Non c’est pas déviant juste un peu violent comme il faut. Quoi donc ? Bah les Pupps évidemment. Petit nom de mes amis de Perpignan : les Hushpuppies. Groupe phare pas magicien mais presque de la scène rock garage classe française du moment. Ouais le nom est pompeux mais la définition doit être précise. Remarque pour les plus perspicaces d’entre vous : il y a le jeu de mot le plus capilotracté au môôôôôônde dans les premiers mots de la définition. Ceux qui trouvent auront droit à du rabe de pâtes, comme à la cantoche.
Donc hier soir à la cigale (kss kss kss) se trouvaient quelques centaines de personnes dont PY, So, moi mais aussi des têtes plus connues genre Pierre Mathieu ou Julien Ukulélé nouvelle star. Et sur scène une première partie dont je n’ai jamais réussi à saisir le nom, mais dont la prestation n’était pas très bonne mais pas mauvaise non plus. Un groupe avec ses propres compos pas trop mal. Le dernier morceau valait le détour cependant.
Une bière plus tard c’était le début du vrai concert. Les petits chiots arrivaient sur scène comme lors du dernier concert : mise en scène pour l’entrée, costard et cravate pour tout le monde. On retrouve ici la gueule du bassiste, pattes (pas carbo) petit piercing, le guitariste qui ressemble à un des Charlots, le clavier avec des cheveux partout, le batteur et le chanteur. La salle est pleine et prête à bouillonner.
Clairement les Hushpuppies n’ont rien perdu de leur superbe et de leur énergie. Les premiers morceaux sont là pour le prouver. Mélange du second album et des très très bons morceaux du premier. La salle saute à l’unisson, la résonance et le sol mouvant y aidant aussi. Le bassiste a un style incroyable. Mimiques déformantes, balancements chaloupés du bassin, il tient sa basse bien en bas, comme un second sexe. J’adore vraiment son style. A son opposé sur scène on retrouve le guitariste, aussi doué techniquement il assure une partition à une vitesse incroyable puisque le groupe n’a qu’une seule guitare. V’la la prouesse technique. Il enchaîne solos et riff à fond les ballons. Il est vraiment fort le bougre.
Le joueur de clavier est plus effacé. Il bouge moins et est plus en retrait. Mais l’apport musical des claviers est une pièce maîtresse de la musique des Pupps. Le batteur lui déménage. Je ne suis pas assez expert pour évaluer son niveau mais il assure une cadence vraiment incroyable pendant tout le concert. Une performance vraiment énorme. Et tout cela ce n’est que pour mettre en exergue le chanteur. Sans instrument il assure le show. Chants déjantés, slamms de bout en bout de la salle, bonne répartie et vannes à l’encontre du public un peu trop jeune du premier rang. Très bon style. Il apporte un plus au groupe.
Alors je redis ce que j’avais écrit lors du dernier concert , les Hushpuppies sont pour moi « le » groupe rock français du moment. Techniquement très forts, ils jouent vites et assurent le show. Petites phrases bien placées, rythmiques de fous, énergie à te renverser la salle et solos incroyables. On ne sent partir.
Les bougres se sont améliorés en quelques mois. Ils ont pris de la bouteille, jouent mieux, plus vite, plus fort, plus loin. Avec deux albums le concert n’a pas de baisse de régime. Clairement ils ont électrisé une salle qui ne demandait que cela. Le public était plutôt , en moyenne 25 ans était assez survolté. Les petits jeunes devant ont foutu le dawa. En plus du Pogo non stop on a du voir une bonne centaine de slamms pendant tout le concert. Festif. Avec des perruques, bisous aux musiciens, bombes à fil et autres conneries. Bien sympa. Il en reste un concert monstrueux.
Le groupe plus mature possède une énergie inégalée en France. Et les 40 minutes de concert des Arctic Monkeys en mars donnent encore plus d’ampleur aux 100 minutes de show déjanté assuré par le groupe. Merci les Pupps !
2 commentaires:
Le groupe en première partie des Hushpuppies se nommait Pony Taylor, moi j'ai trouvé ça hyper bien !
Et le batteur, il envoyait le batteur ?
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