lundi 22 décembre 2008

Que du bon manger

Ouh pinaise ça fait un bail. Forcément à force de cadeaux de Noël et autres douceurs du moment j'ai plus le temps d'écrire moi. Mais bon qu'est ce que c'est 22 jours devant l'exquise douceur de ma plume. Pas grand chose vous voyez bien. Exquises douceurs justement !

Alors un petit post sous le signe du zodiaque du bon manger. Parce que finalement. Après l'Ecosse et ses bières, ses saucisses, ses bières, ses cheeseburges, ses bières, ses bières, ses bières nous avons repris des habitudes plus françaises.
Week-end en Alsace et donc marché de Noëls. Kaysersberg est un véritable petit village du Père-Noël. Jolis boutiques, lumières, ville décorée. Très beau. Dans la journée on était passés par Colmar, très sympathique aussi.
Au menu ? Ben du classique, baeckeoffe, flammenkuche et bière de Noël.
Et le lendemain, en passage par la Lorraine, choucroute maison et pâtes maison. Miam.

On a continué par "Les trois petits cochons". Tout petit restaurant tout bon rue Tiquetonne, Paris 2ème. Entrée - plat pour 29 euros, 35 pour la totale. Pas beaucoup de place mais une carte changée tous les jours et un service gais et adorables. Au menu escargots et tartiflette maison, puis poisson et magret. Toujours aussi délicieux. Et avec les Tickets Restos SVP.

Restes de choucroute maison. Hum hum hum...

Nouveau délice le dimanche midi, le temps d'un repas offert par la société (pas la générale ni même en générale mais ma mienne à moi). Diner en bateau-mouche, classique parisien (comme la jambon-fromage). Bateau très moderne, très vitré et très stable. Dîner pas mal. Tartare de saumon, parmentier de canard et tarte aux pommes. Visite de Paris sur l'eau en prime. Soirée sushis pour digérer.

Plus sérieux, en face de mon N+2, jeudi dernier. Repas projet, invité là aussi. Trio de brochettes et déssert. Repas très détendu et instructif. On en apprend des belles choses autour d'une assiette et d'un verre.

Repas de Noël viande le vendredi! Le louchebem, reconnu pour ses viandes en qualité et quantité (g)astronomiques. Service pas irréprochable mais de la viande en veux-tu en voilà. Et quelques discussions fort intéressantes.

Re-repas de Noel le samedi soir chez Py et So. Grand jeu d'entrée avec huîtres (citron, vinaigrette échalotte), foie gras (confiture de figues), saumon fumé (crême fraîche et citron), champagne et cerdon. Rock'n roll ! Un bon bon bon repas de Noël.
Sinon blagues des familles, parmenter de canard again & désserts Mariage succulents, café, Benedictine tout ça.

Vivement les fêtes tiens !

lundi 1 décembre 2008

Photos - Edimburgh




Trip to Edimburgh

Back frrrom Scotland. Non pas d'erreur de frappe. Si vous y étiez avec nous, vous auriez vous aussi entendu cet improbable accent. Scottish. Roulez bien les "R" et accentuez là où l'on ne vous a pas appris. Ca devrait aller. En attendant little sum up.

Tout d'abord, pourquoi aller à Edimburgh en hiver. Tout d'abord pour accompagner Ro dans son "25th birthday present", voyage depuis Toulouse et hôtel. Et puis c'est sympa les week-ends d'hiver dans les villes du nord de l'Europe. J'ai adoré à chaque fois (Bruxelles, Stockholm). Alors bon.

Tout a commencé jeudi soir en fait. Présence de Ro. oblige, petite fête organisée à JeanJau. Whisky et bière scottish, ou presque. Arrivée un peu tardive pour nous suite à un repas de chantier au restaurant (fort bon par ailleurs). Soirée bien sympa. Avec en guest, notre voisin.
Ca sonne à la porte. Bon ça sent la blague. Du coup Jule ouvre avec, sur le visage, un astucieux masque composé d'un vieux bonnet de Noël percé de deux trous. Bon c'est le voisin. Petit moment de solitude...
Bon après quelques excuses et de musique plus calme, on a pas eu de nouvelles remontées. Mais bon ça fait bizarre la première fois alors qu'on avait déjà retourné la rue plusieurs fois.

Après quelques heures de repos c'était le grand départ. RER AB, CDG, 2B. Un peu long et lourd. Après la récupération du billet, le passage de passeport, le passage sécurité, encore deux contrôles de billets, des escaliers, un bus, du tarmac et nous voilà dans l'avion.
Arrivée un peu plus tard à Edimburgh. Welcome to Scotland. Security check and luggage retrieval.
Après 1/2 h de bus, on est en plein centre-ville. Premier constat c'est super beau. Les bâtiments, les lumières, les bus, l'ambiance déco Noël. Ca donne du cachet. J'aime beaucoup.
Après quelques tergiversations (en gros 3 ou 4 tours de pâté de maisons), on trouve enfin l'hôtel, un peu caché. Petit escalier un peu délabré pour arriver au troisième étage.
Une petit vieille à l'accent incompréhensible nous accueille gentilment. On a la grande chambre, dortoir de 14 lits que l'on partage avec deux collocataires excentriques. Une se maquille avec de la gouache, l'autre à un poulpe à la place des cheveux. Merci les YMCA. Pour le reste c'est chaud, propre et ca sent bon. A défaut d'être neuf. Vue la situation en plein centre-ville, ça serait parfait à 10 pounds la nuit.

Ensuite on a utilisé le même moyen de transport durant tout le week-end : nos pieds. La ville n'est pas grande et Darfy connaissant bien il a su nous guider directement aux bons endroits. En gros de pub en pub.
On a commencé par rejoindre Old Town pour aller se rechauffer avec :
- des sausages
- du hagguis (panse de brebis farçie)
- du burger
- des bières (Guinness, Mac Ewans, Caledonian 70)
Un bon début. Dans les pièces d'à côté, les écossais chantent et boivent. Ils ont des t-shirts avec equalizer et des faux masques représentant des visages. Derrière nous une femme avec des fausse oreilles de cochon, titube 4 fois en 3 mètres pour rejoindre les toilettes. Fun.

On enchaîne avec un deuxième pub avec des groupes de musique et d'autres bières (Caledonian 80) et du whisky. On comprendra après qu'il s'agit de l'Aphroaid. Bien smocky comme goût. Retour en ballade en cherchant un autre pub. Un bon détour quand même. Angus BBQ et autres tripple whooper et dodo.

Lever café et ballade vers Old Town. Starbucks ou autre avant d'aller acheter un kilt pour Ro. Essayage et gardage pour la journée. A l'Ecossaise et c'est courageux avec les quelques degrés en dessus (ou en dessous on ne sait pas) de zéro.
Direction le palais d'hollyrood (résidence royale) puis un petit tour sur la colline pour avoir vue sur la ville. Photos de la ville et du groupe. Belle ballade en tout cas.
Retour sur la ville et ballade toujours.
Ensuite on s'arrête manger dans un pub. Soupe, fish & chips et autre steak pie arros de bières. En fond, des matchs de foot et rugby, et des écossais qui boivent.

Petit tour au chateau. Superbe (Vincent) Castle du Moyen-Age avec une belle architecture, des salles d'armes sympa et les joyaux de la couronne. En plus c'est gratuit car c'est la Saint-Andrews, bienfaîteur (j'imagine) de la ville.
On continue notre ballade perpétuelle direction New Town. On tombe façe à des églises très belles, des voies de bus rouges (Lothian buses) et autres pubs qui s'enchaînent. C'est impressionnant. Il est 18h et il sont pleins.

Après quelques miles marchés, on se retrouve dans le pub en bas de l'hôtel, Ro. pose son kilt et chauffe ses fesses, enfin.
Ensuite diner dans New Town. Puis old town et son ambiance si particulière. Vers 23h, beaucoup sont déjà un peu imbibés mais c'est calme. Vers 3h du matin les rues sont remplis. Il fait très froid et ils sont en kilt. Devant nous une scottish marche avec des talons mais les pieds pas dans les chaussures. Seule une vitre d'arrêt de bus l'arrêtera. Retour à l'hôtel.

Petit dodo et déjeuner anglais. Hagguis, sausages & eggs with tea. Dernier plaisir et dernière ballade sous le ciel tout bleu de la ville. Dernières photos et retour sur Paris sour la pluie.

Bref j'ai adoré la ville, j'ai adoré les gens et leur accent si typique. J'aime l'architecture, les bâtiments, l'ambiance et les boissons. Seul leur monnaie est un peu chiante en fait.
So I enjoy Edimburg !

mardi 25 novembre 2008

dEus : Archi fort

Concert au Bataclan hier soir avec le set des belges de dEus. Bataclan moyenne salle assez sympa bien remplie pour accueillir le groupe d'Outre-Quiévrain. Public plutôt jeune trentenaire ce qui n'est pas désagréable.

On arrive à la fin de la première partie après s'être rassasiés rapidement. On se place devant. Le groupe arrive comme ça, sans ambage. Trentenaires tassés ils ont l'air un peu "vieux". Mais ils jouent fort. Après quelques secondes devant, on décide de reculer le son étant beaucoup trop fort.
Un peu plus loin dans la salle on apprécie un peu plus. Mélange de plein de styles allant de la ballade calme au rock puissant de Marilyn Manson ou Deftones en passant par des choses plus psychédéliques indus genre NIN voire même un peu électro (surtout sur le dernier album). J'aime surtout dEus pour ces longues montées, les instruments se supperposant de plus en plus fort et de plus en plus vite. Et en concert l'intensité n'est que plus énorme.
Comme pour Syd Matters, j'avais dit que j'aime bien les groupes calmes qui jouent vites et fort. Ca fait des concerts monstrueux. Ceci est donc vrai pour les morceaux calmes de dEus.
Pour les morceaux qui claquent et bien dEus c'est juste la classe. Repris de rythme en cascade, gros son de guitare (2 guitares et 2 chanteurs), basse, batterie et clavier / violon.

