mardi 27 juillet 2010

Bières, frites et chocolats en maillot à pois

Le Prologue
Joli week-end envoyé en ce mois de juillet. Tout commence par un petit cinéma : Shrek en 3D parce qu’il était une fin. On rit on pleure tout est bien qui finit bien. Histoire de bien se mettre en jambe.

Echappées belles et étapes de plaine
Lever aux aurores et départ pour la Belgique, le plat pays qui n’est pas le mien. 3 petites heures de route, une pause essence et une pause pipi pour le contrôle antidopage. Pas de crevaison ni de chute et nous voilà dans la capitale belge : Bruxelles.
On dépose la voiture près de l’hôtel classieux que l’on a réservé et on commence notre périple à pied par la place de Brouckère. Les cafés style 1900 nous tendent les bras mais nous avançons pour passer devant le théâtre royal de la Monnaie dans lequel sont joués des opéras.
Le centre-ville est encore calme à cette heure là et c’est vraiment agréable de s’y balader. On a le temps de voir le paysage et admirer la devanture et l’intérieur de « A la mort subite », café faisant référence à la bière belge du même nom.

L’étape du baroudeur

Avant de rejoindre le centre ville nous basculons sur la cathédrale des Saints Michel et Gudule du nom des deux saints de la ville de Bruxelles. Une jolie façade, différents étages de construction, une chaire délicatement sculptée, des statues imposantes, un orgue tout juste rénové et un autel particulier (facile celle là) qui donne un côté atypique à cette étape.


Enfin les Alpes !
Puis direction les galeries royales Saint-Hubert : celle du roi, de la reine et des princes. Autant de Galibier, Croix de Fer et autre Madeleine. Jolies galeries style 1900 qui renferment les plus belles boutiques de Bruxelles : maroquinerie, chocolats, champagne. On en profite pour craquer sur une boîte de chocolat Neuhaus. Mais qui ne l’aurait pas fait ?
On oblique ensuite par la rue des bouchers toute commerçante, puis le théâtre de Toone, descente par De Bier Tempel (où l’on peut trouver un énorme choix de bière) avant la montée finale sur la Grand Place.
On reste ébahis devant l’hôtel de ville, les splendides maisons de corporations et les autres bâtiments de la place (musée de la ville) vraiment magnifiques.
Mieux encore on mange sur la terrasse du ‘t kelderke déjà éprouvé en 2006 mais qui sert de délicieux stoemps (pomme de terre, choux et lardons) accompagnés de saucisses ou encore de carbonade. Le tout arrosé de délicieuses Gueuze et Framboise bien évidemment.

On continue notre périple à pied vers la Bourse avant d’enchaîner par les différentes fresques de BD qui s’affichent un peu partout dans la ville.
On débouche sur le Manneken-Pis, petit garçon urinant devant tout le monde, symbole de la ville et de l’autodérision des bruxellois.










La journée de repos
Une petite marche à travers les galeries commerçantes avant d’arriver à notre hôtel. Chambre plus que spacieuse et assez classe quoique un tantinet délavée. Le point d’orgue de l’hôtel reste la piscine disponible au 30ème étage dans laquelle nous nous prélassons durant la fin de l’après-midi. Enfin pour bien nettoyer les toxines nous optons pour le sauna.

Tactique de course
A l’aide du guide et sans partir en chasse-patate comme dirait Dark Vador euh Laurent Fignon, on se dirige vers la place Sainte Catherine pour découvrir l’église du même nom et les bassins de la place bordée de nombreux restaurants. Après hésitations et comparaison dans notre guide on opte pour le Vistro (vis signifie poisson en skreukreu (flamands pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler un flammad, vlaams pour eux même)).
Au menu on laisse partir l’échappée : homard, huîtres et moules délicieuses et copieuses. Puis on fait rouler les coéquipiers pour rejoindre le Manneken-Pis, le café en face du garçon pisseur pour déguster une bière trappiste et une Delirium Tremens. Finalement tout se joue au sprint vers l’hôtel (en taxi).


