J'ai beaucoup à dire. Forcément depuis le temps. Ca commence à dater. Et pourtant les idées foisonnent mais bon il y a le boulot, la belle et puis un peu de reste. Ca laisse peu de place à l'écriture. Alors qu'il y a à dire. Beaucoup.
Dire que la vie n'est pas facile, semée d'embûches, que tout peut basculer d'un moment à l'autre, sur un rien. Et ca tient. Alors on remonte. Jusqu'à quand. Je crois en l'avenir, depuis tout petit, toujours encore. Je crois que le futur sera meilleur que le présent, à chaque seconde. Ca m'a sauvé, ca me sauve encore. C'est pas réaliste, un brin beaucoup utopique. Et alors ? Si j'y crois.
Alors si on enlève les états d'âmes, la peur de la mort, de la vie, il reste le futile, le rien qui comble nos vies : la musique, le foot et l'alcool. Le plaisir délivré à petite dose, suspense et déception compris. L'illusion de quelques secondes avant de retourner au reste. Manger dormir chier. L'essentiel. Le bestial. Le moins que rien. Même pas l'essence de l'homme.
Alors oui on s'extasie devant la musique, on vibre devant l'OM, le seul possible, l'implacable. Le club qu'on veut détester, les vendus, les pourris, les râleurs, les tricheurs. Ceux pour qui on s'enflamme dès que possible, ceux que l'on descend le reste du temps. C'est tellement bon une victoire contre le PSG. Si on imaginait un peu le nombre d'hormones en fusion lors d'un but de Taye Taiwo on se dit que c'est quand même bien con l'homme. Du pain et des jeux. Les dictateurs romains avaient tout compris. Ca marche encore.
Et je ne reviendrai pas sur l'ambivalence de la foule. Celle que l'on doit intellectuellement mépriser, celle qui rallie l'ensemble de ces membres au QI du plus con, la bêtise humaine en gigantesque. Et quand on est dedans, quand on est dans un virage du vélodrome et qu'on hurle aux parisiens d'aller se faire sodomiser, quand on fait du air-guitare sur le solo des Guns en plein Bercy, coincé entre un ringard à gomina et veston en cuir sur torse nu et un gros avec un t-shirt collector 89 pas lavé depuis 18 ans et une bière, quand on est dedans on prend un pied monumental. Forcément.
L'alcool, quand le trop plein nous rattrape sévère sur le rebord de la cuvette. C'est con 10 secondes avant on était bien. La fête les potes. Et puis on a débordé. C'est fait exprès. Tout se paye. Sinon on serait que des alcoolos à mater du foot en écoutant Led Zep. Putain la belle vie.
Dire que la vie n'est pas facile, semée d'embûches, que tout peut basculer d'un moment à l'autre, sur un rien. Et ca tient. Alors on remonte. Jusqu'à quand. Je crois en l'avenir, depuis tout petit, toujours encore. Je crois que le futur sera meilleur que le présent, à chaque seconde. Ca m'a sauvé, ca me sauve encore. C'est pas réaliste, un brin beaucoup utopique. Et alors ? Si j'y crois.
Alors si on enlève les états d'âmes, la peur de la mort, de la vie, il reste le futile, le rien qui comble nos vies : la musique, le foot et l'alcool. Le plaisir délivré à petite dose, suspense et déception compris. L'illusion de quelques secondes avant de retourner au reste. Manger dormir chier. L'essentiel. Le bestial. Le moins que rien. Même pas l'essence de l'homme.
Alors oui on s'extasie devant la musique, on vibre devant l'OM, le seul possible, l'implacable. Le club qu'on veut détester, les vendus, les pourris, les râleurs, les tricheurs. Ceux pour qui on s'enflamme dès que possible, ceux que l'on descend le reste du temps. C'est tellement bon une victoire contre le PSG. Si on imaginait un peu le nombre d'hormones en fusion lors d'un but de Taye Taiwo on se dit que c'est quand même bien con l'homme. Du pain et des jeux. Les dictateurs romains avaient tout compris. Ca marche encore.
Et je ne reviendrai pas sur l'ambivalence de la foule. Celle que l'on doit intellectuellement mépriser, celle qui rallie l'ensemble de ces membres au QI du plus con, la bêtise humaine en gigantesque. Et quand on est dedans, quand on est dans un virage du vélodrome et qu'on hurle aux parisiens d'aller se faire sodomiser, quand on fait du air-guitare sur le solo des Guns en plein Bercy, coincé entre un ringard à gomina et veston en cuir sur torse nu et un gros avec un t-shirt collector 89 pas lavé depuis 18 ans et une bière, quand on est dedans on prend un pied monumental. Forcément.
L'alcool, quand le trop plein nous rattrape sévère sur le rebord de la cuvette. C'est con 10 secondes avant on était bien. La fête les potes. Et puis on a débordé. C'est fait exprès. Tout se paye. Sinon on serait que des alcoolos à mater du foot en écoutant Led Zep. Putain la belle vie.
3 commentaires:
Le QI d'une foule est égal à celui du membre ayant le QI le plus bas, divisé par le nombre de personnes. À moins que tu n'aies cité à l'insu de ton plein gré.
A mon insu je dois le reconnaître
Haha, meilleur billet du blog !
Enregistrer un commentaire