Au niveau intensité, qualité du public (c'est quand même 100 000 fois mieux d'avoir 1000 trentenaires libérés par la musique et qui créent une émotion particulière dans la salle avec un sacré goût de j'y reviens plutôt que d'entendre hurler 5000 pré-ados sur la seule chanson qu'ils connaissent merde !) ce concert était vraiment intense et réussi.

Ce qui d'ailleurs me permet de faire un rapide comptage des concerts que j'ai fait (je ne compte pas les concerts de groupe de potes, de promo ou autres locaux dans cette liste)

Têtes-Raides
Aqme (2 fois dont 1 Solidays)
Muse
Hushpuppies (3 fois)
Alamo Race Track (Garorock)
Public Ennemy (Garorock)
San Severino (Garorock)
I love UFO (Garorock)
Kings of Leon (Garorock)
CSS (Garorock)
Joey Starr (Garorock)
Asian dub foundation (Garorock)
Izia (Famille Higelin) (Garorock)
Prohom (Solidays)
Superbus (Solidays)
Mademoiselle K (Solidays)
Les Cowboys Fringants (2 fois dont 1 Solidays)
Sean Lennon (Solidays)
Garbage (Solidays)
Dionysos (Solidays)
Matmatah (Solidays)
Archive (2 fois dont 1 Solidays)
Keren Ann
Moriarty
Aaron
The Killers
Radiohead
dEus
Syd Matters
Barbara Hendricks
Prix Constantin (The Do, Moriarty, Julien Doré, Thomas Dutronc, Asa, Yael Naim, Joseph d'Anvers, Cocoon)
Deftones (Garorock)
Vanessa Paradis et M
Laurent Garnier (Garorock)
Antoine Clamaran (Le triplex Rouen)
Les ogres de Barback (Garorock)
The Infadels (Solidays)
The Dandy Warrhols (Solidays)
The Editors (Solidays)
Paolo Nutini (Solidays)
!!! (Solidays)
BB Brunes
The Servant (Solidays)
The gossip (Solidays)
The thing things (Solidays)
The Scissor Sisters
Guns 'n roses
Malajube
Antony and the Jonhsons
Morcheeba

Ce qui fait donc 56 concerts recenssés jusque là (Si ma mémoire se ravive je mettrai à jour).
Merci Paris.

vendredi 14 novembre 2008

Meudon : Urban peace football !

Hier soit c'était direction Meudon, où Miew Down comme on dit aux states. Enfin j'imagine.
Pourquoi direction Meudon parce que déjà ça sonne rigolo comme expression mais aussi et surtout parce que le centre de Puteaux est blindé. De quoi je parle mais d'Urban Football, concept parisien du foot : Un petit terrain, 5 vs 5 et 100 euros. Ouais c'est cher mais bon c'est parisien comme concept. Et puis bon, divisé par le nombre de participant ça réduit un peu.

Reste qu'hier soir c'était donc Urban Foot à Meudon. En plein forêt plus précisément et en intérieur parce qu'il ne faisait pas un temps à laisser un canard dehors.
Bilan : Accueil sympa, vestiaires disponibles et nombreux, terrain recouvert en herbe synthétique agréable (pas trop dur et pas arrachante pour les genoux).

Au niveau sport, on est plus trop fittés. Pour moi ca veut dire une autonomie de 10 minutes (le temps de marquer deux buts) et après plus rien, plus de souffle, plus de jambe, plus d'énergie pour changer d'appuie. Chaque crochet était un calvaire. Va falloir s'y remettre.

Sinon l'ambiance était très bonne, le niveau pas élevé mais agréable. Ca fait plaisir de pouvoir jouer avec ses potes sans se prendre la tête avec un bon état d'esprit et une bonne ambiance.
J'aime.

Si possible on y retourne vite, et si possible je vais courir ou bien à la piscine d'ici là pour être plus en forme.

lundi 10 novembre 2008

Rewind et remind

Cool, samedi, un peu tard j’ai un peu de temps pour raconter. Qu’est ce que ça file le temps vous imaginez pas. Forcément, deux week-ends allongés pour retourner dans l’Est et dans le moyen-Est ca fait du bien mais ca fait du beaucoup à raconter.

Alors résumons, repos, famille, discussions, meilleur kebab du monde en Allemagne, courses, foot, repas. Bref plein de bonnes choses.

Entre les week-end, on travaille, avec des journées variées, parfois assez speed. Et le soir on sort : soirées resto et concerts dont voici quelques points.

Aperonniv d’Adrien, une soirée très bien avec des gens très biens et qui font du bien. Tout simplement.
Resto La tête ailleurs, près de Saint-Paul, petit délice. Vin excellent. Entrée déclinaison de chèvres (frais et préparé) sur de la salade. Véritable délice. Plat agneau préparé pour moi, pâtes et gambas pour d'autres. Déssert pana cotta et autres douceurs. Une bonne adresse, un tantinet un peu chère mais une très bonne adresse.

Puis une session accoustique : Tout d’abord avec les BB Brunes au Zenith. Moyenne d’âge faible. Première partie : Sheraf. Influences Deftones, Papa Roach et consorts. Quand les premières notes sont tombées j’ai bien que certains se demandaient ce qu’ils faisaient là. Sympa et rigolo. Pour le reste, les BB Brunes jouent bien, leurs morceaux sont entraînant, l’ambiance était au rendez-vous, ils font de très bonnes reprises (The Clash, Arctic Monkeys). Bref le concert était top top. Les BB Brunes manquent un peu de charisme et de modestie mais sont très forts musicalement.

Mais bon vendredi c’était Maroquinerie et vendredi c’était HUSHPUPPIES avec nous, PY et Sicile. Et les HUSHPUPPIES ca reste la meilleure prestation scénique vue ces dernières années. La salle étant minuscule on a passé le concert en proximité, environ 1 mètre du groupe. Groupe qui dégage toujours autant d’énergie, d’envie et de talent. Le charisme fait le reste. Super concert avec beaucoup de rires, des chansons claquées, une osmose avec le public dans une chaude ambiance. Vraiment un grand plaisir. Ils sont forts et drôles les pupps.
Petite mousse pour se détendre et dodo.

Samedi courses à Parly, histoire de se faire un peu mal aux jambes et aux sous puis match de rugby un tantinet chiant et buts de l'OM.
Dimanche dodo et pub "Ze bar" près de Saint-Michel. Cocktails sympa quoique un peu cher en Happy Hour mais la palette est très large.
A noter un B52' pour moi et quelques flubber, gelée de midori (alcool de melon) glacée dans un shooter. Le shooter est placé à l'envers et enflammé au triple sec. Une fois la gelée tombée, il faut boire le triple sec à la paille et gober la gelée. Fun :)

vendredi 31 octobre 2008

Ca défile à grande vitesse

Bon ben ca défile. Entre deux missions en parallèle et donc des journées speed, des présentations, des soirées anniv, des soirées resto, des soirées foot, des soirées concerts, un week-end dans l'Ain, un week-end en Moselle, une soirée poker j'ai pas le temps.

Bref tout va bien quoi.

lundi 20 octobre 2008

Barbara Hendricks fait une fondue dans son Audi

Barbara Hendricks à l'Olympia. Bon.
Barbara Hendricks chante du jazz à l'Olympia. Très bon.
Barbara Hendricks chante du jazz à l'Olympia avec le Magnus Lindgren Quartet. Très très bon. Barbara Hendricks chante du jazz à l'Olympia avec le Magnus Lindgren Quartet composé de 4 putains de musiciens (un pianiste incroyable, Magnus Lindgren à la clarinette et au saxo, un contre-bassiste qui ressemble à Wlad en chauve et un batteur qui ressemble à François) et qui sont parmi les meilleurs musiciens que j'ai jamais vu.
Barbara Hendricks chante du jazzà l'Olympia avec le Magnus Lindgren Quartet composé de 4 putains de musiciens et on est au premier rang. Très très très très bon.
Barbara Hendricks chante du jazzà l'Olympia avec le Magnus Lindgren Quartet composé de 4 putains de musiciens et on est au premier rang et le concert fini par une reprise des Feuilles mortes. Je pleure.

Je n'ai pas grand chose à dire d'autre. On peut ne pas connaître, ne pas adorer le jazz, ne pas être emballé par le classique. Mais le groupe de musiciens incroyables, les chansons et la voix de Barbara, dans cette salle mythique de l'Olympia, c'est un moment de bonheur musical qui apporte des émotions incroyables. Respect.

Pour le reste de la semaine cela fut plus classique :
Barbara est restée tard au travail mercredi soir.
Barbara a vu des Audi au salon de l'auto. Il paraîtrait même qu'elle aime bien la R8.
Barbara a été dans un bon resto vendredi soir.
Barbara s'est fendue de quelques bons rires et autres bons verres autour d'une fondue pour les 2 mois de Babasse.
Barbara a même été digéré à la piscine avant une petite sieste dimanche après-midi.
Enfin Barbara a regardé avec plaisir la victoire de l'OM.
Elle a la belle vie Barbara ! Pas comme cet abruti de Jimmy.

vendredi 10 octobre 2008

NBA LIVE au POPB

Hi hi hier super surprise pour moi car j'étais invité mais je ne savais pas où ni pour quoi. Et encore une fois j'ai été plus qu'agréablement surpris.

Donc sortie du boulot, garage vers Châtelet avec un parking moins cher qu'ailleurs, bon plan à retenir pour les parisien, car le parking du forum des Halles c'est 10 euros seulement la nuit. Intéressant pour un quartier où la nuit coûte aux environs de 20-25 euros. Puis métro 14 le métro qui coince les gens qui comme d'hab quand ça sonne se pressent pas pour rentrer dans la rame et bien là ils se font bloquer. Forcément tout est automatique.

