas bon (Bailey Get 27).




Question ambiance on était bien équipé : Mario Kart, Mario Football, Lapins Crétins, Trivial et bien sûr QuizzMatch, le jeu référence des 50 dernières années (au bas mot évidemment).


J'ai bien évidemment foutu une taule à E(accentué)LE(accentué)GANTS JDAY, Romaing et Grim même si ils ne voudront pas le reconnaître.




Question prune, vipère et autres douceurs locales on était trop bien montés. Le jeudi a été assez difficile. Après s'être arrêté à un petit barraque pour manger pas longtemps pas cher on a été embarqué par Gilles le local qui nous a proposé une petite prune à 49° pour les gars et les "biches" (femme en savoyard). Après on est deuxième pour les gars on est repartis sous le soleil et avec la conclusion de Gilles "Ha ça elles aiment ça la prune les biches !". Pas peu fier le Gilles. Jeudi soir a eu son lot de débordement aussi. Forcément avec le groll (sorte de casserole en bois avec plusieurs orifices auquel chacun boit) qui contient du groll (café, orange et alcools divers) et puis pour finir la gnôle de vipère (avec une vraie dedans) offerte par le patron. Finalement après le drame du verre (merci Romaing), on a pas pu finir la bouteille et on est repartis à travers rond-point et pistes. Normal.




Bilan de la semaine en un mot E(accentué)NORME ! Grosse neige, super ski (surf pour les PE(accentué)DE(accentué), patate, bière et prunes. Les potos j'en veux encore plein des semaines de vacances comme ça !