Etapes de transition
Un peu fatigué de notre périple de la veille, nous décidons de nous ressourcer à la piscine avant de boucler nos paquetages et de descendre profiter du petit-déjeuner offert. Et pour une fois l’offre n’est pas négligeable. 26 euros par tête, digne du standing de l’hôtel.
Au menu : tout. Viennoiserie, pains, thés, cafés, cacao, cappuccino, jus frais d’orange, de pamplemousse ou de pomme, charcuteries, fromages, saumon fumé, fruits, omelettes, saucisses, œufs à la coque, bacon, champignons et pour finir en beauté gaufres aux chocolats et crêpes au sirop d’érable. Bref de quoi nous restaurer jusqu’à plus faim et prendre des forces pour la deuxième journée.

On fait un arrêt à De Bier Tempel pour embarquer quelques bières dans notre musette puis on file direction Bruges et le pays des Skreukreu.


On atteint des sommets

Visite de Bruges donc depuis la ‘t Zand vers la Gross Markt en passant par la Zuidzanstraat, la Steenstraat et Simonstevinplein.
Petite note linguistique.
Pour parler correctement le Skreukreu :

- mettre une patate chaude dans la bouche (ou l’équivalent en noyaux de cerise)
- oubliez tout ce que vous savez sur les consonnes il n’y en a que 6 : g,k,r,j,w et s.

- de plus ces consonnes sont toujours utilisées par combinaison de 2 ou 3

- ajouter quelques voyelles
Ca y est vous êtes autonomes au pays des Skreukreu. A minima vous pourrez toujours vous payer une bière.
Bruges mérite plus qu’un détour. La cathédrale entourée d’arbres nous donne un premier aperçu de la ville puis nous fonçons sur la Grand Place avec son beffroi et ses maisons à pignons. Assez grande, elle est assez ouverte et donc très courue par les touristes. Juste à côté on tombe sur la place du Bourg tout aussi somptueuse. Les bâtiments sont splendides. Le centre des villes belges est vraiment atypique.
On continue par le passage du singe aveugle (je vous l’évite en Skreukreu c’est imprononçable) puis on longe les canaux, profitant de points de vue sur la ville et d’un calme agréable avec une température idéale.
On récupère un peu dans le plus vieux café de la ville (1515, Marignan 1515 magnifique) avant de boucler la grande boucle par la Grand Place.







Un dernier contre-la-montre

On profite des dernières heures pour gagner la Mer du Nord et la plage de Zeebruges. Une plage immense bordée de quelques cabanons et la mer évidemment. On va faire trempette dans la mer plus chaude que prévue et on se repose quelques temps sur la plage. Il est 19h et le retour sur Paris s’annonce.



L’arrivée à Paris
Une dernière étape dans notre voyage du week-end. 3h de routes sans encombre, juste le temps d’admirer Lille au loin puis de se restaurer au Quick(step). Nous voilà enfin chez nous après un super week-end belge rempli de bières, chocolats, frites et autres douceurs locales. En plus il ont dégagé la grue qui obstruait notre vue sur Paris. On se couche et la tour Eiffel scintille.

lundi 26 juillet 2010

J'aime pas rien, j'suis parisien. (II)

La visite de la famille est toujours l’occasion de profiter un peu plus de Paris et de ses délices.

Une belle vue sur Paris gratuitement

Lundi soir après le travail direction les Grands Magasin, boulevard Haussman. Un petit tour dans les ascenseurs vitrés assez stylés, observation de la coupole inscrite aux monuments historiques et même petit détour sur le toit. De là on peut observer au choix : la tour Eiffel, le palais Garnier tout proche, Beaubourg, Notre Dame, etc… Le tout dans un calme assez surprenant, les clameurs de la rue ne parvenant pas jusque là.

Un bon repas bien accompagné

Après quelques hésitations nous décidons d’aller manger dans un repaire bien connu : Le P’tit Canon.
On se retrouve une petit place dans un coin et les automatismes reviennent très vite. Petit table avec nappe à carreaux. Grands plats mitonnés avec soin et carte des vins à très bon rapport qualité / prix.
Pour notre table ce sera une petit terrine à l’échalote, classique des classiques, en entrée, une salade bien fournie en fourme et autre charcuterie et une escalope au cantal gigantesque. Quant à moi je m’essaye au tartare gargantuesque.
Pour arroser le tout on choisit un Saint-Amour.