Donc direction Bercy et il faut que j'attende Gare de Lyon pour savoir où je vais. NBA LIVE TOUR à Paris avec comme match New Jersey Net - Miami Heat. Wouh. J'aime. Comme ce sont des places CE, on se retrouve donc à 10 mètres du terrain, des équipes, des stars de passage (ouuuuuuuuuuuuh Lennyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy). Grosse ambiance. Vraiment Bercy est fait pour ce genre d'événements !
Dans les noms connus on citera Vince Carter, oui l'homme qui a dunké par dessus Frédéric Weiss (2m18 tout de même), Shaun Marion, Dwayne Wade ou encore Mickael Beasley.


Alors certes il s'agit plus d'un match de gala dans le cadre de la pré-saison mais les mecs font le boulot. En tout cas certains veulent gagner leur place. Et nous on en prend plein les mirettes forcément. Dunk, contres, passes fulgurantes. Joli spectacle.

En prime et là j'avoue que les américains sont très fort là-dessus, beaucoup beaucoup de spectacle et aucun répit pour nous. Pom pom girls pour les Nets, équipe de gymnaste pour le heat, show des mascottes, musique pendant le match, commentaire en live, show de dunks à la mi-temps, concours avec des gens du public, cadeaux. Bref une grosse ambiance avec un public surchauffé.

Bon en sus, on a eu droit à une égalisation à la dernière minute avec un shoot raté au buzzer donc prolongation pour voir finalement la victoire des Nets 100 - 98 avec un nouvaeu shoot au buzzer. Fun et spectaculaire.

Au niveau basket, c'est assez impressionnant. La vitesse de dribble, les shoot en suspension c'est fort. D-Wade a été très fort (18 points à la mi-temps) et a porté son équipe qui menait de 10 points. Puis il n'a presque pas joué en deuxième mi-temps et son équipe perd. Carter s'est blessé lui aussi. Le banc des Heat s'avère plus faible et sans Wade ca n'a plus la même saveur. Mais le spectacle était vraiment sympa. Merci!

lundi 6 octobre 2008

Tutti va bene

Mis à part ce putain de mal de gorge tout va bien ! Vraiment bien.

Je sais que le blog est moins régulier qu'avant mais ce n'est pas de ma volonté. Les soirées sont toutes chargées, les journées de boulot aussi. Alors il reste peu de temps. Mais comme vous pouvez le voir dès que je peux je ne vous oublie pas.

Alors tant pis si ça fait 3 messages pour aujourd'hui. C'est comme ça !

Et puis tutti va bene aujourd'hui. Alors je peux écrire. Je dirai même que sans ce mal qui déchire ma gorge à chaque fois que je veux parler ça se passe plutôt bien. Un bon grog, et ça ira mieux demain.

Concernant la semaine dernière on n'a pas arrêté. Catch, Louvre, ciné, poker, apéro, resto, bar, début de nuit blanche et resto. Bref la vie parisienne.
Avec le boulot à reprendre y'a fallu gérer tout ça.

En tout cas je suis là et je vous oublie pas. Bises !

Catch et Joconde : Da vinci code vs Mona Lisa

Pour me remettre des vacances et du retour à Paris il y avait un petit bonus. Bonus glané mardi depuis la Corse.
Par un hasard de retour en voiture vers 20h mardi nous mettons la radio. RMC diffuse les matchs de la Coupe de la Ligue. On laisse ca meublera toujours un peu.

Et hop petit message concernant le catch à Paris le samedi soir. Plus de places dispos depuis des mois sauf chez RMC qui pour le coup les fait gagner. Envoi d'un SMS en échange. Pour une fois on se la tente.
Perdu : Prochain gagnant dans 282 sms. Bon on se la retente juste une fois pour voir. Poum perdu prochain gagnant dans 46 sms. Euh on hésite. Allez on est fous dernière tentative. En arrivant au stop là. Vas y envoie.
Roulement de tambour, trompette et sms en retour : Gagné. A nous les places !

Pour une fois qu'on joue, on gagne. Comme quoi ! Vraiment ravis.

Le plan est simple. Mon frère m'a fait découvrir le catch sur NT1 le vendredi soir. C'est simplement délicieux et jouissif. Tout est calculé, prévu et faux. On le sait. Mais le spectacle est monstrueux. Show, musique, public surchauffé et rebondissements. La classe en direct !

Donc samedi soir mon frère déboule à Paris sans trop savoir pourquoi. Détour par RMC (merci) pour avoir les places, Jardin du Luxembourg et Mac Do. Là on lui annonce pourquoi il est là. Grosse surprise et gros plaisir.

Puis gros coup de gueule contre l'organisation de Bercy. J'ai jamais vu un truc aussi mal foutu que l'entrée. Deux portes ouvertes. La porte n°1 et la porte XW X Y Z. Avec un billet porte O on comprend pas trop. Bilan : Plein de mecs qui attendent et un mec qui check les billets. 20 minutes perdues. Pour avoir un contrôle 10 mètres plus loin. Super inutile. Du coup on arrive en retard et on loupe le premier combat du "français" gagnant contre le "ricain".

Mais ça enchaîne. Musique à fond, entrée des catcheurs, foule amassée autour du ring, un méchant détesté et un gentil, toujours. Le public est de connaisseurs. Tous les mecs sont connus, leur chanson et leur prise. Hué ou acclamé, l'ambiance est surchauffée. Mon frère, fin connaisseur m'aide à surnager. J'aime.

Bref catch à 4, catch simple tout est bon dans le catch. Spéciale ambiance avec le catcheur italien qui chambre la France et Zizou. Bilan son "combat" est joué avec la marseillaise en fond. Grosse ambiance.

Deux heures pour en prendre plein les mirettes. Spectacle assuré et ambiance géniale. Oui tout est faux, oui tout est préparé mais les mecs sont des brutes hyper préparées et on s'éclate. Alors tant mieux.

Le grand écart de la culture ne nous effrayant pas on a enchaîné, n'onobstant la nuit de sommeil, par une visite du Louvre dimanche matin. Comme quoi !

lundi 29 septembre 2008

Corsica 2008

De retour après 2 semaines en Corse, avec visites culturelles, plages, montagne, repos et bonne nourriture corse (coppa, lonzo et autre pietra). Bref deux semaines qui font vraiment du bien.

Départ samedi 13 en fin d'après-midi, avion jusqu'à Figari Sud Corse, où comment rejoindre les vacances en un peu plus d'1h30. Le rêve. Arrivée avec petit bonus, gros vent latéral à l'atterrissage avec donc un peu de secouage avant de se poser. Genre le russe il aurait dit qu'on était dans un cercueil. Récupération des valises, voiture, courses rapides et nous arrivons à la villa un peu après la tombée de la nuit. Dodo tranquillou pour le premier soir.
Dimanche repos avec un temps mitigé, petit-déjeuner géant (salade, oeufs de caille, charcuterie, brioche, jus d'orange, thé et nutella) pour prendre des forces et ballades sur les plages proches de Cala Rossa et San Ciprianu. Assez agréable mais un peu frisquet. Petit tour dans Porto-Vecchio agréable ville un peu en hauteur avec plein de petits restos corses ou autres sympas. Un côté un peu "je me la pète" pas forcément notre tasse de thé. Le resto corse un peu à touriste est très sympa (charcuterie, loup grillé et aubergines farcies).

Lundi repos puis même déjeuner et enfin plage de Cala Rossa, eau à 24° et soleil mais beaucoup de vent. Agréable tout de même. Courses et hamburgers complets au barbecue.

Mardi temps un peut mitigé. Pisicine du domaine non chauffée mais sympa. Visite dimanche soir d'un casteddu, habitat préhistorique datant de 2500 avant JC et donc 4500 avant JD. Montée de 30 minutes dans les rochers avant d'arriver au casteddu de pierre et vue sur le golfe de Porto Vecchio avec le coucher du soleil. Vraiment très agréable.
Repas barbecue daurade entière le midi et saucisses le soir.

Mercredi visite de Bonifaccio, ville tout au sud de l'île. La ville est en hauteur et l'arrivée se fait près du port. Pas trop de place pour se garer et donc obliger de prendre les parkings réservés aux compagnies qui proposent des tours en bateau. On comptait le faire donc pas grave. Il y a 4 ou 5 compagnies sur le bord de mer mais toutes utilisent le même bateau. Corse :)
Petit tour en bateau sur la mer turquoise, visite de criques avec sable blanc, visite de grottes dont le trou au plafond ressemble à "La Corse". Evidemment. Puis tour en mer pour voir la ville en haut des falaises, surplombant la mer, superbe. Avec la Sardaigne à 12km.
Retour sur terre, déjeuner moules frites sur le port avant de monter à la vieille ville faire un tour. Superbe ville accrochée au rochers. Cimetière marin très impressionnant et vue sur le "Ponnant" énorme voilier français (récemment attaqué par des pirates) que l'on voit partir avec le soleil un peu couchant. Superbe.
Ballade dans la ville, descente des escaliers d'Aragon en travers de la falaise. 187 marches éprouvantes mais spectacles superbe en bas. Mer turquoise, falaise, rochers à fleur, dont 1 ressemble à "La corse". Magnifique.
Retour en haut et ballade dans la ville. Puis retour à la voiture et petit tour sur les falaises pour voir le panorama de loin. Superbe. Retour à la villa, barbecue et dodo.

Jeudi départ pour le golfe et la plage de Pinarellu un peu plus au nord. Superbe plage moins bondée bordée par une pinède avec de l'eau translucide (comme d'habitude) et du sable blanc. Bon repos et un peu de soleil. Départ ensuite vers les piscines naturelles de Cavu, la rivière d'à côté. Un peu de route poussièreuse et défoncée (Corse :) ). On longe la rivière en contre-bas et on aperçoit les "piscine naturelles". On s'arrête, on descend 20m de rochers et on se retrouve devant un tout petit lac ou une grande flaque tout calme, bordé de pierres lissées par l'eau qui font des dalles et juste à côté une cascade. Sans hésiter on se retrouve à l'eau, sous la cascade à 24°, eau limpide et superbe moment. Seules quelques guêpes mettent fin à notre moment. Retour à la villa et tralala.

Vendredi : Repos, piscine, repos. Ouf.

Samedi : Déménagement de la villa à 7h du mat et départ pour l'Alta Rocca, montagne proche de Porto Vecchio. Départ pour l'Ospedale sans trouver de poubelles de tris. Pas classe la corse. Vue superbe sur le golfe de Porto Vecchio, soleil levant. Classe la corse. Puis arrêt au lac du même nom. Lac artificiel sur des milliers de souches d'arbres coupés qui lui donnent un caractère lunaire. Au loin ca ressemble à l'amérique. Très beau. Ballade à la Piscia di Gallu, cascade accessible après 45 minutes de marche au milieu des rochers. Super ballade. Pour se restaurer on décide d'aller à la meilleur auberge du coin. A pignata. Pas indiqué, pas de panneau. Routard suivi à la lettre on y arrive. 35 euros et un seul menu. Charcuterie corse sublime (faite l'hiver sur place), daube de sanglier farçi, cannelloni au brocciu, haricots, fromage, fruit, café, déssert. N'en jettez plus c'est l'adresse corse par excellence. Un moment unique.
En sortant du resto il pleut, course à la voiture et direction le musée de l'Alta Rocca. Visite très didactique sur la formation de la vie et de la vie animale et humaine en corse, exposition de squelette, vie des premiers hommes. Beaucoup d'explication sur la vie en Corse depuis -10000 avant JC.
Départ sous la pluie, passage par Sainte Lucie de Tallano où on ne trouve l'éco musée pour faire de l'huile. Par contre on trouve un terrain de foot avec environ 50 containers de recyclage. Ce qui met fin au mystère. Retour par une route avec 10 000 virages au bord de la mer pour récupérer la villa.
Nouveauté : il pleut aussi à Porto Vecchio. Récupération de la villa : plus près de Santa Giulia et Palombaggia, donc plus au sud, implanté dans un domaine bien arrangé (végétation nickel, chemins en pierres, piscine chauffée) et dans un maison de ... 9 personnes. Un peu grande. On ne s'y sent pas trop à l'aise au final. Et puis il y a certains côtés un peu moins pratiques (portes qui coincent, vaisselle moins adaptée) malgré un intérérieur plus richement meublé en apparence. Des broutilles qui ne nous empêcheront pas de profiter des vacances.
Soirée à Porto-Vecchio sur la place du village.

Dimanche matin marché de Porto Vecchio. Tout petit avec peu de stands (10) dont 7 de charcuterie. J'exagère à peine mais le décor est planté. Le vendeur d'herbes du maquis a du bagout et nous fais voyager. Hum. Achats de plein de bonnes choses.
Déjeuner assiette de charcuterie, verre de vin, vue sur le port avant la mer. Passage par la magnifique plage de Palombaggia puis marina de Santa Giulia. Parking tout petit, plage sans plus et ... pluie. On rentre donc pour une soirée au chaud après un passage à la piscine.

Lundi temps couvert. Piscine courses diner repos. Préparation du voyage de mardi.

Mardi voyage de l'autre côté de l'île. Roccapina et ses rochers en forme d'animaux (mouais bof le Lion et l'éléphant), visite de sites préhistoriques avec menhir (sculpté à l'avant en forme d'épées ou d'homme et à l'arrière en forme de phallus.
Petit edit : Quand je repense à toutes ces années de jeunesse étudiante à dessiner des "bites" partout, et en particulier sur les murs des soirées Meka, à en foutre sur les vitres ou encore sur les plages, finalement les mecs faisaient la même chose il y a 8000 ans. Et ca existe encore. Respect aux maîtres "spirituels" (oui les guillemets s'imposent).
Visite de sites reconstitués donc et aussi d'un dolmen dans le même coin. Belle ballade assez enigmatique et qui donne à réfléchir sur l'évolution de l'homme.
Pour se remettre de nos émotions direction la bonne table de Sartene. L'auberge Santa Barbara, un peu à l'écart, l'auberge n'a plus que le nom. Resto assez chic dont la maîtresse de maison promeut la cuisine d'inspiration corse et passe table par table. Carré d'agneau - polenta, pigeon aux myrthes. Plus fort le déssert pain perdu aux poires et sauce caramel au beurre salé est très certainement le meilleur déssert jamais goûté. Un délice incroyable. J'y retournerai juste pour cela.
Ballade digestive dans Sartene, plein d'escaliers et de ruelles super sympa. Visite de l'église dans laquelle la procession du Catanacciu a lieu chaque vendredi saint. Un homme voulant expier ses fautes prend donc un masque et suit le parcours de Jésus avec la croix avec tous les détails (aide, tombe trois fois). Le rôle est pris très au sérieux avec beaucoup de demande et deux retraites assez longues en couvent avant et après l'événement. La procession attire beaucoup beaucoup de monde car le spectacle est impressionnant paraît il.
Visite rapide de la toute pitite échauguette et du reste la ville plus que sympa. La plus corse des villes corses disait Mérimée.
Là a commencé l'heure de la loose. Tout d'abord on décide d'aller voir un pont (visible de la route selon les guides) qui n'était pas visible de la route. On le loupe, on fait 15 bornes et on décide de retourner à Sartene par une route sinueuse, genre rallye pour voir si on s'était pas trompé. Le sineux genre rallye c'est rigolo mais c'est salaud et en fait pas si rigolo. On arrive donc à Sartene 30 minutes après en être parti. On abandonne le pont et on décide de filer à Propriano. Il pleut et on veut aller prendre un bain chaud à Barracci. A l'arrivée l'endroit nous semble désert et abandonné. En fait les bains sont en rénovation. Moche.
On passe alors dans le centre ville de Propriano, sans charme et les restos ne nous inspirent pas. On décide un dernier plan. Retour aux bains de Caldane sur la même route que le pont qu'on a pas trouvé.
Les deux heures magiques : Retour sur la route et on dégote même le pont, de forme triangulaire assez surpenante, photos. On file et on se retrouve enfin aux bains de Caldane, à environ 100 m de la route sur laquelle on était passé 1h avant. Bain de Caldane à 38° dans un tout petit bassin (3*8m) dont l'eau est renouvellé continuellement (5000L/H arrivant par le sol). Très agréable. On rentre ensuite sur Porto Vecchio pour une pizza dodo.
Mercredi : Repos piscine plage piscine repos.
Jeudi : Super matinée avec un guide de montagne horticulteur qui nous organise une ballade (avec 8 autres personnes) dans le maquis. Découverte de ce formidable éco-système qui permet de comprendre comment la nature a réussi à se développer dans ce milieu très sec. Impressionnant de voir ces chênes vert et autres oliviers de 400 ans ! Le guide est génial. Il prend le temps, raconte et vit les plantes. C'est vraiment énorme. En plus il est cultivé et s'attarde en fin de ballade sur d'autres questions plus générales sur la Corse. Anecdote de vendetta, explication sur la vie des corses avant 1950, paillote de chez Françis. Bref c'est un régal.

Moment culturel : Les corses sont des montagnards et non pas des marins. Ils vivaient dans la montagne et venaient passés au bord de la mer avec leur troupeau les hivers trop rudes. Des nomades (d'où les sentiers de balades monstrueux dans l'île). Problème des bords de mer les moustiques sont nombreux et le paludisme décime les populations. Impossible d'y vivre. Dans le système des dots pour les mariages les gars obtiennent les terres de montagne plus riches à l'époque et les filles les terres du bord de mer inutiles donc. Sauf les GI ont tout changé. Ne faisant pas dans la demi-mesure les américains ont passé toute la côte au DDT en 1944. L'endroit est devenu salubre et la nature a survécu. Bilan Porto Vecchio qui comptait 50 âmes il y a un demi-siècle est la 3ème ville de l'île et attire des milliers de touristes. Gros bénéfices des filles. Les gens vivent du tourisme.
On apprend ainsi que les corses sont un peule soumis à l'épreuve. Attaqués pendant des siècles, d'où les constructions (remparts et tours) génoises, les corses en période de paix se sont tapés entre eux pour avoir le pouvoir. Les côtés insulaire et méditerranéens aidant les vendettas sont entrées dans les moeurs. Chaque baffouage d'honneur se soldait par une vengeance par meutre et un départ pendant des années dans le maquis pour se planquer.

Moment moins culturel : Dans un groupe, comme il y avait dans le maquis, il y a toujours des gens moins fournis au niveau neurones. Mais l'avantage c'est que c'est rigolo à vivre. Premier moment. Le guide à l'accent corse un peu snob prononce Porto Vecchio "Porto Vek' " et Palombaggia "Palombadge' ". Bon ben nous ça nous fait sourire mais les gens ils comprennent pas tout le temps. Du coup, la dame sans neurone (dont le mari a fait toute la ballade sans piper mot les mains sans son jean (et pas dans les poches de son jean !!!)) et ben elle comprend pas l'accent du Monsieur. Drôle.
Plus tard elle ne comprend toujours pas le monsieur quand il dit "Vendet' " pour "Vendetta". Elle croit que ce sont des ventes d'enfants. Têtes baissées et sourire pour nous.