Les plats sont non seulement copieux mais aussi délicieux. On se régale dans l’assiette mais aussi de l’ambiance et de ses murs recouverts de bouteilles, pots et autres caisses de vin.

Bien évidemment la clé de la réussite du restaurant reste le service : toujours présent, doux, pro et souriant. Et puis toujours un mot personnel. Ça fait réellement plaisir qu’on se souvienne de vous.

Au final, on repart repus et ravis. Comme à chaque fois.

Le P’tit Canon
17 rue Legendre
75017 Paris

Un tour du monde pour pas cher

Mercredi soir direction le Café de la Gare, heureux de découvrir ce lieu marqué par Coluche notamment et ce même si le café de la gare est avant tout une troupe qu’un lieu.
Le lieu, parlons-en, est assez atypique. Situé à l’écart de la rue, sur une petite place à laquelle il faut accéder par une porte cochère, le théâtre comporte 450 places. Les places sont alignées bizarrement en V par rapport à la scène plutôt petite et l’ensemble est assez (volontairement on dirait même) vétuste.
Sur scène était joué "Le tour du monde en 80 jours", livre de Jules Verne revisité par Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Il y a quelques temps nous étions allés voir Mission Florimont de la même troupe que nous avions adoré aussi
Les deux pièces sont hilarantes. Les scènes s’enchaînent avec des bons mots, des discussions avec le public (et surtout avec moi au deuxième rang pour Mission Florimont), des runnings gags, des anachronismes, des personnages différents joués par le même acteur. Bref une vraie bouffée de bonheur. On rigole vraiment pendant tout le long des deux pièces et je vous conseille fortement de vous y rendre les yeux fermés.
Pour avoir plus d’information Compagnie Sebastien Azzopardi

A vous de jouer pour partager aussi ces quelques plaisirs.

lundi 19 juillet 2010

Gastronomie et terroir (#Include pictures.h)

L’occasion était trop belle et nous avons profité de ce beau week-end d’été pour réunir les familles autour du terroir de la gastronomie.

Tout commence par une belle balade à Chatillon-sur-Chalaronne, petite ville, qui mérite un détour.

On peut y flâner quelques heures le samedi matin, le temps d’y humer toutes les odeurs du marché local, sous les halles du XVIème siècle. Au menu : jolis légumes, fromages locaux, poulets de Bresse, viandes alléchantes et douceurs du pays savoyard situé non loin de là.

Quelques ails et oignons

Légumes et fruits de saison

Légumes et fruits de saison

Sous les halles du XVième siècle

Les poulets de Bresse !


Douceurs savoyardes

C'est les thés...

Perlimpinpin

La version crue

La version cuite

Le repas de midi attend sagement

Douceurs de chèvres

Un joli tour que l’on étendra sur les rives de la chalaronne entre fleurs, vieux musées, murs joliment peints et ruines du vieux château. Souvenirs d’enfance.

Le renard et le canard ?











Plus tard, après un repas non moins délicieux (cf le lapin), on ira voir le reste de la famille qui vient de s’agrandir puis on ira présenter l’église de Brou, dernière demeure de Philibert le beau, la place des Bons Enfants, Guilloz et ses dix croissant à dix francs (désormais à 2 euros 50, les temps changent), les ruelles pavées et pour finir la vizirette et mon ancien lycée. Souvenirs de jeunesse.


Enfin en rentrant on fit un détour pour s’arrêter dans une excellente auberge. Quand c’est bon comme cela il faut le dire alors je cite mes sources : Auberge bressane Buellas
Salle classique, service efficace, serviable et discret, proche de la perfection mais le vrai bonheur du soir est dans l’assiette. Menu local évidemment. Succulentes grenouilles cuites dans leur beurre d’ail et de persil (les meilleures goûtées depuis fort longtemps), poulet de Bresse à la hauteur de sa réputation (fondant à souhait) assorti de gratin dauphinois et crêpes parmentières, fromage blanc enrobé de crème maison incroyable et même gourmandise suprême un « cuit minute » au chocolat.

Minute papillon

Les petits restaurants de l’Ain nous réservent ainsi des bonheurs de gastronomie pour un rapport qualité/prix exceptionnel (30 euros par personne). Souvenirs d’un soir.

En guise de conclusion et pour la beauté de la faune locale quelques exemples d'animaux de la région






Et même la famille en photo :