La ballade se termine par un point de vue sur la mer en contrebas vraiment superbe. Une super matinée !
Enchaînement plage de Palombaggia (Palombadge pour ceux de Porto Vek') superbe avec ses rochers et ses pins. Le temps se couvre vers 15h. Comme d'hab.

Vendredi : Repos piscine et plage superbe de Santa - Giulia au soleil pour profiter avant de rentrer à Paris. Soirée repos / carte postale parce qu'il faut bien.

Départ samedi matin 6h de la villa : Voiture loc - bagages - billet - avion - bagage - voiture - appart. Il est 10h. Arrivée de mon frère prévue à 16h.


jeudi 11 septembre 2008

Il pleut mais il fait beau à Porto Vecchio

J'en ai des trucs a vous dire mais je n'ai pas le temps. Rageant.

Entre les week-end, les restos et les soirées, le match hier soir au Stade de France, mes futurs vacances en Corse (départ samedi) et ma formation de trois jours en gastronomie (finie aujourd'hui) j'ai pas le temps.

En deux mots ma formation c'était avec un cuisinier Gérard Fouché, dans le 77 à Emerainville. 3 jours de cuisine, de conseils et de dégustations de mets très surprenant. Avec en cadeau, homard, langoustine, foie gras, filet de boeuf et autres douceurs. J'aime.

Samedi on part en Corse pour 15 jours et beaucoup de repos au bords des plages somptueuses.

Je vous bise.

lundi 1 septembre 2008

La classique

Je suis pleinement d'accord avec Ben sur les classiques. Paris-Roubaix pour le cyclisme, la classique jambon-fromage pour la crêpe, le PSG-OM pour le foot et les Mesnilliades pour la réunion de potes annuelle.

Fin de l'été, week-end souvent ensoleillé, pas loin de Paris. Tout est réuni pour tous se retrouver, parler des vacances passées ou futures, des prochains events. Sam est un monstre d'organisation. Comparaison de prix, courses et barbecue, frigo et tables disposés. Avec les années c'est rodé mais toujours aussi agréable. Chapeau de continuer à faire cela.

Pour le programme c'est barbecue à 20, soirée autour du feu puis repos, foot et tarot. Bref que du bon et des potes.

Pour notre part c'était tente 2 sec II frâichement achetée et installée en 2 - 2, matelas gonflable tout bien et duvets reliés. Le top.
Les soirées ont été assez calme mais très réussies. Discussions enrichissantes, lancées de pommes et quelques verres sont au programme. J'aime.

La journée ça a été repos, barbecue, lecture, gros foot 4 vs 4 avec 6 buts pour ma part. Bien content mais claqué. Tarot pour l'apéro.

Et puis le départ dimanche, tranquille au niveau rangement et organisation, moins au niveau physique avec une belle entorse à la cheville (oui là aussi la classique !) . Départ facile vers 16h sous le beau temps après une nuit agitée par l'orage, le vent et les éclairs.

Dimanche soir en roue libre avec Mac Do et Sainté-Lyon (encore une classique) avec Chti, J-Lem, Russe, AL, NJ et JD. Bref que du bon. Du classique. Des potes.

mardi 26 août 2008

Et pas nous hissement

Titre à approximatif s'il en est.

Sans imaginer appartenir au monde des bisounours ni être inconscient de ma situation, tout en ne me cachant pas derrière des défauts évident (salaires, certains collaborateurs) je peux dire que je m'épanouis complètement dans mon travail. J'y ai rencontré des gens incroyables, des personnalités fortes et intéressantes, des relations de confiance qui me permettent d'évoluer, de progresser et de m'améliorer. Un vrai développement personnel.

Je me dis que c'est un chance incroyable d'y trouver autant de tolérance que de challenge au quotidien, autant d'envie que d'intérêt, autant d'implication que de compréhension. J'aime la liberté que l'on a et j'aime mon travail.

Je ne sais pas si cela continuera et ou cela continuera, j'imagine bien dans 2 mois, moins dans 6 et presque pas dans 1 an mais j'ai confiance en l'avenir.

J'ai ptet pas le meilleur boulot du monde ou le plus cher payé mais je me sens bien et épanoui. Alors je le dis, c'est tout...

jeudi 14 août 2008

Chez (la) rolande - Restaurant en province

Il est par chez moi, dans l'Ain, un restaurant sans étoile, tout simple, mais qui assure à chaque fois un service, une qualité et un prix tout à fait remarquable et sans faille. Chez Rolande, à Condeissiat (01). En fait tout le monde dit Chez la Rolande. Et tout le monde s'y retrouve.
Chez la Rolande on mange des produits typiques des restaurants du coin : du foie gras, du poulet de Bresse à la crème, des grenouilles, du fromage. Des bons plats du terroir.

On avait réservé avec la famille un dimanche midi pour 8. On est accueilli et placé dans une salle où on fait baisser d'environ 20 ans la moyenne d'âge. Pas étonnant, vu la réputation du restaurant, vu le jour, vu l'heure, vu les vieux, ben voilà le restaurant en est rempli. Peu importe.

On est accompagné par deux serveurs, pantalon noir, chemise blanche. La dégaine du premier, ventre un peu bedonnant, cheveux bruns, chemise ouverte avec le stylo accroché dans le col, si annonciateur qu'il soit, ne laissait tout de même pas prévoir le sourire le plus étonnant du monde. En effet notre serveur affichait un large sourire laissant apparaître l'ensemble de toutes ses dents, haut, bas, molaires y compris, dans un bouche immense. Plus étonnant encore je crois avoir observé qu'aucune de ces dents ne devait être parallèle à une autre. Une sorte de chaos buccal. Le plus improbable finalement, étant que cette dentition tourmentée associée à une nature très souriante donnaient au serveur un charme indéniable.

Le second serveur était plus typique. Enfant du pays, connaissance lointaine de mes parents, vie de labeur. Vissé derrière ces deux verres 2 cm, il assure un service propre agrémenté de quelques remarques assaisonnées. La plus marquante pour moi étant ce petit moment d'anthologie. Ayant demandé, pour accompagner le fromage, une demi-bouteille d'un très bon Saint Joseph, à la serveuse passant par là, celle-ci s'est alors retournée vers notre serveur qui arrivait là, lui demandant de nous trouver notre liqueur. Rewind de la scène :
Moi : Est ce qu'il serait possible d'avoir une demi-bouteille de Saint Joseph rouge s'il vous plaît ?
Serveuse : Oui (puis quelques mètres plus loin s'adressant au serveur) : Est ce qu'on a une demi-bouteille de Saint-Joseph rouge ?
Serveur : Et la scie circulaire je la trouve où ?
Serveuse : Regard médusé, légèrement dépassé. Pas sûr qu'elle ait pigé.
Moi j'ai regardé d'un oeil amusé.

Pour le repas là c'était grandiose. Foie gras excellent bien salé comme j'aime pour certains, jambon cuit maison ou soufflé de Saint-Jacques, un poil décevant sur la forme (je m'attendais plus à un gâteau soufflé) mais pas sur le goût fin et délicieux (accompagné d'un Bugey blanc)

Enchaînement sur les grenouilles, le plat typique des Dombes. Accompagnées de beurre, ail et persil. A déguster à la main c'est délicieux. Et là elles étaient particulièrement bonnes. Bien cuites, croustillantes, relevées comme il faut. Avec même une deuxième assiette.
D'autre ont essayé le poulet à la crème très bon lui aussi.
A suivi alors une assiette de légumes avec du gratin et de l'artichaut. Puis est venu le super moment du fromage. Un plateau de 30 fromages différents. Avec même les mouches autour. Du goût, un large choix, bref un régal pour les papilles (avec le Saint
Enfin pour continuer on a fini par un dessert. Le moelleux au chocolat, vraiment maison, est parmi les plus réussi que j'ai jamais goûté, tiède comme il faut, un peu moelleux et excellent.

Le temps que "La" Rolande, retraitée mais toujours alerte, ne passe table par table pour s'assurer du bon déroulement du repas, nous étions repartis le ventre plein, le plaisir plein les papilles et le porte monnaie pas si vidé que cela. Comptez 25 euros le menu (28 avec le foie gras) et à peine 40 euros pour 2 bouteilles de vins délicieux.

Bleu d' Auvergne

Avant de partir pour l'Auvergne et quelques jours de sapins - barbecues - bals - repos bien mérités on profite d'un superbe ciel bleu à Paris pour ce jour. Ca fait plaisir.

En plus on est passé en mode très très très calme au boulot. C'est à dire que les chefs, les clients et les autres ne sont pas là. En gros on tient la boutique mais la boutique est fermée. Ou presque. Reste à gérer un peu de courant, envoyer des présentations pour proposer des améliorations sur le projet, suivre au plus près les stagiaires. Bref c'est plutôt agréable. Et ça risque de durer jusqu'au 25 août. J'aime.

Et puis ce soir hop hop départ vers 17h. La voiture est chargée. Les pneus sont chauds. L'Auvergne et ses nuits étoilées nous attend !

lundi 11 août 2008

Flemme

flemme /flɛm/ féminin (pluriel : flemmes)

  1. (Familier) Paresse, envie de ne rien faire
    J'ai tiré ma flemme toute la journée, c'était bon! Et demain, je reprends le collier.
    J'ai la flemme de le faire aujourd'hui, ça peut attendre jusqu'à demain?
  2. (Vieux) Personne paresseuse, s'employait aussi comme adj.
    Celui-ci, c'est une vraie flemme!

mercredi 6 août 2008

Par Août t'es rentré on t'a pas vu sortir

Bon je reprend un titre de nanard que j'ai jamais vu d'ailleurs mais qu'il y a un article top commenté sur Nanardland, preuve que ca doit être bien Par ou t'es rentré on t'a pas vu sortir.

Tout ça pour dire que je rentre de 4 jours de vacances à la maison, restaurant, barbecues, dodo le matin et même championnat du monde de Fifa 2007 avec mon frère (et en international ! ) c'était un peu le top. Avec du super beau temps et quelques belles soirées terrasses, hum, bien sympa. Ma maman elle cuisine tout bon. La mousse aux fraises recouverte de tagadas c'est délicieux. La tarte au chocolat aussi !

Bon une fois le retour réussi, me voilà au boulot pour 3 jours. Cela commence très bien aujourd'hui avec un café terrasse pour avoir toutes les news dont certaines sont assez corsées. Il faisait bon et frais. C'était plus qu'agréable. J'apprends alors que j'ai un resto de planifié pour le midi même.

Petit resto fournisseur dans Neuilly. Spécial italien avec carpaccio et escalope salt i bocca à la romana avant évidemment le tiramisu. Le tout avec une rakia en apéro, spécial anniv, un pastis, normal, une bouteille de rosée et un bouteille de rouge pour 6, spécial anniv, un digestif spécial italie. Le tout en terrase clim mais quand même bien chaude. Du coup départ vers 15h facile avant une arrivée ici et un nouveau pot champagne (spécial anniv).

Là il est 17h et je suis bien content de ma journée. Ca rattrape un peu mes heures de cette hiver. Merci bien les études les enfants.

Ah si j'oubliais je suis fou amoureux de la plus jolie fille du monde, accessoirement aussi intelligente et géniale. J'aime !

mercredi 30 juillet 2008

Il y a un an

Il y a un an j'étais à l'autre bout du monde, entre la jungle urbaine de Singapour et la jungle tout court du Taman Negara. Rien que d'y repenser les souvenirs rejaillissent. Ca donne des idées pour cette année...

En attendant les beaux week-end champêtres d'août vont me faire le plus graaaaaaaaand bien.

mardi 29 juillet 2008

L'été arrive

Bon comme titre j'avais aussi l'été traplégique mais j'ai pas osé.
Après une mise en production au début du mois je suis à la mi-temps des vacances des papas. C'est à dire que les papas du boulot sont partis une fois en vacances et vont repartir en août. Du coup ça rajoute un peu de taf quand même. En attendant c'est quand même plus calme qu'au début de l'année.

Terrasses et ciné, bar, repas et golf ce week-end. Avec un 9 trous en plein soleil dimanche afin de profiter de la chaleur et du bon temps.
Bon le niveau était pas des meilleurs mais c'est bon de faire du sport (surtout après la séance de piscine de vendredi soir, je commence à en refaire régulièrement). Même si les courbatures d'hier et aujourd'hui font un peu mal.

Mission du jour : renvoyer la balle à l'équipe d'en face et mettre des notes à mes indiens. Daktari 3, Danse avec les loups 4 ... Bon je suis faible j'avoue.

Reste que mon nouveau super héros des toilettes s'appelle Glaviator... Je vous en reparlerai j'en doute pas.

jeudi 24 juillet 2008

The month after ...

Enfin j'arrive au bout des démarches [de merde] suite, entre autre au du vol de mon sac il y a un mois au Hard Rock Cafe, que je vous déconseille pour le coup.

Outre l'argent liquide partie en fumée ou plutôt dans la poche du voleur j'ai passé mon temps depuis un mois à organiser les démarches nécessaires...
25 juin : vol + plainte au commissariat à minuit
le 26 juin : A/R Paris chez moi en métro pour récupérer mon double de clés de voiture puis retour à Paris pour récupérer ma voiture garée (sur une place autorisée jusqu'à 10h du matin...) puis enfin passage par la banque commander la nouvelle carte et pour retirer de l'argent.

Pendant 10 jours environ j'ai appelé plusieurs fois pas jour le commissariat et les objets trouvés sans succès. D'ailleurs je n'ai jamais réussi à avoir quelqu'un aux objets trouvés, le tout en 50 appels. A chaque fois ça sonnait dans le vide ou bien on me disait que mon appelle ne pouvait aboutir. Vraiment pourri leur serveur vocal.

J'ai ensuite envoyé une demande d'acte d'état civil en double pour le passeport et la carte nationnale d'identité.
J'ai aussi envoyé une déclaration de perte de carte vitale. Pas de nouvelle pour l'instant je devrai bien en avoir courrant décembre.
J'ai récupéré les demandes de passeport et CNI en mairie.
J'ai fait faire (2 fois) des photos faites car sur les premieres je souriais (sourir signifie ici que tu dois faire la gueule obligatoirement sur tes papiers officiels désormais
J'ai acheté un timbre à 60 euros pour le passeport et fait des dizaines de photocopie. D'ailleurs heureusement que Darfy m'avait filé une photocopie de sa carte grise et que ma banque m'a imprimé une photocopie de ma carte d'identité !

J'ai récupéré une carte bleue et un nouveau code.

Enfin j'ai pu déposé les dossiers pour la carte et le passeport. Bizarre. Pour le passeport ca prend 3 semaines et la mairie me prévient par un SMS. Pour la carte ça prend 7 semaines et je suis prévenu par courrier. Services différents qu'on m'a répondu quand j'ai demandé ...

Appel d'un serrurier après avoir comparer les prix et donc changement de la serrure chez moi (boum 300 euros).

Bon en plus en parallèle de tout cela j'ai du faire la révision de la clio 320 euros , avec en bonus, à cause d'un putain de clou le droit au changement de pneus 350 euros

Et enfin, crême de la crême, j'ai fini ce matin par 2h en préfecture pour duplicata de permis (que j'ai !) et carte grise (que j'ai moyennant 46 euros !!).
Le tout dans une tactique en 4-4-2. Passage à l'accueil des permis, dossier validé, récupération d'un ticket (numéro 635) pour le permis et en même temps petit gruge du système avec récupération du ticket pour les cartes grises en avance (134)
10 min d'attente pour le permis et les 8 personnes avant moi
1 h d'attente pour la carte grise et les 72 personnes avant moi !
Après 30 min je passe pour le permis, ca prend 1 minute et les personnes qui servent sont très sympas.
Rappel 10 min après avec le permis imprimé, signature et OK.
File d'attente de l'accueil des cartes grises. 20 min. Dossier validé OK et plus qu'à attendre mon tour.
Cette tactique s'est avéré payante car sur les 72 personnes du début plus de 50 étaient déjà passées.
J'ai attendu encore 20 minutes avant de poser mon dossier chez une dame moins sympa.
Et j'ai de nouveau attendu pour payer (46 euros !) avec comme pièce d'identité mon permis (en flux tendu).

ET VOILA !
Il me reste à recevoir mon passeport (1 semaine), ma carte d'identité (1 bon mois) et ma carte vitale (les voies de la CPAM sont impénétrables...)

Bon pour finir il me reste plus qu'a envoyer à mon assurance vol pour remboursement :
- la facture de la porte
- la photocopie de carte grise
- la photocopie du passeport

Me voilà en homme tout neuf

vendredi 18 juillet 2008

Y'a pas de raison

L'été prend un peu ses droits. Certes la coupure de Milan avait fait du bien mais la fin du mois de juin a été dure avec la mise en production de la version.
Mais là cela va un peu mieux. Le temps de profiter un peu des soirées entre amis. Un bar à cocktail, rue Saint Sauveur dans le quartier Montorgueil. Une enseigne discrète, juste une plaque, une ambiance très calme et des cocktails plus que délicieux.
Au menu menthe, fraise (frais évidemment), gin délicieux ou encore bière au gingembre tout en douceur. Bref un régale.
On risque d'enchaîner par encore quelques soirées poker-sushi et autres.

Le temps d'une pause, je fais un peu le point sur le temps qui défile. Les annonces s'enchaînent autour : changements professionnels, personnels, bébé, mariage, déménagement. Ca fait plaisir à voir et à entendre tout cela. Mais pour pouvoir apprécier le bonheur des autres il faut être comblé, par peur de voir le vide nous rattraper. Et là je peux le dire j'apprécie !

Par contre j'apprécie moins mon garagiste voleur (pléonasme) qui non content de me détrousser de quelques 300 euros pour une vidange et une visite de contrôle malheureusement obligatoire, a tenté de m'extirper 660 euros pour deux pneus. Sympa. Après vérification et rappel l'entourloupe s'arrête là mais il faudra tout de même que je m'acquitte de plus de 300 euros, la faute à un clou mal placé, à des pneus trop spécifiques et à pas de chance.

Bon par contre ca commence à suffire pour cet été parce que après le vol de l'ensemble de mes papiers, clés de voiture, maison et autre ca fait beaucoup.

Allez vivement ce soir !

mardi 15 juillet 2008

De retour...

Non je ne vous ai pas oublié. Ne vous inquiétez pas.

J'avoue que parfois l'envie m'a manquer d'écrire ici. Je ne m'étalerai pas sur les raisons. En tout cas désormais l'envie est bien présente mais le temps manque.

Pourtant le bilan est pas mal du tout avec quelques sorties très agréables. Milan en juin, le lac de Côme assez somptueux, Radiohead en concert (ouais la classe). Et toute la douceur italienne. Avec en prime un opéra à la Scala

Le mariage de Ben et Kro aussi évidemment. Une fête somptueuse et menée de main de maître par nos hôtes du jour. Un super mariage dans un cadre absolument divin.

Solidays aussi avec des concerts bien sympas. Ah la la les cowboys sont toujours aussi fringants.

Ca c'était pour les principaux événements. Pour le reste c'est un peu la dolce vita. La sérénité complète enfin trouvée, des bases solides, des envies d'avenir et la sécurité de vivre une vie épanouie. Bref enfin un homme.

Bon pour continuer je dirai que je commence à maîtriser très sérieux les restos Montorgueil. La rue Tiquetonne ayant mes faveurs. Avec dans le désordre :

- La pointe Saint Eustache : Bar pas donné mais service adorable.
- L'épicerie, rue Montorgueil. Français. Sans plus.
- La pizzeria juste à côté,
rue Montorgueil, à emporter. Pas mal. Ouvert jusqu'à minuit.
- La grille Montorgueil, rue Montorgueil, Français bistrot. Très bistrot.
- Le rocher de Cancale, rue Montorgueil, Le moins bon. Nourriture très bas niveau. Service désagréable.
- Silk and Spice, rue Mandar : Un peu cher, nourriture thaï, cadre sympa mais bruyant. Dépaysant !
- Planet Sushi, rue Montorgueil. Sushis sympas car variés et originaux. Ambiance trop branchouille. A emporter c'est le top.
- L'osteria, rue Tiquetonne. Restaurant italien. Service adorable. Nourriture excellent (le boeuf au vinaigre de Modène). A faire et refaire.
-O'jilou, rue Tiquetonne. Resto gay, service agréable et sympa. Plats bons mais pas excellents.
-Les trois éléphants, rue Tiquetonne. Resto thaï gay. Super service, super nourriture. Super rapport qualité prix (environ 15-20 / pers)
- Le pain quotidien, rue Montorgueil. Super pour les brunchs, un choix terrible en sucrés avec des pâtes à tartiner maison.
- Le Suart Friendly, rue Marie Stuart : Un autre bruncheur. Ambiance gay très gentille et très sympa. Service top. Brunch classique.
- A priori thé, galerie vivienne. Brunch délicieux mais hyper copieux.
- Le loup blanc, rue Tiquetonne. Concept sympa (une viande et X légumes au choix). Mais l'ambiance un peu trop branchée et surtout trop bruyante.
- Aux trois petits cochons, rue Tiquetonne. Restaurant gay. Génial. Pour 35 euros le menu c'est tout simplement divin. Les aliments sont frais et la carte change tous les jours. Le service est parfait. L'ambiance est chaleureuse, calme et à la fois décalée. Vraiment le top du top.

Bref
A eviter
Le rocher de Cancale

Les rapides
Planet Sushis
Pizzas

Le top3
Aux trois petits cochons (http://www.auxtroispetitscochons.fr/)
Les trois éléphants
L'osteria

dimanche 25 mai 2008

Heureux

Comment vous dire... Je regarde le post du 18 février et je le trouve toujours aussi bon. Et depuis pas grand chose. Sans regret. Pas le temps. Enfin bon le temps on se le donne. Donc pas d'excuses.

En fait je parle de moi ici. Je me raconte, je me dévoile. Je vous raconte des fêtes, des repas, des soirées, des cinés, des concerts, des vacances. Mais en fait je parle de moi. Or là j'ai comme un souci. Je me cherche. J'ai des réponses, j'ai envie et j'ai confiance en ce qu'il va arriver mais il faut encore du temps. Pendant ce temps là je vis. Et tout ce que j'analyse est trop personnel pour être ici. Donc j'écris rien.

Pas d'analyse, pas de blog. A bientôt. Peut-être pour pas très longtemps.

lundi 24 mars 2008

Here we go here we go here we go !

Enfin here we were. Surtout.

Samedi soir c'était petit détour par Saint-Denis dans le neuf-trois. Petit détour pour grand pestacle, genre 3 étoiles au guide (vert) michelin. Invité que j'étais j'avais rendez-vous vers 19h devant le Stade de France. Me souvenant de mes galères du match OM - Sochaux l'an dernier, arrivée au pied du stade, bouchons, retour Porte de la Chapelle, bouchons, demi-tour, garage de voiture, 2 Km à pieds. Bref. J'ai appris cette fois-ci.

Départ un peu en avance, périph tranquillou. Porte de la chapelle astucieux, comme un grand parisien, tout droit et demi-tour 200 mètres plus loin pour éviter tout le monde qui tourne à gauche. Même les taxis le font pas tous. Ensuite longement de l'A1, arrivée rue de Montjoie puis cherchage de place. Arrivée rue de la procession, une petite place tranquille. A 500 mètres même pas du stade.

19h pétantes j'étais prêt, près de saucisses. Après avoir téléphoné mes invitants étaient arrivés et c'est sous une pluie battante et un vent glacial qu'on rejoignait le stade.

Ensuite ca été grand pestacle, malgré le vent glacial durant tout le match. Tout d'abord la piste autour du terrain est toute rose, les poteaux aussi. Rigolo et sympa. Les animations s'enchaînent. Sauts en moto-cross, lanceurs de drapeaux, pom-pom girls. Ensuite concert puis arrivée du ballon. Grand spectacle je vous dis.

Puis c'est l'apothéose. Entrée de joueurs avec grande musique et décorations qui tombent du toit. Impressive. Un long frisson me parcourt tellement c'est grandiose.

Ensuite c'est le match. Très beau. Les parisiens assurent vraiment le beau jeu. Le public suit quand il faut. Les olas s'enchaînent. C'est festif. 10 000 fois plus que pour l'équipe de France, un peu moins que pour un PSG OM où le stade vibrait vraiment.

Les belles actions des parisiens agrandissent le score. Les toulousains ne peuvent pas réagir. Paris est intraitable en défense et très bon en attaque. La fin du match arrive sur un 29 - 0 des familles.

S'en suit un peut d'attente avant un feu d'artifice assez impressionnant au milieu de stade. Le stade éteint, rempli de 79 733 (record battu !) personnes ca impressionne.

Retour dans la nuit parisienne, bouchonnée un peu. Mais le spectacle était vraiment très réussi. La grande classe. Guazzini (président du Stade Français) est peut-être ce qu'il est. Mais le spectacle offert c'est vraiment le top niveau. Here we go , here we go, here we go...

mardi 4 mars 2008

L'homme qui ne s'appelait pas

On connaisait Ulysse d'Homer - Spider cochon, spider cochon il sait marcher au plafond - et éventuellement Bud Spencer -& Spencer- et Terence Hill- Bill (pas mal celle là tiens, j'en suis pas peu fier)- dans "Mon nom est personne". Je viens de découvrir pire - Note : Putain Grummly c'est chiant d'écrire comme toi :):) -.

En effet, (Paul) Personne c'est pas le top comme prénom mais c'est pas trop pénalisant. Au pire on peut te le redemander mais t'es pas trop handicapé. Alors que le nouveau prénom que j'ai entendu hier si. Petite mise en situation.

Hier il est 18h30, je suis à mon bureau, tablant sur une petite quantité de travail restante qui m'amenerait tout doucement vers un 20h corsé. Quand tout d'un coup (patois bressan staïle) débarquent une bande de techniciens armés de leur bleu de tavail. Leur mission : supprimer les cables existants pour installer des interrupteurs en infrarouge (sans fil). Outre l'intérêt très limité d'une telle manipulation, m'enfin comme dirait ma mère faire et défaire c'est travailler, cette installation m'a permis d'assister à une scène cocasse, je n'ose dire hilarante.

Le chef, que j'ai reconnu parce qu'il donnait les ordres, appelle alors un de ces employés. Je vous refait la scène.
Chef s'adressant au seul mec près de lui dans un rayon de 3 mètres : Comment tu t'appelles ?
Employé : Qui ça ?
Chef un peu énervé : Ben toi là ! Y'a personne d'autre !
Employé : Non Monsieur mais je m'appelle Kissa (là j'ai un doute pour l'écriture...)
Chef médusé et cachant un rire : Toi tu t'appelles Kissa ?
Employé : Oui

Et moi de tomber derrière mon écran mort de rire. Et d'imaginer la vie du mec, à chaque fois qu'on lui demande son prénom. La vie est injuste.

Enfin à titre informatif je vous rappelle que le noyau d'un morphisme mesure le degré auquel un morphisme n'est pas injectif.

jeudi 28 février 2008

I'm f*cking Matt Damon...

Alors voilà qui est très très fort et surtout hilarant. Je ne connaissais pas Jimmy Kimmel avant d'avoir vu ces vidéos mais ce Monsieur présente un talk show chaque soir sur ABC. Et dans ce talk show somme toute classique intervient sa copine : Sarah Silverman.

Or lors d'un show elle n'hésite pas à lui avouer qu'elle le trompe avec un homme sexy et connu. I'm f*cking Matt Damon.


La réponse de Jimmy ne tarde avec grosse classe et plein de guests.

jeudi 21 février 2008

New soul, new sound

Bah oui je suis comme tout le monde, sous le charme de Yael Naim et de son New soul, simplement beau, facile à retenir, qui trotte dans la tête et fait sourir. Sauf la fin un peu biblique et pourrite mais bon on lui pardonne. Par contre le reste mouais. Pas accroché.

Par contre les Wombats mes amis. Conseillé par mon Rock 'n Folk des familles avec ce mois un super article sur Radiohead, leur vie de papas et sa compatibilité avec la musique, sur le fait que Thom Yorke et le piano, et puis surtout la description du concert de Led Zeppelin qui fait saliver et je dois l'avouer donne même une petite érection.

Et donc les Wombats mes très chers frères. Les anglais sont quand même forts. Après nous avoir sortis les Arctic Monkeys il y a peu, égéries du rock rapide et crade qui envoie tout ballader, ils nous trouvent ici un autre groupe qui dépote. Rythmes de fous, le délire en plus. Boys and girls and Marsupials est géniale, même dans le titre. Les premières secondes de Kill the director claquent tout simplement. Et puis je me vois bien sauter au milieu de la foule en hurlant "This is no Bridget Jones". Ca vaut le "I want my Kate Moss" des Hushpuppies. Non ?

Et puis il y a Let's dance to Joy division, hommage au groupe éponyme. Juste un tube.

Pour faire simple. Les Wombats c'est le bien (en comparaison Patrick Fiori c'est le mal).

mercredi 20 février 2008

Normalité absolue

Ce soir c'est soirée football. Ligue des champions et Lyon oblige. Et à 23h je peux vous dire que tout est normal, classique, évident. Je m'explique.

Lyon a fait du Lyon. Un public le cul vissé sur la chaise, du bon jeu, Coupet, Toulalan, Govou et Kalström très bons, Grosso modo, Clerc obscur, Juninho vieux, Benzema magique. Et Lyon a marqué. Lyon a tenu jusqu'à 5 min de la fin. Lyon a pris un but. Lyon sera éliminé. Ptet même pas en quart. Jean-Michel l'avait annoncé cette égalisation. Et Manchester a fait du Manchester. Ronaldo a dribblé dans le vent.
Tout était tellement normal.

Et ca a continué avec Glasgow Barcelone. Les écossais ont chanté "You'll never walk alone". Leur équipe a marqué deux buts de la tête. Messi a mis deux buts. Henry a fait sa spécial. Ca en est rageant d'être aussi peut surprenant cette soirée.

Sans savoir je dirai que Fabregas a marqué pour Arsenal, qu'Adebayor pas loin. Que Milan est encore en course. Si ca se trouve Inzaghi a meme mis un but de raccroc.

Edit (coups) de minuit : Fabregas a pas marqué, ni Inzagui. Adebayor a mis une tete sur la barre a la 94eme minute. Milan est en course.

C'est bon le foot mais c'est juste un peu meilleur quand l'OM joue. Même contre Metz.

lundi 18 février 2008

E vita bella

J'ai beaucoup à dire. Forcément depuis le temps. Ca commence à dater. Et pourtant les idées foisonnent mais bon il y a le boulot, la belle et puis un peu de reste. Ca laisse peu de place à l'écriture. Alors qu'il y a à dire. Beaucoup.

Dire que la vie n'est pas facile, semée d'embûches, que tout peut basculer d'un moment à l'autre, sur un rien. Et ca tient. Alors on remonte. Jusqu'à quand. Je crois en l'avenir, depuis tout petit, toujours encore. Je crois que le futur sera meilleur que le présent, à chaque seconde. Ca m'a sauvé, ca me sauve encore. C'est pas réaliste, un brin beaucoup utopique. Et alors ? Si j'y crois.

Alors si on enlève les états d'âmes, la peur de la mort, de la vie, il reste le futile, le rien qui comble nos vies : la musique, le foot et l'alcool. Le plaisir délivré à petite dose, suspense et déception compris. L'illusion de quelques secondes avant de retourner au reste. Manger dormir chier. L'essentiel. Le bestial. Le moins que rien. Même pas l'essence de l'homme.

Alors oui on s'extasie devant la musique, on vibre devant l'OM, le seul possible, l'implacable. Le club qu'on veut détester, les vendus, les pourris, les râleurs, les tricheurs. Ceux pour qui on s'enflamme dès que possible, ceux que l'on descend le reste du temps. C'est tellement bon une victoire contre le PSG. Si on imaginait un peu le nombre d'hormones en fusion lors d'un but de Taye Taiwo on se dit que c'est quand même bien con l'homme. Du pain et des jeux. Les dictateurs romains avaient tout compris. Ca marche encore.

Et je ne reviendrai pas sur l'ambivalence de la foule. Celle que l'on doit intellectuellement mépriser, celle qui rallie l'ensemble de ces membres au QI du plus con, la bêtise humaine en gigantesque. Et quand on est dedans, quand on est dans un virage du vélodrome et qu'on hurle aux parisiens d'aller se faire sodomiser, quand on fait du air-guitare sur le solo des Guns en plein Bercy, coincé entre un ringard à gomina et veston en cuir sur torse nu et un gros avec un t-shirt collector 89 pas lavé depuis 18 ans et une bière, quand on est dedans on prend un pied monumental. Forcément.

L'alcool, quand le trop plein nous rattrape sévère sur le rebord de la cuvette. C'est con 10 secondes avant on était bien. La fête les potes. Et puis on a débordé. C'est fait exprès. Tout se paye. Sinon on serait que des alcoolos à mater du foot en écoutant Led Zep. Putain la belle vie.

vendredi 1 février 2008

Le stakhanovisme avant la poudre

Malade hier je justifie une arrivée plus que tardive, vers 11h30. Mais bon le rhume m'a surpris et attrapé en plein vol. Du coup de fil en aiguille la journée d'hier s'est prolongée tardivement. Genre midi minuit. Bah oui forcément ça dépasse.

Et là après seulement quelques minutes (je n'ose dire quelques heures) je suis de retour pour finir le travail comme on dit. Pour l'instant je ressens pas encore la fatigue et puis je me sens mieux qu'hier où seuls les cachets faisaient baisser la fièvre. Par contre ils sont rien fait pour les 750 000 éternuments de la journée.

Là j'ai plus (trop) de fièvre et ca va un peu mieux. Mais promis je pars tôt, genre 15h. Et après ca sera préparation, repos et hop direction le ski. Les Gets m'attendent. La neige aussi. Ma paire de chaussure de ski aussi. J-1


dimanche 27 janvier 2008

Ca démémage : Colloc changing...

Rude week-end avec un gros déménagement samedi.

Après 4h et quelques de sommeil pour cause de travail tardif et lever totif, on est partis pour la grosse journée avec au programme 3 déménagements et 5 lieux. V'la le bordel.

On est donc partis à 8h10 avec Py et So pour rejoindre JD chez lui puis pour aller récupérer le canapé de So chez ses parents à l'autre bout de Paris. On est ensuite aller dans le 20ème pour prendre les autres affaires de So. Une fois ces deux étapes préliminaires on a été les déposer dans le nouvel appart de Py et So, 4eme étage, sans ascenseur...

Après quelques allez-retour dans les escaliers encore en travaux, on avait réussi à mettre toutes les affaires dans le nouvel appart encore en peinture avec des vrais peintres qui travaillent. Une fois les affaires en haut on est retournés à JeanJau pour y prendre les affaires de PY avant d'aller manger.

Le bon truc quand on habite une ville de droite c'est que l'on peut réserver auprès de la police et de la mairie les places en bas. Quelques jours avant ils viennent mettre des panneaux "Interdit de stationner" sur les emplacements. Ben là comme il y avait des gens on a appelé la police municipale et on a dénoncé gaiment, détaillant emplacement et numéro des plaques... Hum la bonne morale.

Finalement les policiers municipaux sont venus, ont collé des PVs, se sont fait prendre à partie par les coupables. Bref une bonne ambiance.

Après la pause déjeuner on est allés décharger les affaires de PY dans le nouvelle appart, 4 étages de dénivellé. Puis une fois cette étape réalisée on est allés chercher les affaires de JD dans son appart, au 6ème !! Dure !

Après 2h d'effort à jouer entre les étages on avait chargé le camion. Il ne restait plus qu'à le décharger, remplacer la machine à laver, manger une bonne pizza et défaire les cartons et autres affaires.

La salle de bain inutile est devenu cagibi bien pratique. Les étagères se sont transformées en armoires bien pratiques. Bref du changement. Mais en attendant je suis bien claqué.

vendredi 25 janvier 2008

Mais je suis pas Mac Gyver merde !

Hier je pars du boulot. Enfin quand je dis je pars du boulot, je descend au parking avec mon badge, mon très cher badge. J’arrive vers ma voiture, ouvre la porte, enlève ma veste et mon écharpe. Petite note personnel : Ne me demandez pas pourquoi je prends ma veste et mon écharpe pour ensuite prendre l’ascenseur et rejoindre mon bureau. Je n’ai pas d’explication si ce n’est que tout le monde fait cela alors que ça n’a pas de sens.

Bref j’enlève ma veste et mon écharpe et commence à monter dans ma voiture. Alors ma petite voiture à moi que je l’ai acheté tout seul comme un grand, elle est sympa et elle dispose entre le siège conducteur et le siège passager, d’un frein à main certes, mais aussi de petits rangements accessibles et très pratiques de la forme d’un banal trou rectangulaire.

Donc je monte dans ma voiture je vais pour déposer mon badge dans mon rangement pratique rectangulaire quand celui-ci à même pas 5 centimètres de la cible, m’échappe des doigts et vient se loger dans l’interstice qui entour le frein à main. Genre.

Là grosse panique. Je me dis que c’est vraiment nimp que d’avoir laissé un espace assez large pour laisser passer un badge ou une carte de crédit à cet endroit. Avec le recul je me dis que c’est quand même improbable d’arriver à glisser un truc à cet endroit là. Même en le voulant fortement.

Du coup je me retrouve sans badge pour sortir du parking, sans portable parce que ca capte pas, sans badge pour remonter dans les étages. En fin sans badge non mais avec un badge coincé oui.

J’ai galéré pour essayer de récupérer mon badge avec un stylo. Mais ce dernier était coincé. Impossible de l’avoir. J’ai essayé 10 bonnes minutes. Finalement un mec est sorti du parking et j’en ai profité pour le coller et sortir moi aussi.

Du coup ce matin c’était Mac Gyver pour récupérer ce foutu badge. J’ai essayé avec un couteau. Que dalle ! Après j’ai essayé avec une pince à épiler. Trop court. J’ai même ramené un tournevis pour démonter le bloc plastique. Il fallait une clé allène. Dégoûté. Finalement le Mac Gyver de pacotille qui était en moi a eu la bonne idée de sortir de sa sieste et de venir à mon secours. Avec une paire de ciseau j’ai réussi à extirper le badge, genre Docteur Maboul. Si tu ne sait pas ce que c’est que Docteur Maboul c’est que soit tu n’as pas eu d’enfance, soit tu es trop jeune ou trop vieux pour lire ces lignes. Alors dégage !! Et fissa !